Table of Contents Table of Contents
Previous Page  67 / 266 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 67 / 266 Next Page
Page Background

66

214

LEONARD DE VINCI.

Trattado della pittura. Nuovamente dato in luce, con la vita dell’istesso

autore, scritta da Rafaele du Fresne. Si sono giunti i tre libri della pittura, & il trattato della statua

di Leon Battista Alberti, con la vida del medesimo.

Paris, Jacques Langlois, 1651.

In-folio (380 x 254

mm) de 20

ff.n.ch.

(dont le portrait gravé de l’auteur), 112 pp., 7

ff.n.ch.

pour l’ouvrage de Léonard,

vignette sur le titre et 61 vignettes dans le texte ; 8

ff.n.ch

. (dont le portrait d’Alberti), 62 pp. pour

l’ouvrage d’Alberti, 8 initiales et 16 vignettes gravées ; veau marbré, dos à nerfs, tranches rouges

(reliure

du XVIII

e

siècle).

2 000 / 3 000

Vagnetti, Eib12 ; PMM, 28 (note) ; voir Kat ; Berlin, 4616 (pour l’édition allemande de 1724), et Fowler,

180 (pour l’édition de 1730) ; Vitry, 538.

Edition princeps.

En 1485-1487, à Milan, alors qu’il séjourne à la cour de Ludovic Sforza, Léonard entreprend la

rédaction d’un

Libro di pittura

. Toute sa vie durant, l’artiste poursuit ce travail, consignant dans

plusieurs

Carnets

des observations sur la peinture, l’optique, la perspective, l’anatomie, la physionomie.

Mais à sa mort, en 1519, ces notes sont toujours à l’état de réflexions éparses. Son élève Francesco

Melzi met alors en ordre les réflexions du maître et constitue, à partir des dix-huit manuscrits dont

il a hérité, une compilation, connue sous le nom de

Trattato della pittura

. Conservé à la Bibliothèque

Vaticane (Codex Urbinas lat. 1270), ce manuscrit comprend 944 chapitres, organisés en huit sections.

Le recueil de Melzi circulera longtemps sous la forme de copies partielles ; l’une de ces copies, réalisée

pour le comte milanais Galeazzo Arconati, parvint dans les mains de Cassiano dal Pozzo au début du

XVII

e

siècle. C’est à partir de ce manuscrit que cette édition fut imprimée.

Une traduction française vit le jour la même année chez le même éditeur. Mais l’édition italienne lui est

bien supérieure car elle contient une biographie de Léonard, qui constitue alors une source précieuse

pour établir l’histoire des tableaux du maître en France, ainsi qu’une liste de trente-cinq ouvrages,

notable en ce qu’elle constitue l’une des premières bibliographies de livres d’art. De plus, l’éditeur

compléta l’ouvrage de Léonard par le

De pictura

et le

De statua

d’Alberti. Tous ces textes ne furent pas

repris dans l’édition française.