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Il s’agit d’une copie autographe des cinq premiers sonnets, celui de
Sappho
ne s’y trouvant pas. Chacune des cinq pages
manuscrites a été montée en regard du poème imprimé correspondant.
Dans une
LETTRE AuTOGRAPHE
jointe à cet exemplaire (une page in-8, à en tête de la société
Les Amis de Paul Verlaine
, le
28 avril 1911), le journaliste Edmond Lepelletier (1846-1913), qui fut le meilleur ami du poète durant plus de 35 ans,
assure garantir l’authenticité de ces sonnets manuscrits en expliquant qu’ils ont été
recopiés
[par Verlaine]
de sa plus belle
écriture bureaucratique
; et ajoute que
ces pièces ne sont pas signées
[...]
puisque c’était une copie faite pour moi par
Verlaine en vacances
.
une comparaison attentive entre ces pièces et le manuscrit autographe conservé à la Fondation Martin Bodmer à Genève,
considéré comme le manuscrit qui a servi à l’impression de la première édition des
Amies,
confirme que celles-ci sont bien
de la main du poète.
P
ARFAITE RELIuRE DOuBLÉE DE
M
ARIuS
M
ICHEL
,
AVEC uNE REMARquABLE GARDE DE SOIE BROCHÉE À LA PLuME DE PAON
.
Le relieur a également employé cette soie brochée, mais dans des teintes différentes, pour confectionner les gardes de
l’exemplaire d’
Amour
(1888) de Verlaine provenant des collections Louis Barthou, Laurent Meeûs et Raoul Simonson
(voir le cat. I, 2013, n° 299).
De la bibliothèque Louis Barthou (II, 1935, n° 893). Cité par Carteret, t. II, p. 415.