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265 morÉAs (Jean). Ériphyle, poème. suivi de quatre sylves.
Paris, Bibliothèque artistique & littéraire, 1894.
Petit
in-4, bradel cartonnage crème, nom de l’auteur et titre en capitales dorées sur le premier plat, dos lisse muet, non
rogné, couverture (
Reliure de l’époque
).
200/300 €
Édition originale.
Un des 650 exemplaires sur simili-hollande.
E
xEmPLAirE dE
P
AUL
-J
EAN
t
oULEt
,
PortANt CEt ENvoi AUtogrAPHE
:
signature autographe et timbre à sec de toulet.
de la bibliothèque Albert-Louis Natural (2009, i, n°273).
Petites piqûres sur le faux-titre et le titre.
266 morÉAs (Jean). Les stances.
Paris, Édition de La Plume, 1899
. grand in-4, demi-maroquin vert émeraude avec
coins, dos orné de filets dorés, tête dorée, non rogné, couverture (
Semet & Plumelle
).
300/400 €
Édition originale, ornée d’un portait de l’auteur par
A. de La Gandara
.
Le texte reproduit en fac-similé le manuscrit de l’auteur.
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N dEs
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ExEmPLAirEs dU tirAgE sPÉCiAL sUr JAPoN
réservés aux membres de la société
Les XX
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on a relié, en tête,
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ErEdiA à
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orÉAs
, datée de Paris, mai 1901 (une page in-8, enveloppe
jointe), au sujet de l’échec de la candidature de moréas à l’Académie française, ainsi que
LE mANUsCrit AUtogrAPHE
de
la stance iii du second livre.
L’exemplaire a figuré à l’exposition
Dix siècles de livres français
à Lucerne en 1949 (étiquette).
de la bibliothèque Albert-Louis Natural (2009, i, n°273).
267 PÉLAdAN (Joséphin). Le vice suprême. Préface de Jules barbey d’Aurevilly. deuxième édition.
Paris, Librairie
des auteurs modernes, 1884.
in-12, demi-maroquin rouge avec coins, double filet doré, dos orné, tête dorée, non
rogné (
Guérin
).
2 500/3 000 €
Édition originale, ornée d’un saisissant frontispice macabre gravé à l’eau-forte par
Félicien Rops
.
La mention
Deuxième édition
sur le titre est probablement une mention fictive.
U
N dEs rArissimEs ExEmPLAirEs sUr PAPiEr dE
H
oLLANdE
(tirage à 7 exemplaires selon vicaire).
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rÉCiEUx ExEmPLAirE dE
J
ULEs
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ArbEy d
’A
UrEviLLy
, qui a signé la préface de l’ouvrage (xv pages). il porte sur le
faux-titre, dont le bord a été replié pour le conserver dans son intégralité, ce
sUPErbE ENvoi AUtogrAPHE dE L
’
AUtEUr
à l’encre bleue-verte :
À Jules Barbey d’Aurevilly «... respexit humilitatem ancilli sui...» «... fecit mihi magna qui
potens est...» Josephin Peladan septembre 1884
Joséphin Péladan (1859-1919), figure intéressante du symbolisme, d’abord lié à stanislas de guaïta et au cercle des rose-Croix,
fonda en 1891 sa propre secte rosicrucienne dont il se proclama le sâr
mérodack.Audébut des années 1880, il rencontra barbey,
qui devint son maître à penser et avec qui il entretint des relations amicales jusqu’en 1889, année de la disparition de l’écrivain.
Par cet envoi quasi envoûtant, Péladan exprime toute sa gratitude envers l’auteur des
Diaboliques
. Le choix de ces
deux paroles sacrées, empruntées au
Magnificat
(cantique chanté par la vierge marie après l’Annonciation) et qui se
traduisent ainsi, prouve ô combien le disciple vénérait le maître : ...
Car il a jeté les yeux sur l’humilité de sa servante
...
...
Car il fit pour moi de grandes choses, celui qui est puissant
...
rappelons d’ailleurs qu’à la mort de barbey, Péladan écrira :
Le connétable des lettres est mort, je ne dirai plus maître
à personne en ce monde !
Petite restauration de papier en tête des pages 145-146. quelques tavelures à la reliure.
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