![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0153.jpg)
151
161. MALLARMÉ (Stéphane). D
IVAGATIONS
.
Paris, Eugène Fasquelle, 1897.
In-12, demi-maroquin bleu avec
coins, dos orné, tête dorée, non rogné, couverture, étui (
Alain Devauchelle
)
4 000 / 5 000 €
Édition en partie originale.
L’ouvrage réunit l’essentiel de l’œuvre en prose de Mallarmé. On y trouve également des poèmes déjà parus dans
Pages
et la
Revue Blanche
, des morceaux ou articles biographiques sur Villiers de L’Isle-Adam, Rimbaud, Verlaine, Edgar Poe,
Whistler, Beckford ou encore Manet, ainsi que des notes et des critiques sur le théâtre.
u
N DES
5
EXEMPLAIRES HORS COMMERCE SuR JAPON IMPÉRIAL
, celui-ci non justifié.
162. MALLARMÉ (Stéphane). u
N ROSSIGNOL AuX BOSquETS MIENS
…
Pièce de circonstance, quatrain autographe
signé du monogramme SM, [avril 1898], sur une carte de visite in-16 (63 x 101 mm), sous chemise demi-
maroquin noir moderne.
2 000 / 3 000 €
R
ARE PIèCE DE CIRCONSTANCE
:
Un rossignol aux bosquets miens
Jette sa folle et même perle
Il prélude et je me souviens
De Mademoiselle Diéterle
Charmant quatrain composé en 1898 pour l’actrice Amélie Laurent, dite Amélie Diéterle (1873-1941), dont Jarry célébrera
plus tard « la grâce délicieuse ». Actrice de théâtre, de cinéma muet et d’opéra, elle est l’une des comédiennes les plus
célèbres de la Belle Époque. Actrice permanente du prestigieux théâtre des Variétés, elle y dispose d’une loge privée.
Le 28 avril 1898, Mallarmé recopie ces vers de circonstance pour sa fille Geneviève, en lui disant avoir
envoyé le quatrain
ci-contre, Chaton, en remplacement d’une signature qu’on me suppliait de venir mettre sur l’album de la loge, aux
Variétés
. Il ajoutait ironiquement :
Dis, quel galantin, ton papa; c’est ma dernière parisiennerie...
Mis à part cette copie manuscrite actuellement à la bibliothèque Jacques Doucet, on ignorait jusqu’à présent où était
l’original de ce poème, publié en 1920 par Geneviève Mallarmé et son époux dans les
Vers de circonstance
.
L’
uN DES TOuT DERNIERS POèMES DE
M
ALLARMÉ
: il mourra en septembre 1898.
Œuvres complètes : I
,
Poésies
, éd. C.P. Barbier et Ch. G. Millan, 1983, p. 654. —
Œuvres complètes
, éd. B. Marchal,
Pléiade, t. I, p. 314, n° 13.
162