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les collections aristophil
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COROT CAMILLE (1796 - 1875)
L.A.S., 2 avril 1866, à M. LEROI;
1 page in-8.
200 / 300 €
Invitation à dîner chez lui, 56 rue du fau-
bourg Poissonnière, le 18: « Je vous préviens
d’avance pour ne pas manquer j’espère. […]
Mille compliments à Madame en la priant
de vous accompagner ».
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COROT CAMILLE (1796 - 1875)
L.A.S., Paris 5 novembre 1866,
[à Mme
MORILLOT
]; 1 page in-8.
1 500 / 2 000 €
Belle lettre sur ses tableaux.
« Je n’ai pas de nouvelles de vos tableaux:
depuis ma dernière visite, il m’est resté dans
l’idée, qu’ils ne vous satisfaisoient pas: j’aurais
tant à cœur que vous soyez contente; que
je vous supplîrais de me les renvoyer, &
je vous en ferois deux autres, que j’espère
seroient plus à votre gré: c’est ce que je fais
avec toutes les personnes pour qui je fais
des peintures: je leur dis
vous savez
, vous ne
les prendrez que s’ils vous conviennent »...
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COURBET GUSTAVE (1819 - 1877)
L.A.S., Samedi [avril 1866, au marquis
de CHENNEVIÈRES]; 1 page in-8.
1 500 / 2 000 €
« C’est par la concision de votre lettre que
j’ai cru que c’était de la part de l’adminis-
tration que vous me demandiez ce tableau
— en effet, si comme vous me le dites c’est
une personne qui le désire, j’aurais pu faire
d’autres conditions; et si cette personne
continue à le désirer, qu’elle veuille vous dire
quel prix elle pensait y mettre, je verrai si je
puis lui céder. Je vous remercie beaucoup
de vous être occupé de cette affaire dans
mon intérêt »…
[Le marquis de Chennevières avait proposé
à Courbet de vendre son tableau
Remise
de chevreuils
, exposé au Salon de 1866;
Courbet avait cru que c’était pour le musée
du Luxembourg, mais Chennevières agissait
pour le compte de l’impératrice Eugénie, ce
que Courbet semble ici ignorer.]
Correspondance
, p. 250 (66-9).
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