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BRAHMS, Johannes.

Zwei Quartette

für 2 Violinen, Bratsche und Violoncell (…) Op. 51. Partitur.

Berlin, N. Simrock, 1873

.

In-8 (250 x 150 mm) de 43-(1) pp. y compris le titre : demi-toile brune, dos muet

(reliure moderne)

.

Édition originale.

Cette partition contient les deux quatuors à cordes Op. 51, n° 1 & 2.

Les trois quatuors composés par Brahms sont considérés comme les pièces maîtresses du répertoire

après ceux de Beethoven. Ce volume présente les deux quatuors en do mineur et en la mineur,

œuvres d’une imperturbable gravité.

M. McCorkle,

Brahms Thematisch-Bibliographisches Werk-Verzeichnis

, Munich, 1984, pp. 207-209.

150 / 200 €

BRAHMS, Johannes.

Symphonie (C Moll)

für Grosses Orchester. (…) Op. 68. Partitur.

Berlin, N. Simrock, 1877

.

In-folio (335 x 275 mm) de 100 pp. (titre lithographié avec note de l’éditeur imprimée au verso et

partition complète gravée) : broché, couverture brune d’origine, plat supérieur lithographié en noir.

Édition originale de la

Première Symphonie

en

do mineur

de Brahms.

La stature de Beethoven et le poids de son héritage étaient tellement écrasants pour Brahms, que ce

dernier hésita longtemps avant d'écrire une pièce adoptant la forme symphonique. La

Première

resta

donc en gestation pendant une vingtaine d’années, jalonnées de nombreux essais et impasses.

Ce n’est qu’en 1876, alors que le

Ring

de Wagner était représenté pour la première fois à Bayreuth,

que Brahms livra au public sa première symphonie.

Les critiques attirèrent aussitôt l’attention sur la ressemblance entre le thème principal et le final

de la

Neuvième

de Beethoven, mais Brahms ne s’en émut pas. Il venait d’écrire une musique capable

de rivaliser avec celle de Beethoven, une œuvre d’une gravité et d’une puissance sans pareil, dont la

place dans le répertoire symphonique n’a jamais été remise en question.

L'œuvre débute par un inoubliable mouvement lent ajouté après-coup sur une suggestion de

Clara Schumann (la symphonie devait commencer à l’origine avec les notes, plus sommaires et

brutales, du premier sujet). La tension diminue dans les mouvements médians, mais même dans les

épisodes plus légers, les ténèbres sont proches. Le final démarre avec une autre introduction lente

qui, comme dans la

Neuvième

de Beethoven, mène graduellement au thème principal en

do

majeur,

un motif à la fois audacieux et subtil. Cette musique domine la plus grande partie du mouvement,

mais – comme lors d’une victoire durement gagnée – ce n’est qu’en abordant les dernières pages, plus

légères et triomphantes, que l’auditeur réalise le long voyage des ténèbres à la lumière accompli par

Johannes Brahms.