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L

ETTRES

PORTUGAISES

traduites en françois.

Paris, Claude Barbin, 1669

. In-12, veau marbré, dos orné, fleur de

lis répétée, tranches mouchetées (

Reliure de l’époque

).

10 000/15 000 €

É

DITION ORIGINALE

,

TRÈS RARE

.

Les

Lettres portugaises

, modèles par excellence de la passion amoureuse, occupent une place tout à fait importante dans

la littérature du XVII

e

siècle.

Publiées sous le couvert de l’anonymat, elles furent attribuées à différents auteurs et ce n’est qu’au début du XX

e

siècle

que la découverte d’un manuscrit à la Bibliothèque nationale permit d’en connaître avec certitude l’auteur et d’en

restituer le chef-d’œuvre à Gabriel-Joseph de La Vergne, comte de Guilleragues : [...]

il fallait évidemment que l’ouvrage

restât anonyme pour passer pour la correspondance authentique d’une religieuse séduite et abandonnée par un officier

français

(Frédéric Deloffre in

En français dans le texte

, n°109).

Guilleragues, né à Bordeaux en 1628, fut le secrétaire du prince de Conti. Nommé ambassadeur en Turquie en 1679, il

mourut à Constantinople en 1685. Il fréquenta, chez Gourville et Madame de Sévigné, l’élite littéraire du royaume : La

Rochefoucauld, Racine ou encore Boileau, qui lui dédia sa cinquième

Épitre

.

Ces

Lettres

connurent un incroyable succès : un grand nombre d’éditions furent ainsi publiées dès 1669 et des

Réponses

furent imprimées la même année à Paris.

H. 146 mm.

Ex-libris non identifié.

Légères rousseurs, un ancien ex-libris découpé en haut du titre, manque la dernière garde. Restaurations à la reliure,

charnière inférieure en partie fendillée.

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GUILLERAGUES

1628-1685

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