Previous Page  61 / 128 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 61 / 128 Next Page
Page Background

59

133 [MANUSCRIT]. [LE PERCHE DU COUDRAY (Jean-Baptiste)]. L’Exercice des armes ou le maniment du fleuret

pour ayder la mémoire de ceux qui sont amateurs de cet art. S.l.n.d., [vers 1743]. In-4 oblong, [589] pp. n. ch.,

manuscrit sur papier [divers filigranes dont celui daté très précisément de « F. Sauvage. Poitou 1743 », p. 55 ou

p. 89], texte copié à l’encre brune, par plusieurs mains, écritures cursives fort lisible, exemplaire interfolié, [44]

dessins tracés à l’encre et rehaussés de sanguine contrecollées sur papier, [6] planches gravées placées en regard du

texte ; joints : [24] dessins supplémentaires tracés à l’encre noire sur papier libre, numérotation discontinue (166 x

110 mm), veau granité, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, titre doré (

Reliure de l’époque

)

.

6 000 / 8 000

Traité d’escrime inédit, illustré de dessins à la plume rehaussés à la sanguine, et truffé de quelques gravures

reprenant les dessins.

Il semblerait que l’ouvrage ait été composé dans l’entourage de la famille Le Perche du Coudray, famille réputée de

maîtres d’armes parisiens. Il fut donc copié selon toute vraisemblance dans le milieu des Académies chargées de

l’instruction des gentilshommes (équitation, mathématiques, dessin, danse et escrime).

Ce manuscrit est à rapprocher de l’ouvrage gravé attribué à Le Perche du Coudray, maître d’armes demeurant à Paris.

L’ouvrage est daté

1676

par tous les bibliographes. En effet, les planches gravées de cet ouvrage présentent des

ressemblances frappantes avec les dessins de notre manuscrit, à un détail près : les personnages des

40

gravures sont

tous coiffés d’un chapeau. Les dessins auraient donc servi de modèle pour les planches gravées. Les textes retenus dans

l’édition gravée ne sont que de petits textes descriptifs forts succincts, tandis que le présent manuscrit offre un texte

rédigé, véritable traité d’escrime, entièrement inédit.

Épidermures, coiffes émoussées, quelques rousseurs intérieures.

Gelli, pp. 413-416 – Thimm, 222 – Pardoel, n°237 – Goemaere, Vagabondages à travers les auteurs…, Anvers (1905), p. 87 et 100 –

Vigeant, n°20 – Daressy, H., Archives des Maîtres d’Armes de Paris (1888), pp ; 108-112 – Letainturier-Fradin, G., Les Joueurs d’épée

à travers les siècles, pp. 294-318 et pp. 399-431.

133