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58 MANUSCRIT. — EPIPHANIUS. Ex Epistolio alchemico in quo Magisterium in via sicca candide proponitur

descriptum. Editio Venetis 1686. Manuscrit in-folio (290 x 220 mm) de 48 pages, plats de veau granité anciens

rapportés, étui (

Reliure moderne

).

2 000/2 500 €

M

ANUSCRIT ALCHIMIQUE DU

XVIII

E

SIÈCLE

, en latin, composé à partir de quatre traités différents.

Le premier, qui est une description du magistère alchimique par la voie sèche, comprend 9 lettres tirées des

Epistolium

alchemicum

d’Épiphane (édition de Venise, 1686) (pp. 1-37).

Selon une note du copiste, le deuxième traité (pp. 38-40) est extrait d’un manuscrit intitulé

Antiqui Philosophi Galli

delphinatis

[...]. Le troisième est intitulé

Arcanum philosophorum

(pp. 40-42), et le dernier est extrait d’un ouvrage de

Pantaleon intitulé

Bifolium Metallicum

.

59 MANUSCRIT. — [FABRE (Pierre-Jean)]. Rempart de l’Alchymie. [fin du XVIII

e

- début du XIX

e

siècle]

.

Manuscrit in-4 (environ 240 x 185 mm), 189 pages, demi-vélin, plats recouverts de papier bleu, titre à l’encre au

dos (

Reliure du XIX

e

siècle

).

3 000/3 500 €

C

OPIE MANUSCRITE

,

SUR

PAPIER VERGÉ

,

D

UNE ÉCRITURE ÉLÉGANTE ET PARFAITEMENT LISIBLE

,

DE LA PREMIÈRE TRADUCTION

FRANÇAISE

du

Propugnaculum alchymiae

(1645), ouvrage publié en 1790 à Paris par le chevalier Dernelon.

L’auteur, né vers 1588 à Castelnaudary, exerçait la médecine spagyrique dans sa ville natale. Dans les 37 chapitres de

son traité, celui-ci cherche à démontrer l’existence de la Pierre des philosophes (cf. Dorbon, n°1575) :

Concluons que

l’alchymie est vraie, que la pierre des Philosophes est vraie, que leur or est véritable, que c’est par l’art chimique que

la pierre des Philosophes est faite, que c’est témérairement que les Misochymiques ont méprisé l’alchymie et la pierre

des Philosophes

[...].

L

E MANUSCRIT A APPARTENU À

L

OUIS

-F

RANÇOIS DE

B

OURBON

-B

USSET

(1749-1829), avec une longue note de sa main au

verso du dernier feuillet concernant l’accomplissement du grand Œuvre. À la Révolution, cet alchimiste et franc-maçon,

proche de Louis XVI, se réfugia dans son château de Bourbon-Busset (Allier) où il installa sa bibliothèque et son

laboratoire alchimiques.

Joli dessin original en couleur en regard de la première page, figurant un phénix triomphant des flammes.

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