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BANVILLE Théodore de (1823-1891)

Poète, dramaturge et critique français.

Poème a.s

. «

Théodore

de Banville

» S.l. (1869), 1 page in-4, écrite au dos d’une page

de partition imprimée. Poème faisant partie des Trente-six

ballades joyeuses : «

Ainsi qu’un orage tonnant…

». En haut

du texte figure un dessin à la plume, représentant un portrait,

vraisemblablement celui d’Albert Glatigny âgé, auquel Banville

avait dédié son recueil. Page très fragilisée, présentant des

mouillures diffuses.

300 / 400 €

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NERVAL Gérard de, Gérard LABRUNIE dit (1808-1855)

Écrivain français. Condisciple de Théophile GAUTIER au lycée

Charlemagne, il fréquenta dans sa jeunesse la bohème littéraire

de Paris, voyagea en Italie (1834), avant de s’éprendre d’une

actrice, Jenny COLON, morte en 1842, qui deviendra dans

son œuvre Aurélia ou Aurélie, et demeurera tout au long de ses

créations sa douloureuse inspiratrice.

Manuscrit autographe

.

Orphée et Eurydice

. Texte constitué de 4 pp. petit in-8 (155 x

100 mm), présentant des ratures et d’importantes corrections.

et pourrait être daté de la période de ses poèmes mythiques,

composé vers 1853.

Privé de l’affection de sa mère, morte alors qu’il était enfant,

frappé une nouvelle fois par le destin qui lui a ôté son aimée,

Nerval revisite le chant de l’Aède mythique, auquel il s’identifie

dans sa descente au royaume des ombres, laissant préssentir

un même inévitable acheminement tragique.

- La première mort d’Eurydice : « ...

Les Dryades, ses compagnes,

emplirent de leurs cris les hautes montagnes ... »

-

Son chant va cependant la sauver : «

Cerbère fit taire ses trois

gueules et le vent cessant de souffler, la roue d’Ixion s’arrêta ... »

-

Mais il ne sut respecter la condition imposée : « ...

un coup

de folie ... qui aurait dû être pardonné, si les mâmes savaient

pardonner ...

(mais)

le tyran cruel des Enfers reprit sa parole ... »

-Inconsolable, il recommance alors son chant plaintif. Puis,

mourant, démembré par les Bacchantes offensées, le poursuit

jusqu’à son dernier souffle : « ...

pendant que sa vie s’enfuait,

les rives tout au long du fleuve répétaient le nom d’Eurydice ... »

5 000 / 7 000 €

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