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BEAUX-ARTS
extrême-orientale : « Sorti dans la vie, le fleuve de vie, l’air, le
soleil, le sentiment de l’Être au débordement, l’art d’Extrême-
Orient nous apparaît ainsi […] Ici le génie antique d’architecture
dort. Là sa volupté l’a déshabillé ; au milieu le manteau et ses
ouverts, Nirvana »
[On joint :]
- 1 carte postale ornée d’un portrait photographique de Rodin
devant un plâtre, par Henri Manuel
- 1 brouillon de lettre, 1 p. sur 1 double f. in-12, aux frères Bernheim-
Jeune
Provenance :
- Vente Artcurial, Paris, 13 décembre 2012, lot 142
Rousseurs, déchirures marginales
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AUGUSTE RODIN (1840-1917)
Réunion d’un manuscrit autographe et d’une
correspondance à Gustave Coquiot
Paris, Macon, 1911-1915
Ens. 50 p. sur 45 f. et doubles f. in-4 et in-12 (dimensions
diverses)
10 000 / 15 000 €
Réunion d’un manuscrit autographe et d’une correspondance
composée de 8 lettres autographes signées, 17 lettres signées, 2
lettres attribuées à Rodin dont 1 signée, 15 lettres allographes, 2
cartes de visite, la plupart à Gustave Coquiot et 8 enveloppes.
Homme de lettres, collectionneur et critique d’art, Gustave Coquiot
fut également le secrétaire particulier de Rodin. Le sculpteur
l’entretient des affaires qui l’occupent : « J’ai écrit à M. Bernheim
que je ne puis faire le buste de Renoir […] le buste se fera mais plus
tard. ». Il lui réclame des nouvelles d’un texte qu’il lui a demandé :
« […] vous me finirez cette préface pour l’Extrême-Orient qui souffre
d’attendre. »
Le manuscrit qui accompagne cette correspondance est
probablement relatif à cette dernière lettre puisqu’il traite
également de l’art d’Extrême-Orient. Sous la forme d’un poème en
prose, Rodin tente de résumer les principes attenants à l’esthétique