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107

BEAUX-ARTS

365

AUGUSTE RENOIR (1841-1919)

Lettre autographe signée

Cagnes, [s.d.]

3 p. sur 1 double f. in-8 (18 x 11,3 cm)

1 000 / 1 500 €

Lettre autographe signée à un correspondant non identifié qui

montre un Renoir tentant de réconforter celui-ci malgré ses

difficultés à s'exprimer à l’écrit : « Je ne suis pas fort pour écrire

et exprimer juste le fond de ma pensée. » Il l’engage à venir le voir

car : « La solitude et le trop pénible travail fait voir les choses du

mauvais côté. Quand on a votre talent l’on ne peut désespérer. »

Petites déchirures, traces de pliure

364

AUGUSTE RENOIR (1841-1919)

Lettre autographe signée

Monte-Carlo, [s.d.]

3 p. sur 1 double f. in-8 (20,7 x 13,3 cm)

1 500 / 2 000 €

Lettre autographe signée à Paul-Antoine Bérard qui fut le grand

mécène de Renoir et qui, tout au long de sa vie, lui a commandé

et acheté plusieurs tableaux.

Renoir est en voyage dans le Midi, dont le climat ne lui convient

pas : « la fraîcheur glacée succède immédiatement à la chaleur et

vraiment je crois qu’on envoie ici les malades pour les achever

vite. Pays exquis pour les héritiers. » Toutefois la lumière qu’il y

trouve l’enchante : « les finesses de ton sont extraordinaires. ».

Il est parti en compagnie de son ami et confrère Claude Monet :

« qui était parti persuadé qu’il n’aimerait pas le midi est en

contemplation du matin ou soir. » Mais il s’agit plus de loisir que

de travail pour Renoir : « C’est plus pour voir que pour travailler

que je suis parti. » Ce qu’il a probablement réussi puisqu’il termine

sa lettre en se désolant d’avoir : « perdu cent sous au casino. »

Provenance :

- Vente Christie’s, Paris, 30 octobre 2012, lot 174

Minuscules rousseurs, trois petites taches, petite déchirure

marginale