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LEONARD DE VINCI.
Trattado della pittura. Nuovamente dato in luce, con la vita dell’istesso
autore, scritta da Rafaele du Fresne. Si sono giunti i tre libri della pittura, & il trattato della statua
di Leon Battista Alberti, con la vida del medesimo.
Paris, Jacques Langlois, 1651.
In-folio (380 x 254
mm) de 20
ff.n.ch.(dont le portrait gravé de l’auteur), 112 pp., 7
ff.n.ch.pour l’ouvrage de Léonard,
vignette sur le titre et 61 vignettes dans le texte ; 8
ff.n.ch. (dont le portrait d’Alberti), 62 pp. pour
l’ouvrage d’Alberti, 8 initiales et 16 vignettes gravées ; veau marbré, dos à nerfs, tranches rouges
(reliure
du XVIII
e
siècle).
2 000 / 3 000
€
Vagnetti, Eib12 ; PMM, 28 (note) ; voir Kat ; Berlin, 4616 (pour l’édition allemande de 1724), et Fowler,
180 (pour l’édition de 1730) ; Vitry, 538.
Edition princeps.
En 1485-1487, à Milan, alors qu’il séjourne à la cour de Ludovic Sforza, Léonard entreprend la
rédaction d’un
Libro di pittura
. Toute sa vie durant, l’artiste poursuit ce travail, consignant dans
plusieurs
Carnets
des observations sur la peinture, l’optique, la perspective, l’anatomie, la physionomie.
Mais à sa mort, en 1519, ces notes sont toujours à l’état de réflexions éparses. Son élève Francesco
Melzi met alors en ordre les réflexions du maître et constitue, à partir des dix-huit manuscrits dont
il a hérité, une compilation, connue sous le nom de
Trattato della pittura
. Conservé à la Bibliothèque
Vaticane (Codex Urbinas lat. 1270), ce manuscrit comprend 944 chapitres, organisés en huit sections.
Le recueil de Melzi circulera longtemps sous la forme de copies partielles ; l’une de ces copies, réalisée
pour le comte milanais Galeazzo Arconati, parvint dans les mains de Cassiano dal Pozzo au début du
XVII
e
siècle. C’est à partir de ce manuscrit que cette édition fut imprimée.
Une traduction française vit le jour la même année chez le même éditeur. Mais l’édition italienne lui est
bien supérieure car elle contient une biographie de Léonard, qui constitue alors une source précieuse
pour établir l’histoire des tableaux du maître en France, ainsi qu’une liste de trente-cinq ouvrages,
notable en ce qu’elle constitue l’une des premières bibliographies de livres d’art. De plus, l’éditeur
compléta l’ouvrage de Léonard par le
De pictura
et le
De statua
d’Alberti. Tous ces textes ne furent pas
repris dans l’édition française.