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101 DESCAVES (Lucien). Sous-Offs. Roman militaire.

Paris, P. V. Stock, 1903.

In-12 (180 x 115 mm), basane fauve

teintée, décor polychrome repoussé et incisé représentant une scène de guerre sur le premier plat, où sont incisés le

titre et la signature de l’auteur, et un squelette enveloppé dans le drapeau français sur le second, dos orné de même,

tête dorée, couverture et dos, emboîtage de toile moderne (

Louis Dézé

)

.

400 / 500

Nouvelle édition, augmentée des plaidoiries de M

es

Tézenas et Millerand, qui avaient défendu Lucien Descaves et ses

éditeurs, traduits en cour d’assises pour injures à l’armée et outrages aux bonnes mœurs en

1890

.

Le titre porte une mention de

41

e

édition et la date de

1903

, tandis que la couverture, datée de

1900

, indique

40

e

édition.

Envoi autographe signé de l’auteur :

à Auguste Chabert, souvenir cordial de l’Attentat

, daté mars

1906

.

É

L D 

.

D’après Yves Delvaux, « de telles reliures sont extrêment rares ».

Charnières frottées et restaurées, dos légèrement éclairci.

Y. Delvaux, Dix siècles de reliures, p. 355.

102 [HENNIQUE (Léon)],

pseud.

MAYNEVILLE. Chronique du temps qui fut. La Jacquerie.

Paris, A. Romagnol, 1903.

Grand in-8 (256 x 170 mm), maroquin noir, listel d’encadrement mosaïqué en maroquin noisette, eurs de lis

stylisées aux angles en maroquin beige, dos orné de même, doublures de maroquin prune ornées d’une bordure

de feuilles mosaïquées en maroquin rouge, gardes de faille dorée, doubles gardes, tranches dorées sur témoins,

couverture et dos, étui bordé, emboîtage de toile moderne (

Marius Michel

)

.

1 500 / 2 000

Premier tirage de cette belle publication ornée de quarante compositions de

Luc-Olivier Merson

gravées à l’eau-forte

par

Chessa

.

Le texte, calligraphié par

Cossard

, a été imprimé en rouge et noir par

Ph. Renouard

.

U

25

, dont l’eau-forte pure.

« L’éditeur Romagnol, à la suite d’un différend avec Calmann-Lévy, propriétaire des droits de Prosper Mérimée, fut dans

l’obligation de ne pas publier le véritable texte de la

Jacquerie

[publié par Mérimée en

1828

] et de faire appel à Léon

Hennique. L’ouvrage parut six années plus tard chez Blaizot, avec le texte de Mérimée et les mêmes compositions de

Luc-Olivier Merson » (Carteret).

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