3 Bacon (Francis). l’artisan de la Fortune. ensemble les antithèses des choses, les sophismes, & les charactères
de l’esprit.
Paris, Pierre Rocolet, 1640.
in-12, maroquin grenat, décor à la Du seuil, petites armoiries dorées sur
les plats, dos orné, roulette intérieure, tranches dorées
(Reliure de l’époque).
2 000/3 000 €
édition originale en français de ce petit traité de Bacon (1561-1626) sur l’art de s’avancer dans le monde, ou l’art de
parvenir. elle est ornée d’un frontispice allégorique gravé sur cuivre représentant la Prudence saisissant la Fortune.
les préceptes énoncés par Bacon s’appuient sur deux points principaux :
connaître les autres et se connaître soi-même.
le philosophe anglais insiste grandement sur la nécessité de recourir aux moyens honnêtes et blâme machiavel qui a
recommandé l’hypocrisie et les moyens malhonnêtes (cf. sortais,
La philosophie moderne depuis Bacon jusqu’à Leibniz,
1920, p. 310).
la traduction est due à Jean Baudoin (vers 1590-1650), érudit et académicien qui fut le principal traducteur de Bacon
en France. elle a été établie d’après l’édition originale latine publiée en 1623 sous le titre
De dignitate et augumentis
scientiarum.
le titre retenu par Baudoin pour cet ouvrage est emprunté à l’adage d’appius (ou salluste ?) :
Faber
quisque fortunae propriae (Chacun est l’artisan de sa propre fortune).
e
xemPlaire en maroquin aux armes De
m
aximilien
-F
rançois De
B
étHune
(1615-1661), duc de sully, dédicataire de
l’édition et petit-fils du grand ministre d’Henri iv (cf. oHr, pl. 444).
F
ine reliure De l
’
atelier De
r
ocolet
.
manque de papier restauré au dernier feuillet, le mot
Achevé
soigneusement recopié à la plume. mouillure dans la marge
inférieure de quelques feuillets, petites rousseurs sur le frontispice et le titre. Petites restaurations à la reliure, notamment
aux coiffes, les armoiries sont un peu estompées sur le premier plat.
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