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B
als
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MÉRODE (C
léo de
).
Ensemble de 3 photographies de la danseuse Cléo de Mérode (1875-1966).
150 / 200€
Cette danseuse était célèbre pour sa beauté reconnue de tous. Formée à l’école de danse de l’Opéra de Paris, elle se
produisit dans ce lieu avant de danser à l’Opéra-Comique et aux Folies Bergère. Elle fut l’égérie de nombreux artistes tels
qu’Alexandre Falguière, Edgar Degas, Jean-Louis Forain ou encore Boldini et fut l’une des premières femmes dont l’image
photographique fit le tour du monde.
Nous avons ici trois portraits :
- WALSEN. Épreuve argentique de l’époque, 160 x120, signée et datée de Darmstadt le 23 mars 1909 par le photographe.
- MANUEL (Henri). Épreuve originale aux sels d’argent, 150 x110, cachet du photographe au verso.
- BLOMBERG (Anton). Stockholm, 1903. Épreuve moderne sur papier kodak ektalue, 220 x165.
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MONTORGUEIL (G
eorges
).
Paris dansant.
Paris : Théophile Belin, 1898. —
Grand in-8, 282x193 : fron-
tispice, (2 ff.), VII, 220pp., (2 ff.), 12 planches, couverture
gaufrée imprimée. Demi-chagrin maroquiné bordeaux, dos
à nerfs orné, premier plat de la couverture conservé (
reliure
moderne
).
400 / 500€
Édition tirée à 200 exemplaires sur papier vélin filigrané au titre du
livre et au nom de l’illustrateur. Elle est ornée de 40 compositions
d’Adolphe Willette gravées en taille-douce par Vigna-Vigneron,
dont une vignette en couleurs sur le titre, 13 bandeaux et 13 culs-
de-lampe en bistre ainsi qu’un frontispice et 12 hors-textes en
couleurs.
Ce panorama des différents types de danse que l’on pratiquait à Paris à la fin du XIX
e
siècle, est divisé en 12 chapitres :
On
dansera. - Le Bal officiel. - Noces et Festins. - Les Bals du 14 Juillet. - Les Bals musettes. - Les Bals masqués. - Les Bals d’Ar-
tistes. - Le Moulin de la Galette. - Le Bal Bullier. - Le Quadrille naturaliste. - Le Jardin de Paris. - La Danse à l’Opéra
.
«Ces chapitres, sans viser à l’érudition ni à l’histoire, sont du moins, puisés aux sources ; ils sont «parlés » par les intéressés,
documentés par les témoins. Le préfet de police, gardien sévère des mœurs, a donné son avis comme Mlle Grille-d’Égout, in-
troductrice du nouveau cancan. L’opinion du «Désossé» a été recueillie comme celle du maître de ballet. Les étoiles de danse
ont été consultées comme les patrons de musettes. L’observation s’est acharnée à deviner jusqu’à l’impression éprouvée, au
bal de l’Élysée, par le chef de l’État, qui fait danser, et le municipal, au bal public, qui surveille la danse — personnages par
fonction silencieux et discrets. De la mosaïque de ces impressions se déduit la méthode à suivre pour l’enchaînement de ces
pages : elle se fonde sur quatre divisions essentielles qui pourraient être dites : les causes vitales de la danse et ses chances
d’éternité. La danse est à la fois, dans la société officielle et le monde une
politesse
. Elle est un
plaisir
dans la rue, à la musette,
aux noces, en carnaval, chez les artistes et les étudiants, et aux fêtes où la charité lui fait la route. Elle est un
moyen
au bal
public, quelques fois un état. En art, elle est un
but
» (pp. VI-VII).
La représentation des différents bals et des différentes danses a été parfaitement reproduite par Adolphe Willette qui offre
dans ses compositions des détails savoureux et parfois humoristiques mais que l’artiste reproduit d’après les observations
qu’il fit dans les différents lieux décrits. Les culs-de-lampe et bandeaux sont purement humoristiques mettant en scène des
angelots dans des situations parfois cocasses.
Exemplaire spécialement imprimé pour l’imprimeur Geny-Gros, comprenant le frontispice en 3 états (premier tirage avant
toutes lettres, en noir avant la lettre et en couleurs), les hors-textes en deux états (en noir avant la lettre et en couleurs) et une
décomposition des couleurs en 4 planches du frontispice.
Rousseurs.
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