Previous Page  166 / 180 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 166 / 180 Next Page
Page Background

164

du généralissime Nivelle et des quatre

commandants de groupes d’armées.

Castelnau déclare que l’offensive

« s’imposait si on ne voulait pas laisser

à l’ennemi l’initiative des opérations » ;

Franchet d’Espèrey ne dit « rien de bien

saillant » ; Micheler déclare « de la façon

la plus catégorique que l’offensive était

indispensable et qu’il fallait la faire sans

tarder, sous peine d’être devancés par

les Allemands » ; Pétain soutient « une

offensive limitée », mais immédiate…

La démission de Nivelle est refusée…

Du choix du procédé tactique

(pag. 5

à [17]). « On m’a parlé sérieusement à

moi-même du procédé Nivelle-Mangin

opposé au procédé Pétain. Je ne

crois pas que le général

P

étain

puisse

être plus flatté que moi-même […].

C’est une conception qui relève d’une

mentalité trop répandue, hélas ! dans

cette guerre »… Il résume la situation

militaire et morale à Verdun lorsqu’il y

arriva à la fin de mars 1916, puis parle

de « l’offensive du 16 Avril », insistant

sur l’autonomie qu’il donnait aux

commandants divisionnaires, blâmant

les fausses nouvelles répandues par

des parlementaires, et le calcul vicié

des pertes, « doubles de la réalité »…

Sans s’étendre sur « ce sujet d’actualité

si délicate », il assure que les offensives

du 16 au 18 mai donnaient « le

sentiment de la Victoire remportée »…

Commentaires sur une première version de son texte : « Page 17 – 12

e

ligne. Je serais plus affirmatif et je dirais que :

heureusement !

le Parlement était à Bordeaux car […] s’il était resté à Paris, la bataille de la Marne eût été impossible,

on n’aurait pas laissé le g

al

Joffre la faire »… Décisions à l’égard de Foch et Micheler… « Au moment de l’offensive,

j’étais tellement ligotté, tellement peu maître de mes actions que j’étais dans l’impossibilité absolue d’appliquer le

seul remède radical qui convenait : après la Conférence de Compiègne, il fallait, ou faire sauter les généraux Pétain,

Micheler, Mazel, ou me démettre »... Il faut insister sur ses efforts pour défendre « le pillage » des ministres Albert

Thomas et Clémentel. « Fin Avril 1917, le comité de guerre a été stupéfait quand j’ai apporté le décompte de ce qu’on

m’avait pris,

de combattants

[…]. Ce chiffre montait à environ 250.000 hommes en 4 mois »…

O

n

joint

un fort

dossier

de documents, quelques-uns d’époque, la plupart plus tardifs rassemblés par un historien :

discours, articles de presse, mémoires, lettres, etc.

479.

Philippe d’ORLÉANS

(1674-1723) Régent. L.S., Paris 25 octobre 1718, à l’évêque de Bazas (Jacques-

Joseph de

G

ourgues

) ; 4 pages et demie in-fol. liées d’un ruban de soie bleue (bords un peu rongés dans

les marges sans toucher le texte).

200/300

I

ntéressante

lettre

sur

les

remous

causés

dans

le

clergé

français

par

la

bulle

U

nigenitus

contre

le

jansénisme

.

Le Régent souhaite « voir finir les contestations qui se sont formées à l’occasion de la bulle de nôtre S

t

P. le pape,

touchant le Livre des reflexions sur le nouveau testament, j’espère qu’elles se termineront avec le concours unanime des

Evesques »…Il espère que la foi qui les unit tous facilitera leur conciliation, et c’est dans l’espérance de cette réunion

qu’il lui envoie la copie d’une lettre qu’il a envoyée aux premiers présidents et aux procureurs généraux, « persuadé

qu’en gardant pour le S

t

Siège et pour nostre S

t

Père le pape, les sentimens de respect qui leur sont dûs, vous ne

confondrez pas avec les erreurs et les dogmes proscrits par l’Église des sentimens receus dans les Écoles catholiques.

Que loin de combattre les moyens qui ont esté utilement employez dans tous les temps pour préserver contre les

maximes étrangères les droits de l’Épiscopat, et nos libertez, vous les défendrez avec une fermeté respectueuse qui

sçait soutenir fidèlement la vérité sans donner lieu à la division »…