![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0312.jpg)
310
264
[SAINT-JOHN PERSE (Alexis Léger, dit)].
Éloges
.
Paris, Nouvelle Revue Française, Marcel Rivière & Cie, sans date
[juin 1911].
In-12 [192 x 124 mm] de (36) ff. le premier blanc : broché, chemise-étui de D. Morcrette.
Édition originale tirée à 110 exemplaires non justifiés : un des 100 sur alfa vergé.
Elle a paru sans le nom de Saint-Léger Léger.
Premier recueil de Saint-John Perse et l’un des grands livres de poésie du
XX
e
siècle.
C’est aussi le quatrième ouvrage des Éditions de la NRF, le premier livre portant le
monogramme.
Le poète n’avait que 22 ans quand ses poèmes parurent dans la
Nouvelle Revue française,
mais
ils étaient truffés de coquilles grossières, le secrétaire de la publication ayant mal transcrit le
manuscrit que Gide lui avait transmis. Pour se faire pardonner, Gide prit à sa charge les frais
de publication en volume d’
Éloges.
Valery Larbaud publia un article dithyrambique dans
La
Phalange
, mais les contemporains demeurèrent perplexes. Sur le conseil de Claudel, qui lui
avait adressé des éloges, le poète entama une carrière diplomatique qui le mena en Asie.
“Pendant son absence,
Éloges
connaît en France une fortune prodigieuse : Guillaume
Apollinaire le cite dans sa
Conférence sur l’esprit moderne des poètes ;
un compositeur du Groupe
des Six, Louis Durey, fait entendre à Paris une musique d’
Images à Crusoë ;
Darius fait de
même avec un autre poème, Breton fait de Léger un “surréaliste à distance”. […] Les écrivains
antillais, Chamoiseau, Confiant et Glissant, ont légitimement revendiqué dans leurs livres
respectifs la tradition créole du premier recueil d’Alexis Léger” (Amaury Nauroy in
Histoire
d’un livre,
sur
Gallimard.fr).
Long envoi autographe signé sur un feuillet séparé monté en tête :
“
Pour vous, cher George Robinson, dont je n’aurai connu qu’élégances, attentions, et dévouement
personnel dans le mystérieux domaine de l’ “édition », une amicale et reconnaissante pensée de
St John Perse. Les Vigneaux, Presqu’île de Giens, Eté 1971.
”
Couverture un peu défraîchie.
1 500 / 2 000
€
265
SAINT-JOHN PERSE.
Anabase.
Paris, Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1924.
In-4 [279 x 210 mm] de (28) ff. dont 1 blanc : demi-veau noir, titre en long sur dos lisse,
bordure de veau de même teinte sur les plats, non rogné, tête dorée, couverture et dos conservés
(J. Faki).
Édition originale.
Tirage à 677 exemplaires : un des 550 sur vergé baroque à barbes (nº 478).
Quelques piqûres.
500 / 800
€