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BEETHOVEN, Ludwig van.
Resignation
.Vom Herrn Grafen Paul v. Haugwitz In Musik gesetzt von Ludv. van Beethoven,
.
Une planche de musique gravée (2 pages), 205 x 247 mm, publiée comme supplément détachable
dans le périodique
, in-8 (233 x 130 mm) de (8)-
636-(6) pp., planches en noir ou en couleurs, simples ou dépliantes : demi-toile noire (dos refait),
plats de papier marbré et pièce de titre d’origine.
Beethoven nous étonne touj ours. En 1817 il écrit deux nouvelles pièces pour quatuor à cordes
à l’intention de deux Anglais séj ournant à Vienne ; l’année suivante il produit un pour un
magazine spécialisé dans la mode féminine.
On comprend mieux "Resignation" (WoO 149) lorsque l’on se souvient que Beethoven, dont la surdité
ne cessait d’augmenter, pensait souvent au suicide. Dans le testament d’Heiligenstadt (octobre 1802), il
écrit : "Il n’y avait que mon art pour me retenir. Oh, il me semblait impossible d’abandonner le travail
avant d’avoir retranscrit tout ce que j e ressentais ;j ’ai épargné cette vie maudite". Il �nira par céder à la
fois à la surdité et aux obligations de l’art en se retirant de la vie sociale.
Autre thème présent dans la mélodie : les relations du compositeur avec les femmes, rarement
couronnées de succès. Quelque temps avant la composition de ce , Beethoven avait achevé "An die
ferne Geliebte", Op. 98, dont le texte invoque l'être aimé, distant et inaccessible.
Le poème est l'œuvre du comte Paul von
Haugwitz. Les vers évoquent une �amme
qui brille ardemment jusqu’à ce qu’on
lui "vole" l’air qui la nourrit. Le poète
conseille à la �amme d’oublier cet air
dont la privation la fait "vaciller" dans
une quête impossible : mieux vaudrait
pour elle de s’éteindre tout à fait.
Vienne, A nton Strauss, 1818
Wiener Zeitschrif tf ür Kunst, Literatur, Theater und Mode
lied
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Édition originale, rare, de cette mélodie de Beethoven.
1 500 / 2 000 €