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124 [VETILLARD]. Les règles du Médiateur recueillies & expliquées pour l’utilité du Beau Sexe, & des personnes qui
n’ont aucune notion de ce jeu.
Paris, Duchesne, 1754.
In-12 veau fauve marbré, dos lisse orné, titre rouge, tr. rouges
(
Reliure de l’époque
)
.
100 / 200
1 f., XVIII pp., 3 ff., 263 pp., 1 tableau dépliant.
La première édition a paru en
1752
.
Barbier IV, p. 194
. Ouvrage orné d’un
bandeau d’Eisen gravé par Fessard. Bel exemplaire.
125 [WHIST]. HOYLE (Edmond). Almanach duWhisk, ou traité du Jeu duWhisk, contenant les Loix de ce jeu & les règles
pour le bien jouer. Traduit de l’anglois. Nouvelle édition revue, corrigée et augmentée.
Amsterdam et se trouve à Paris
chez Musier fils et chez Fournier, 1765.
In-16 maroquin rouge, triple encadrement de filets dorés, fleurons dorés aux
angles, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, titre dor., tr. dor., doublé de papier doré dominoté (
Reliure de
l’époque
)
.
400 / 500
5 ff.
(
titre, calendrier et table
)
, 80 pp.
Édition sous forme d’almanach de la traduction du
Short Treatise on the Game of
Whist
publié pour la première fois en
1742
. Ce traité de Hoyle (
1672
-
1769
), surnommé « the father of Whist », fit autorité
jusqu’en
1869
.
Grand-Carteret 378
décrit l’exemplaire de la coll. Bonnechose : «Le titre de départ porte
Traité du jeu du Whisk
et la page
est numérotée
11
. L’introduction a été remplacée par un calendrier. En somme, c’est la mise en vente sous forme d’almanach
d’un traité relatif à ce jeu qui a dû paraître antérieurement...» Ça n’est pas le cas de cet exemplaire qui, après les
5
ff. de
titre, table et calendrier, commence avec le même texte mais à la page
1
(et feuillet A
1
).
Bel exemplaire en maroquin de l’époque.
126 [WHIST]. MATHEWS (T.) Instructions sur le jeu deWhist, en anglais et en français, contenant le whist en cinq points,
en dix points, et aux tricks doubles.
Paris, Cemmecy Le Cercle Français, Baudry, Delaunay, 1838.
In-12 broché, couv.
impr., étui-chemise demi-chagrin brun moderne (
Devauchelle
)
.
60 / 80
2 ff., frontispice gravé par Aubry, 1 f. n. ch., 191 pp.
ÉDITION ORIGINALE de ce grand classique. Couverture restaurée,
intérieur frais.
Joint : MATHEWS. Instructions sur le jeu de Whist en anglais et en français précédés d’une nouvelle règle complète par
M. Commecy.
Paris, Au Cercle Français.
1848
; in-
16
, demi-basane verte du XIX
e
siècle. Ouvrage bilingue, frontispice et
figures in-texte.
127 [WHIST]. [SOURDES]. Traité du jeu de Wisth en forme de vocabulaire raisonné (...) précédé d’une notice historique
sur son nom et son origine suivi d’une ancienne boutade contre ce jeu et d’une chanson.
Paris, L. Collin, 1809.
Petit
in-8 demi-chevrette rouge, dos lisse orné, tr. jaunes (
Reliure de l’époque
)
.
300 / 400
Frontispice, 2 ff.
(
fx-titre et titre
)
, 176 pp.
(
les xxvi première chiffrées en romain
)
.
ÉDITION ORIGINALE de ce dictionnaire
du Whist.
Quérard IX p. 231
l’attribue à un certain Sourdes dont nous ne savons rien. –
Barbier IV, 793
reprend cette
attribution.
Intéressante notice préliminaire sur les origines du whist. Le sujet était d’importance à une époque où ce jeu venu
d’Angleterre dans les années
1760
était tellement en vogue chez l’ennemi français. L’introduction du whist en Angleterre
étant parfois attribuée aux Danois et à Canut
le Grand, l’auteur nous explique que c’est en
réalité Guillaume le Conquérant qui a exporté
en Angleterre ce jeu bien français. Il note
cependant, en citant Menestrier, que les cartes
à jouer sont apparues en Occident à la fin du
XIV
e
siècle, soit plus de deux siècles après
Guillaume le Conquérant. Mais ce genre de
détail n’entame pas le patriotisme de Sourdes
car
« ce ne serait pas la première fois qu’on
auroit trouvé dans l’histoire des contradictions
et des anachronismes. Et l’on peut ajouter
qu’il est satisfaisant pour un Français amateur
de Wisth, de tenir pour constant que
l’Angleterre doit céder à la France le mérite de
l’invention de ce jeu.»
Petite perforation en marge de qq. ff. et
manque de papier à un coin au dernier feuillet
sans atteinte au texte. Sinon bel exemplaire
frais à grandes marges, sans rousseurs en
reliure de l’époque.
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