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261 moNtEsqUioU (robert, comte de). Les Hortensias bleus. s.l.n.n. [Paris, georges richard]

, 1906.

in-8,

maroquin vert sombre, sur le premier plat composition mosaïquée de forme rectangulaire à motifs d’hortensias

bleus stylisés, dos lisse portant le titre doré, initiales A. H. dorées en queue, bordure intérieure de filets dorés et à

froid avec petits carrés mosaïqués, tête dorée, non rogné, couverture et dos (

Reliure de l’époque

).

1 500/2 000 €

Édition définitive, ornée d’un portrait de l’auteur d’après une peinture de

Laszlo

.

il s’agit du premier volume de l’édition collective des sept ouvrages carminaux, parue chez georges richard entre 1906 et 1912.

E

xEmPLAirE oFFErt AU dENtistE

A

rtHUr

H

UgENsCHmidt

(1862-1929), portant

UN très bEAU PoèmE

-

dÉdiCACE dE L

AUtEUr

au sujet de la mystérieuse comtesse de Castiglione (1837-1899) :

Je vous dois d’avoir vu la Morte

Mystérieuse, que j’aimais,

Sans avoir, ni franchi sa porte,

Ni vu son visage, jamais

[...].

montesquiou fut extrêmement fasciné par la vie de cette espionne italienne mêlée aux intrigues politiques et galantes

du second Empire, et considérée, dit-on, comme

la plus belle femme de son siècle

. il possédait ainsi plusieurs objets

qui lui avaient appartenu, mais n’avait jamais pu la rencontrer. C’est seulement à son décès, par l’intermédiaire du docteur

Hugenschmidt, proche du couple impérial et de la comtesse — il est le fruit des amours de cette dernière avec

Napoléon iii —, que l’écrivain la vit pour la première fois et put la contempler avant la mise en bière.

Le poème-dédicace sera publié, avec modifications au premier quatrain, dans

Les Paroles diaprées

(1910, p. 156, n°xLviii).

dos un peu passé.

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