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26

les collections aristophil

921

BUTOR MICHEL 1926 2016

‡ BALTAZAR 1949

Soufre

, 1991; in-12 en feuilles.

400 / 500 €

Edition originale limitée à trois exemplaires

numérotés signés par Michel Butor et Julius

Baltazar.

Livre entièrement manuscrit par Michel Butor

et illustré de gouaches et aquarelles à pleine

page de Baltazar.

922

CAMUS ALBERT 1913 1960

Sur une philosophie de l’expression

,

manuscrit autographe complet

et signé, 1944; 8 pages in-4.

6 000 / 8 000 €

Important manuscrit comportant de nom-

breuses ratures et corrections commentant

l’œuvre du linguiste et philosophe chrétien

Brice PARAIN (1897- 1971).

Ce texte est paru une première fois en 1944

dans Poésie 44, repris dans les Essais, La

Pléiade, pp. 1671 – 1682.

923

CAMUS ALBERT 1913 1960

Ensemble de trois pièces

autographes signées

, 1959; 4 pages

in-12 et une Page in-8.

800 / 1 000 €

Ensemble de trois pièces autographes si-

gnées.

Témoignage émouvant sur l’écrivain Slo-

bodan ANOJCIC, disparu peu de jours après

la rédaction de cette correspondance, dans

laquelle touché par la détresse du réfugié

yougoslave, Camus trouve des mots pleins

d’empathie pour le réconforter.

On joint un tapuscrit inédit de 43 pages de

Slobodan Anojcic où il évoque ses relations

avec Albert Camus.

L’écrivain est extrêmement intéressé par

les travaux de son confrère et ami, dont il

avait pris connaissance avant qu’ils ne se

rencontrent et collaborent au comité de

lecture de la NRF en 1943.

Brice Parain, habitué de Gallimard, avait

édité l’essentiel de la thèse : Essai sur le

logos platonicien en 1941 et Recherche sur

la nature et fonction du langage en 1943.

Une vision diamétralement opposée à celle

d’Albert Camus, dans la mesure où Brice

Parain après avoir constaté l’échec des

philosophes à expliquer le langage, incline

comme Pascal à croire au divin. « Pascal,

écrit Camus, ne propose pas une solution

mais une soumission. Soumission au langage

traditionnel car il nous vient de Dieu. Il faut

choisir entre le miracle et l’absurde, il n’y a

pas de moyen terme. »

On connait le choix de Pascal, Camus lui opte

pour l’absurde […] « Il s’agit au contraire de

savoir si notre langage n’est pas mensonge

au moment où nous croyons dire vrai, si

les mots ont une chair ou s’ils ne sont que

des coques vides, s’ils recouvrent une vérité

plus profonde ou s’ils ne sont que poursuite

du vent. »

(Trace de pliure centrale)

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