On joint une lettre autographe signée adressée par Jean Cocteau à André Gide
le 1
er
décembre 1919 afin de mettre un terme à la controverse :
Mon cher Gide,
Je n'ai pas lu votre dernier article et ne le lirai jamais. La consigne autour de moi est de se taire sur
ce chapitre. Seul moyen de me défendre contre les bas réflexes de réponse.
Donc, rien ne me gêne pour serrer la main que vous me tendez
Votre Jean Cocteau
Quentin,
Catalogue Cocteau
, Genève, 1997, nº 28.- Bergé,
Album Cocteau
, Pléiade, pp. 103-104 : “Durant l'été, Cocteau rassemble
huit années de vues cavalières sur la scène musicale dans un manifeste ‘jeuniste’, circassien et cocardier,
Le Coq et l'Arlequin
. C'est
une suite de tracts dadaïstes, nietzschéens de forme, en faveur d'une musique à l'emporte-pièce, sans pédales ni vibrato. (...) Et pour
compter sur le soutien d'un éditeur acquis à l'Esprit nouveau, il fonde avec Blaise Cendrars, les Éditions de La Sirène, qui publiéront
Le Cap de Bonne-Espérance, La Prose du Transsibérien
et
Le Flâneur des deux rives
.”
4 000 / 6 000 €