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du généralissime Nivelle et des quatre
commandants de groupes d’armées.
Castelnau déclare que l’offensive
« s’imposait si on ne voulait pas laisser
à l’ennemi l’initiative des opérations » ;
Franchet d’Espèrey ne dit « rien de bien
saillant » ; Micheler déclare « de la façon
la plus catégorique que l’offensive était
indispensable et qu’il fallait la faire sans
tarder, sous peine d’être devancés par
les Allemands » ; Pétain soutient « une
offensive limitée », mais immédiate…
La démission de Nivelle est refusée…
Du choix du procédé tactique
(pag. 5
à [17]). « On m’a parlé sérieusement à
moi-même du procédé Nivelle-Mangin
opposé au procédé Pétain. Je ne
crois pas que le général
P
étain
puisse
être plus flatté que moi-même […].
C’est une conception qui relève d’une
mentalité trop répandue, hélas ! dans
cette guerre »… Il résume la situation
militaire et morale à Verdun lorsqu’il y
arriva à la fin de mars 1916, puis parle
de « l’offensive du 16 Avril », insistant
sur l’autonomie qu’il donnait aux
commandants divisionnaires, blâmant
les fausses nouvelles répandues par
des parlementaires, et le calcul vicié
des pertes, « doubles de la réalité »…
Sans s’étendre sur « ce sujet d’actualité
si délicate », il assure que les offensives
du 16 au 18 mai donnaient « le
sentiment de la Victoire remportée »…
Commentaires sur une première version de son texte : « Page 17 – 12
e
ligne. Je serais plus affirmatif et je dirais que :
heureusement !
le Parlement était à Bordeaux car […] s’il était resté à Paris, la bataille de la Marne eût été impossible,
on n’aurait pas laissé le g
al
Joffre la faire »… Décisions à l’égard de Foch et Micheler… « Au moment de l’offensive,
j’étais tellement ligotté, tellement peu maître de mes actions que j’étais dans l’impossibilité absolue d’appliquer le
seul remède radical qui convenait : après la Conférence de Compiègne, il fallait, ou faire sauter les généraux Pétain,
Micheler, Mazel, ou me démettre »... Il faut insister sur ses efforts pour défendre « le pillage » des ministres Albert
Thomas et Clémentel. « Fin Avril 1917, le comité de guerre a été stupéfait quand j’ai apporté le décompte de ce qu’on
m’avait pris,
de combattants
[…]. Ce chiffre montait à environ 250.000 hommes en 4 mois »…
O
n
joint
un fort
dossier
de documents, quelques-uns d’époque, la plupart plus tardifs rassemblés par un historien :
discours, articles de presse, mémoires, lettres, etc.
479.
Philippe d’ORLÉANS
(1674-1723) Régent. L.S., Paris 25 octobre 1718, à l’évêque de Bazas (Jacques-
Joseph de
G
ourgues
) ; 4 pages et demie in-fol. liées d’un ruban de soie bleue (bords un peu rongés dans
les marges sans toucher le texte).
200/300
I
ntéressante
lettre
sur
les
remous
causés
dans
le
clergé
français
par
la
bulle
U
nigenitus
contre
le
jansénisme
.
Le Régent souhaite « voir finir les contestations qui se sont formées à l’occasion de la bulle de nôtre S
t
P. le pape,
touchant le Livre des reflexions sur le nouveau testament, j’espère qu’elles se termineront avec le concours unanime des
Evesques »…Il espère que la foi qui les unit tous facilitera leur conciliation, et c’est dans l’espérance de cette réunion
qu’il lui envoie la copie d’une lettre qu’il a envoyée aux premiers présidents et aux procureurs généraux, « persuadé
qu’en gardant pour le S
t
Siège et pour nostre S
t
Père le pape, les sentimens de respect qui leur sont dûs, vous ne
confondrez pas avec les erreurs et les dogmes proscrits par l’Église des sentimens receus dans les Écoles catholiques.
Que loin de combattre les moyens qui ont esté utilement employez dans tous les temps pour préserver contre les
maximes étrangères les droits de l’Épiscopat, et nos libertez, vous les défendrez avec une fermeté respectueuse qui
sçait soutenir fidèlement la vérité sans donner lieu à la division »…