Previous Page  172 / 180 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 172 / 180 Next Page
Page Background

170

501.

SÉRICICULTURE

.

M

anuscrit

,

Livre de la recepte des coucons & soyes que lon fera fillé au Chastau du

Mouchet en lanées 1725

, [juin-août 1725]

; cahier in-fol. de 9 ff. écrits sur les deux faces (plus ff. blancs).

250/300

C

omptes d

un

élevage de

vers à

soie

 : argent, cocons et « frison », de juin à août 1725, « Le 16

e

julliet receu une charrettes

de coucons forvoyé plus receu deux pagnées coucons fornoyes un pettit & un grand. Jay fait tirer les dx coucons

forvoyé a part »… « Du premier aoust 1725. Envoyé a Lyon a mons

r

Faure par Lamontagnie deux ballots soyes grases

des tirages »…

502.

SIGMARINGEN

. 19 documents : dessins, photographies, cartes ou cartes postales, la plupart de

Sigmaringen, vers 1944-1945.

150/200

Carte sur papier calque indiquant l’avancée des troupes russes vers l’ouest en septembre 1944. 4 dessins (un daté

Noël 1944) : porte fortifiée, intérieur du château, vue de la ville… Photographies de Sigmaringen et Allgäu, une avec

notes sur un voyage au départ de Sigmaringen (21 avril 1945). Carte des environs de Sigmaringen. Enveloppe-souvenir

de photographies du

Schloss Sigmaringen

.

O

n

joint

quelques cartes postales de paysages ou monuments en Suisse ou dans le territoire de Belfort, et 5 photos.

503.

Jules SIMON

(1814-1896) homme politique, ministre et écrivain.

M

anuscrit

autographe signé,

Souvenirs

de guerre et de misère

, [1892] ; 17 pages in-8, montées sur onglets, rel. percaline brune.

150/200

L

es

B

retons

en

1870

. Quatrième épisode de

Souvenirs

parus en 1892 dans la

Revue de Famille

, fondée par Jules

Simon et Louis Ulbach en 1888. Le manuscrit, qui a servi à l’impression, présente quelques corrections et additions.

L’ancien membre du Gouvernement de la Défense nationale se remémore des incidents d’octobre 1870 qui l’ont

éclairé sur les Bretons ; il rend hommage à ce peuple héroïque et dévoué, fidèle à ses mœurs et à sa foi…

O

n

joint

un manuscrit a.s. d’Henri

L

avedan

,

Les Petites Visites. Anniversaire

, [1896] (7 ff in-4, cartonnage).

504.

Nicolas Jean SOULT

(1769-1851) maréchal, duc de Dalmatie. 10 L.S. et 1 P.S., mars-juillet 1809, au général

Augustin

M

ermet

 ; 15 pages formats divers.

800/1 000

C

ampagne

de

P

ortugal

.

Braga 24 mars

. Reproches : « Dans la guerre que nous faisons, toutes les 3 heures je devrais avoir des nouvelles »…

Ordre de diriger sa division sur Oporto en suivant la division Franceschi, qui négociera avec les défenseurs d’Oporto,

et s’ils « ne veulent pas entendre raison, il les serrera de près et entrera même, s’il peut, à Oporto où il cherchera à se

rendre maître du pont sur le Duero ; vous le protégerez »… Mais il veut « épargner une nouvelle effusion de sang, et

sauver des horreurs de la guerre l’importante ville d’Oporto »…

Padrón 27 mars

. En suivant l’ordre de marche, « si vous

trouvez des obstacles il faudra faire en sorte de les surmonter, afin que l’ennemi, s’il vient se défendre, soit entièrement

rejetté » dans Oporto…

Oporto 4 avril

. Il a recommandé au général Thomières de « faire attention au débouché

d’Arouca », où « des rassemblemens se sont formés »…

7 avril

. Mermet donnera à l’infanterie légère de sa division de

prendre poste à Vila de Feira, et « d’envoyer de fréquents partis très au loin sur sa gauche pour éclairer et maintenir

le pays »…

14 avril

. Le chef d’escadron Lameth a été assassiné près d’Oliveira de Azeméis : « je veux que l’exemple

qui sera fait, serve à l’avenir de leçon aux lâches brigands qui auraient l’infamie d’imiter ce coupable exemple »…

Le général Thomières se portera avec un bataillon ou tout le 31

e

régiment au lieu de l’assassinat, et exigera que les

coupables lui soient remis : « sur le champ il les fera pendre ou fusiller ; leurs corps resteront ensuite exposés sur la

voie publique, les maisons qui leur appartiennent seront incendiées, et leurs familles arrêtées »… Si on refusait de

désigner les coupables, « alors toutes les habitations seraient livrées aux flammes »…

9 mai

. Il le laisse libre d’établir

deux compagnies à Carvalho. Si l’avant-garde paraissait compromise, « vous marcheriez franchement à l’ennemi,

pour l’arrêter, et même lui enlever du monde, afin de donner au Général Franceschi le tems de se replier, et même de

manœuvrer sur les derrières de l’ennemi »…

10 mai

. Il faut « bien surveiller la route qui passe entre la mer et Villa de

Feira, afin d’arrêter les mouvemens des troupes qui pourraient y être faits, et même d’empêcher toute communication

des habitans par cette route »…

11 mai

. Instructions pour un départ à minuit en avant du faubourg de Vilarosa ; on se

repliera sur le camp de Grijo pour éviter un combat sur la rive gauche du Douro sans résultat avantageux…

Larouco

13 juin

. Ordre d’envoyer un détachement pour parcourir les vallées, « ramasser des bestiaux et des subsistances pour

la troupe », et aller dans les montagnes pour « éclairer le pays »…

Toro 7 juillet

. Instructions pour l’établissement de la

division Mermet, et l’envoi des Suisses à Toro…

15 juillet

. La division Mermet est dissoute : son commandant doit se

rendre à Valladolid pour recevoir des instructions…

O

n

joint

une L.S. de Christophe

S

aliceti

à Mermet, commandant les dragons de l’Armée d’Italie, Naples 13 avril 1808.

505.

Charles Maurice de TALLEYRAND

(1754-1838) le grand diplomate. L.S., Paris 24 pluviôse IX (13 février

1801), au citoyen

S

érurier

chargé d’affaires de la République française à Cassel ; 1 page et demie in‑fol.,

vignette et en-tête

Le Ministre des Relations extérieures

.

500/600

L

ettre

diplomatique

relative

au

traité

de

L

unéville

.

Il annonce la signature du traité entre la France et l’Autriche (9 février) et charge Sérurier d’en faire part au

gouvernement près duquel il réside. Il fera « apprécier la modération du gouvernement français qui n’ayant à cœur

que d’opérer promptement le rétablissement de la paix et s’attachant toujours au traité de Campo-Fiormo, n’a cherché

… / …