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176 CAPOT DE FEUILLIDE (Jean-Gabriel). Quiberon. Cinq vendéennes.

Paris, C. J. Trouvé, 1826.

In-8, maroquin

aubergine à long grain, large roulette à froid et filets dorés en encadrement, écoinçons décorés d’entrelacs à froid,

dos orné de motifs dorés et à froid, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (

Simier

)

.

500 / 600

Édition originale de ce long poème allégorique célébrant la contre-révolution royaliste en Vendée.

Une jolie vignette lithographiée orne le titre du volume.

Très bel exemplaire relié à l’époque par René Simier, relieur du roi.

Insignifiants frottements aux mors, des rousseurs.

On joint : SAPINAUD (Jeanne Ambroise de).

Mémoires sur la Vendée, suivis de Notices sur les généraux vendéens et

d’un voyage dans la Vendée par M. Sapinaud de Bois-Huguet

. Paris, Audin, Urbain Canel,

1824

. In-

12

, broché,

couverture imprimée, non rogné. Seconde édition. Dos fendu et passé.

177 CHEVREUL (Eugène). Exposé d’un moyen de définir et de nommer les couleurs, d’après une méthode précise et

expérimentale, avec l’application de ce moyen à la définition et à la dénomination des couleurs d’un grand nombre

de corps naturels et de produits artificiels.

Paris, Firmin Didot, 1861.

2 volumes, dont un vol. de texte in-4 et un

atlas in-folio, demi-maroquin noir à long grain, dos lisse orné de filets dorés, couvertures et dos (

Reliure pastiche

)

.

800 / 1 000

Édition originale, publiée dans le trente-troisième tome des

Mémoires de l’Académie des sciences

.

Le fort volume de texte comprend l’ouvrage de Chevreul (pp.

1

-

944

), précédé seulement d’un

Éloge historique de

François Magendie

par Pierre Flourens (pp. i-lxxiii).

L’atlas renferme quatorze planches en couleurs, dont une dépliante, « chromographiées » par

Digeon

, ainsi qu’une

planche à système lithographiée en noir.

La théorie de Chevreul divise les couleurs en deux groupes, couleurs primaires (bleu, jaune, rouge) et secondaires

(obtenues par le mélange de deux couleurs primaires). Le principe de la juxtaposition des couleurs pures, laissant à l’œil

le soin de reconstituer les couleurs intermédiaires, eut une influence considérable sur la peinture des impressionnistes

et plus encore des pointillistes, Seurat et Signac en tête. Ce dernier reconnaîtra sa dette envers Chevreul dans son

ouvrage

D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme

(

1899

).

Bel exemplaire, lavé et encollé, dans une remarquable reliure à l’imitation.