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[SAINT-JOHN PERSE (Alexis Léger, dit)].

Éloges

.

Paris, Nouvelle Revue Française, Marcel Rivière & Cie, sans date

[juin 1911].

In-12 [192 x 124 mm] de (36) ff. le premier blanc : broché, chemise-étui de D. Morcrette.

Édition originale tirée à 110 exemplaires non justifiés : un des 100 sur alfa vergé.

Elle a paru sans le nom de Saint-Léger Léger.

Premier recueil de Saint-John Perse et l’un des grands livres de poésie du

XX

e

siècle.

C’est aussi le quatrième ouvrage des Éditions de la NRF, le premier livre portant le

monogramme.

Le poète n’avait que 22 ans quand ses poèmes parurent dans la

Nouvelle Revue française,

mais

ils étaient truffés de coquilles grossières, le secrétaire de la publication ayant mal transcrit le

manuscrit que Gide lui avait transmis. Pour se faire pardonner, Gide prit à sa charge les frais

de publication en volume d’

Éloges.

Valery Larbaud publia un article dithyrambique dans

La

Phalange

, mais les contemporains demeurèrent perplexes. Sur le conseil de Claudel, qui lui

avait adressé des éloges, le poète entama une carrière diplomatique qui le mena en Asie.

“Pendant son absence,

Éloges

connaît en France une fortune prodigieuse : Guillaume

Apollinaire le cite dans sa

Conférence sur l’esprit moderne des poètes ;

un compositeur du Groupe

des Six, Louis Durey, fait entendre à Paris une musique d’

Images à Crusoë ;

Darius fait de

même avec un autre poème, Breton fait de Léger un “surréaliste à distance”. […] Les écrivains

antillais, Chamoiseau, Confiant et Glissant, ont légitimement revendiqué dans leurs livres

respectifs la tradition créole du premier recueil d’Alexis Léger” (Amaury Nauroy in

Histoire

d’un livre,

sur

Gallimard.fr

).

Long envoi autographe signé sur un feuillet séparé monté en tête :

Pour vous, cher George Robinson, dont je n’aurai connu qu’élégances, attentions, et dévouement

personnel dans le mystérieux domaine de l’ “édition », une amicale et reconnaissante pensée de

St John Perse. Les Vigneaux, Presqu’île de Giens, Eté 1971.

Couverture un peu défraîchie.

1 500 / 2 000

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SAINT-JOHN PERSE.

Anabase.

Paris, Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1924.

In-4 [279 x 210 mm] de (28) ff. dont 1 blanc : demi-veau noir, titre en long sur dos lisse,

bordure de veau de même teinte sur les plats, non rogné, tête dorée, couverture et dos conservés

(J. Faki).

Édition originale.

Tirage à 677 exemplaires : un des 550 sur vergé baroque à barbes (nº 478).

Quelques piqûres.

500 / 800