9 calas (affaire). Jugement souverain des requêtes ordinaires de l’Hôtel du roi, qui décharge anne-rose cabibel,
veuve de Jean calas, marchand à toulouse ; Jean-Pierre calas, son fils ; Jeanne viguière, Fille de service chez
ledit calas ; alexandre-François Gualbert lavaysse : et la mémoire dudit défunt Jean calas, de l’accusation contre
eux intentée. Du 9 mars 1765.
Paris, De l’Imprimerie royale, 1765.
Placard in-plano (environ 880 x 550 mm),
sous encadrement cartonné moderne.
3 000/4 000 €
r
arissime PlacarD in
-
Plano Proclamant la réHaBilitation De
J
ean
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alas
,
victime De l
’
une Des Plus célèBres et
tristes aFFaires JuDiciaires Du xviii
e
siècle
.
texte imprimé sur quatre colonnes.
rappelons que Jean calas, négociant toulousain de confession protestante, avait été accusé d’avoir assassiné l’un de
ses fils, marc-antoine, pour empêcher ce dernier de se convertir au catholicisme. condamné à mort le 9 mars 1762, à
l’issue d’un procès entaché de nombreux abus de procédure, Jean calas endura le lendemain le supplice de la roue et
son corps fut jeté au feu.
sa réhabilitation, en partie obtenue grâce à l’action de voltaire et de son célèbre
Traité de la tolérance
(1763), se fera
le 9 mars 1765, trois ans jour pour jour après l’annonce de sa condamnation.
Le jugement fut immédiatement imprimé à l’Imprimerie royale et publié en tous formats,
nous dit athanase coquerel
dans
Jean Calas et sa famille, étude historique d’après les documents originaux,
1858, p. 274. il se présente ici au
monumental Format in
-
Plano
, destiné à être directement affiché sur la place publique ; format on ne peut plus
symbolique pour célébrer une victoire sur l’intolérance et le fanatisme religieux.
traces de plis.
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