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VERLAINE PAUL 1844 1896
Jadis et naguère
, Paris, Léon Vanier, 1884; in-12. Reliure
maroquin bordeaux, dentelle et filets dorés sur les deux
plats, dos à cinq nerfs ornés et titrés or, tranches dorées
sur témoins, roulette dorée intérieure, couverture et dos
conservés, étui (Tchékéroul).
4 000 / 6 000 €
Édition originale dont il n’a pas été tiré de grand papier.
VERLAINE réunit ici des vers de jeunesse, une grande partie de
« Cellulairement », quatre des « Cinq Poèmes Diaboliques » : « Crimen
amoris », « La Grâce », « L’Impénitence fatale », « Don Juan pipé »,
rédigés à la pistole de la prison des Petits-Carmes, divers poèmes,
et une comédie « Les Uns et les autres ».
Il est joint monté sur onglets le poème autographe signé Paul VER-
LAINE : « Pantoum négligé » figurant dans le recueil page 105. Il avait
été publié par erreur sous la signature d’Alphonse DAUDET dans « La
Renaissance » du 24 août 1872. Il fut repris dans le « Chat noir » du
26 mai 1883.
« Trois petits patés, ma chemise brûle.
Monsieur le curé n’aime pas les os.
Ma cousine est blonde, elle a nom Ursule,
Que n’émigrons-nous vers les Palaiseaux […]
Trois petits patés, un point et virgule
Dodo, l’enfant do, chantez, doux fuseaux.
La libellule erre emmi les roseaux.
Monsieur le curé, ma chemise brûle [...] »
(Pliure centrale et légères restaurations)
Ex-libris de Robert MOUREAU.
Superbe exemplaire.
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VERLAINE PAUL 1844 1896
Carte autographe signée à Gabriel Vicaire
, Paris,
5 septembre 1892; in-12 oblong.
1 500 / 2 000 €
Carte postale autographe signée « P. Verlaine » adressée à Gabriel
VICAIRE, juriste, écrivain et poète.
« C’est ça, pense à moi quand tu pourras. En attendant donne-moi
de temps en temps de tes nouvelles et envoie-moi des vers … Je ne
compte plus rester éternellement ici (Verlaine évoque vraisemblable-
ment son séjour à l’hôpital Saint-Joseph, rue Didot d’où est envoyée
la carte postale.) mais j’en ai bien encore pour une 15
e
de jours au bas
mot. Je travaille terriblement : au petit bravo, m’sieur [...] »
(Mouillure)
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les collections aristophil
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