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235
L
ES
Œ
UVRES
.
Amsterdam, Jacques Le Jeune, 1675
. 5 volumes petit in-12, maroquin bleu, janséniste, doublure de
maroquin rouge, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure (
Duru 1859
).
1 500/2 000 €
Première édition collective elzévirienne, ornée d’un frontispice gravé en taille-douce.
De la bibliothèque du docteur Édouard Périer (ne figure pas au catalogue de 1977).
P
ARFAITE
RELIURE DOUBLÉE D
’H
IPPOLYTE
D
URU
, exécutée juste avant son association
avec René-Victor Chambolle.
H. 132 mm.
Minimes frottements à la reliure.
236
L
ES
Œ
UVRES
.
Paris, Denys Thierry, Claude Barbin et Pierre Trabouillet, 1682
. 8 volumes in-12, veau fauve, dos
orné, pièce de titre rouge, tranches rouges (
Reliure de l’époque
).
3 000/4 000 €
P
REMIÈRE
ÉDITION
COLLECTIVE COMPLÈTE
et
LA
PREMIÈRE
ILLUSTRÉE
.
Elle a été donnée après la mort de Molière, d’après ses manuscrits, par deux comédiens de sa troupe, Vivot et La Grange,
qui y introduisirent les jeux de scène.
Six pièces paraissent ici en édition originale :
Dom Garcie de Navarre
,
L’Impromptu de Versailles
,
Don Juan ou le
Festin de Pierre
,
Mélicerte
,
Les Amants magnifiques
et
La Comtesse d’Escarbagnas
.
L’illustration comprend 30 figures de
Brissart
gravées par
Sauvé
: celles-ci sont précieuses pour l’histoire du théâtre et
de la mise en scène à l’époque.
Des rousseurs, brunissures à quelques feuillets. Deux ex-libris manuscrits effacés sur le titre du tome VII avec décharge
brune sur le frontispice en regard. Reliure très restaurée, dos du tome II refait.
AUTOUR DE MOLIÈRE
237 [SOMAIZE (Antoine Baudeau de)].
L
ES
V
ERITABLES
PRETIEUSES
.
Comédie.
Suivant la Copie imprimée à Paris, chez Jean Ribou, l’An 1660
.
In-12, maroquin bordeaux, décor à la Du Seuil, dos orné, double filet
intérieur, tranches dorées (
Reliure du XIX
e
siècle dans le goût du XVII
e
).
1 500/2 000 €
Première édition elzévirienne de cette comédie en prose, parue la même
année que
Les Précieuses ridicules
, la fameuse pièce de Molière (cf.
Willems, n°1700).
Elle se termine par une tragédie en un acte et deux scènes (pp.44-55) :
La Mort du Lusse-tu-cru lapidé par les Femmes
.
Baudeau de Somaize, secrétaire de Marie de Mancini, nièce du cardinal de
Mazarin, a tout fait pour profiter du succès de Molière. Il écrivit ainsi cette
pièce, qu’il dota d’une préface acerbe envers le comédien, accusant ce
dernier de plagiat : Molière
a copié les Pretieuses de Monsieur l’Abbé de
Pure, joüées par les Italiens ; mais encore qu’il a imité par une singerie,
dont il est seul capable, le Medecin volant, & plusieurs autres pieces des
mesmes Italiens, qu’il n’imite pas seulement en ce qu’ils ont joüé sur leur
theatre ; mais encor en leurs postures
(p. 7).
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