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134. BertrAnd (Aloysius). L
es
L
AVAndières
. Poème en prose autographe (ratures et corrections), sans date
[vers 1830 ?], 2 pages in-12 (200 x 140 mm). – joint : L
es
L
AVAndières
,
extrait imp. de revue [11 Avril 1828],
avec ratures et corrections autographes, une page in-16. – en tout 3 pages, sous chemise demi-maroquin noir
moderne.
5 000 / 7 000 €
r
Are et PrÉCieUse rÉUnion de deUx Versions de trAVAiL des
L
AVANDIÈRES
, restées toutes deux inédites, témoignant du
processus créatif du poète.
Les Lavandières
est le titre d’un poème paru dans
Le Provincial
le
12 septembre 1828, et dont l’idée allait être reprise dans le poème en
prose de
Gaspard de la Nuit
intitulé
Jean des Tilles
. Ce manuscrit,
écrit recto-verso à l’encre brune, paginé 245 et 246 par l’auteur est
resté inconnu aux éditeurs de Bertrand. il donne un texte
intermédiaire entre celui du
Provincial
et celui de
Gaspard de la
Nuit,
dont il diffère sensiblement. sur les six strophes de l’écriture
primitive, il n’est resté qu’une partie de deux d’entre elles.
Curieusement, les ratures dont il est zébré ne sont remplacées par
aucun nouveau texte. L’auteur a ajouté en bas du premier feuillet une
note donnant la définition de
Tilles
.
... de l’ondine, encore un tour, dont l’œil malicieux
[remplacé par
veron
]
tremblotte ainsi qu’une pièce d’argent au fond de l’eau.
Comme il ne lui suffisait pas de souffler aux truites gourmandes les
charançons bigarrés ...
L’extrait de revue corrigé révèle que l’auteur a modifié son texte
pour une nouvelle version qui ne semble pas avoir vu le jour.
nous remercions M. le Professeur Max Milner pour les
éclaircissements qu’il nous a aimablement fournis sur ces deux
poèmes.
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