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90 DORCHAIN (Auguste). La Jeunesse pensive. Poésies.
Paris, Alphonse Lemerre, 1881.
In-12 (184 x 117 mm),
maroquin mauve, décor formé de deux angles obtus et deux carrés de larges lets dorés entrecoupés de maroquin
brun mosaïqué, pastille dorée au centre, dos lisse, bordure intérieure de même maroquin, tranches dorées sur
témoins, couverture et dos, étui bordé, emboîtage de toile moderne (
M. Bernard, 1925
)
.
800 / 1 000
É
.
Le recueil poétique comprend
Trois prologues, L’Âme vierge, Les Heures de trouble, Les Mirages d’amour
et
Épilogue
.
La préface est de Sully Prudhomme.
C
M B
,
’
A
1925
, où la relieuse se vit décerner une médaille de bronze.
Active entre
1922
et
1939
, « Marguerite Bernard est une étonnante créatrice, ancienne élève de l’UCAD [...] où elle
suit les cours et conseils de Noulhac et de Cuzin, elle vaut par la nition parfaite de ses reliures. Elle propose des décors
séduisants et raf nés, la délicatesse des tons qu’elle emploie suggère un charme prenant » (Yves Peyré).
Cette délicate reliure a guré dans l’exposition
Une vie, une collection
(Bruxelles,
2008
, n°
150
, ill.).
Dos très légèrement passé, étui frotté.
Crauzat, II, 156 et pl. CCCLXIV (reliure citée et reproduite) – Peyré, 188.