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146. HUYSMANS
(Joris-Karl).
La Bièvre et Saint-Séverin
. À Paris, aux éditions de
L’Estampe
, 1924.
In-4, (6 blanches)-185-(9 dont les 2
e
, 3
e
et 5 dernières blanches) pp., maroquin marron, dos à
nerfs, encadrement intérieur du même maroquin orné d’un filet noir et de filets multiples dorés,
doublures et gardes de soie grenat, dos passé, étui bordé (
rel. E. Maylander dor.
).
150 / 200 €
Un des 120 exemplaires numérotés sur vélin d’Arches avec suite des gravures.
27
EAUX
-
FORTES
par Auguste Brouet, soit une sur la couverture et 26 dans le texte dont 5 à pleine page.
Provenance : «
CM
» (vignette ex-libris).
147. HUYSMANS
(Joris-Karl).
Les Foules de Lourdes.
Paris, P.-V. Stock, 1906. In-18, (4 dont les 2 premières
blanches)-314-(4 dont les 3 dernières blanches) pp., demi-maroquin bleu vert à coins, dos à nerf
cloisonné et fleuronné, filet doré en lisière de cuir sur les plats, couvertures et dos conservés,
tranches dorées sur témoins, couvertures conservées, dos passé (
H. Duhayon
).
400 / 500 €
É
DITION
ORIGINALE
,
UN
DES
71
EXEMPLAIRES
NUMÉROTÉS
SUR
HOLLANDE
, avec les ornements typographiques et
quelques éléments du texte dont les titres tirés en rouge.
148. JOUHANDEAU
(Marcel).
Du Pur amour.
Paris, Gallimard (Nrf), 1955. In-8, demi-box noir à
coins, dos lisse orné d’un décor mosaïqué de rectangles de couleurs composant avec variantes
des groupe de trois carrés striés de filets horizontaux dorés, plats de papier rose glacé,
couvertures et dos conservés, tête dorée, étui bordé, mors supérieur et étui légèrement frottés
(
P. L. Martin – 1963
).
400 / 500 €
É
DITION
ORIGINALE
,
UN
DES
40
EXEMPLAIRES
DE
TÊTE
NUMÉROTÉS
SUR
VERGÉ
DE
H
OLLANDE
(un des 10 hors
commerce sur ce papier).
Récit intime de la relation que Marcel Jouhandeau entretint avec le musicien Robert Coquet – récit
reproduisant une large sélection de leurs échanges épistolaires. Apprenant plus tard par Jean Paulhan
que l’écrivain Henri Rode, ancien amant de Robert Coquet, se vantait d’avoir été le véritable auteur des
lettres de celui-ci, Marcel Jouhandeau entra dans une grande colère et publia en 1969 une nouvelle édition,
augmentée de parties où Rode et Coquet apparaissent sous un jour moins avantageux.
149. LAUTRÉAMONT
(Isidore Ducasse, dit le comte de).
Les Chants de Maldoror.
Paris et Bruxelles,
chez tous les libraires, 1874. In-12, 332-(4 dont les 3 dernières blanches) pp., demi-maroquin
lavallière, dos à nerfs, couvertures conservées, étui bordé (
Alix
).
1 000 / 1 500 €
É
DITION ORIGINALE
.
Lautréamont fit originellement imprimer le chant premier de son œuvre majeure en août 1868, plaquette
dont il ne reste plus qu’un nombre infime d’exemplaires connus. Il publia ensuite l’ensemble en 1869 à
Bordeaux en périodique dans le périodique
Parfums de l’âme
. La même année, il confia son texte aux
libraires Lacroix et Verboeckhoven, qui l’imprimèrent sans finalement le mettre en circulation – quelques
exemplaires furent néanmoins brochés pour Lautréamont à sa demande, mais sont devenus rarissimes. Le
reste des exemplaires fut enfin cédé au libraire bruxellois Jean-Baptiste Rozez, qui les mit en vente en 1874
avec couverture, faux-titre et titre renouvelés imprimés par Émile Wittmann à Bruxelles, comme ici.