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10

les collections aristophil

901

APOLLINAIRE GUILLAUME 1880 1918

L.A.S.,

7 juillet 1908, à René ARCOS

;

1 page in-12.

900 / 1 200 €

Apollinaire invite le poète Arcos et lui demande des informations sur

Georges DUHAMEL, co-fondateur de l’Abbaye de Créteil : […] « Merci.

Vous ne m’indiquez le lieu de votre naissance. Venez dîner quand

vous voudrez vous me devez cela. Choisissez votre jour sauf les

Samedi et Dimanche. Je n’ai pas l’adresse de Duhamel faites-moi la

grâce de lui faire parvenir la partie de cette lettre qui le concerne. »

Le premier juin 1908 Apollinaire, qui écrit dans la revue « la Phalange »

publie le recueil « Bestiaire mondain » qui deviendra par la suite « le

Cortège d’Orphée ». Il donne des conférences aux jeunes poètes et

se fait reconnaître comme poète symboliste.

La même année il publie un volume « le Roman du mal-aimé », qui

est salué par Gustave KAHN dans les pages du Siècle : « Monsieur

Guillaume Apollinaire figure avec autorité parmi les jeunes poètes qui,

en a¹rmant leur personnalité propre se réfèrent au symbolisme. »

René ARCOS (1880-1959) poète et écrivain français fût membre de

l’Abbaye de Créteil fondée en 1906 par son ami écrivain Georges

Duhamel et le poète Charles VILDRAC. L’Abbaye de Créteil phalanstère

d’artistes, avait pour vocation l’émulsion de la création artistique. Le

mouvement compta une douzaine de membres dont Pierre-Jean

JOUVE, Robert de MONTESQUIOU, Jules ROMAINS.

René Arcos côtoyait Apollinaire pour des projets liés à l’Abbaye de

Créteil. (Une marge e rangée).

902

APOLLINAIRE GUILLAUME 1880 1918

2 L.A.S.,

28 janvier et 11 février 1915, à Georges BRUGUIER;

1 page in-4 pour chaque lettre.

1 500 / 2 000 €

Les deux lettres sont adressées à Georges Bruguier, un des huit

parlementaires à avoir refusé par la suite les pleins pouvoirs aux

Maréchal Pétain.

La première lettre adressée de Nîmes à l’encre est signé Guillaume

Apollinaire et porte son adresse militaire.

La seconde lettre est sur papier à en-tête du café Tortoni à Nîmes :

« Brigadier et chers confrères, merci de votre très aimable lettre et

à bientôt après la victoire. Ma main très amie. »