|
|
|
|
|
|
|
RESULTATS
TRES BEAUX LIVRES ANCIENS & MANUSCRITS
DROUOT RICHELIEU SALLE 3 - PARIS. VENDREDI 25 JUIN 2004
PIERRE BERGÉ & ASSOCIÉS
***
Éric Buffetaud -
Frédéric Chambre - Antoine Godeau - Raymond de
Nicolay 12, rue Drouot -
75009 PARIS Tél. 33 (0) 1 47 70 90 90
- Fax. 33 (0) 1 47 70 90 01 EXPERT
: Dominique
COURVOISIER Libraire-Expert de la
Bibliothèque nationale de France Librairie Giraud-Badin. 22, rue
Guynemer - 75006 - PARIS Tél. 33 (0) 1 45 48 30 58
- Fax. 33 (0) 1 45 48 44 00 e-mail : giraud-badin@wanadoo.fr
|
Pour être informé gratuitement, par mail sur les prochaines ventes. Cliquez ici. Merci |
|
|
|
|
|
|
Les résultats sont donnés en euros. / The results are given in euros.
59 - HOMANN (Johann Baptista). Atlas. [Nuremberg, vers 1750]. In-folio, basane brune souple, triple filet à froid, dos et tranches lisses (Reliure du XVIIIIe siècle). Bel atlas de l'Europe comprenant 43 cartes doubles de J. B. Homann (1664-1724) gravées en taille-douce et coloriées à l'époque. L'atlas contient une carte avec la mappemonde, suivie de l'Europe, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique, 37 cartes détaillées de l'Europe et une carte représentant la Terre Sainte et la Palestine. Le tout est précédé de 42 pages de texte. Manquent le faux-titre et le titre imprimé. Plusieurs cartes avec déchirures au pli. Travail de vers sur le texte et sur quelques planches. Quelques taches. Reliure usagée. est : 2.500 e Résultat : 2 800 60 - HORACE. Opera. Londres, John Pine, 1733-1737. 2 volumes in-8, maroquin bleu nuit, large dentelle aux petits fers, dos orné sur fond ponctué d'or, pièces rouge-orangé, dentelle intérieure, doublure et gardes de tabis rose, tranches dorées sur marbrure (Reliure de l'époque). UN DES PLUS REMARQUABLES LIVRES GRAVES DU XVIIIe SIECLE, orné de 2 frontispices et de 324 gravures à l'eau-forte : figures, vignettes avec médailles, 27 en-têtes, importants culs-de-lampe et 164 lettrines. L'édition est l'oeuvre de John Pine, lequel, élève de Bernard Picart, était le meilleur graveur anglais de la première moitié du XVIIIe siècle. L'entreprise, extrêmement dispendieuse, a été soutenue par tout le gotha européen, personnages royaux et princiers, membres des universités d'Oxford et de Cambridge, dignitaires du royaume mais aussi de France, Ecosse, Espagne, Hollande, etc. La liste des souscripteurs est gravée dans une splendide anglaise, et ne comprend pas moins de 34 pages. Ce lustre donné par tant de protecteurs éminents explique la condition flatteuse dans laquelle se rencontre généralement ces deux volumes, le plus souvent confiés à des ateliers réputés. EXEMPLAIRE DE PREMIER TIRAGE, REVETU D'UNE BELLE ET FRAICHE RELIURE A DENTELLE AUX PETITS FERS, A STRUCTURE DE FESTONS TRES ORIGINALE. Cité par Cohen (col. 498), il provient des bibliothèques Francis Charmes et Blumenthal (1932, n° 188, reproduction), dans le catalogue duquel la reliure est donnée anglaise. Coiffe supérieure du tome II arrachée, coins émoussés. est : 4.500 e Résultat : 4 700 61 - [HURAULT (Michel, sieur Du Fay)]. Discours sur l'estat de la France. A Chartres, 1591. Petit in-8, veau fauve, triple filet, dos orné, tranches dorées (Capé). EDITION ORIGINALE, RARE. L'auteur, "docte personnage très versé aux affaires de France", était fils de Madeleine de l'Hôpital, fille unique du chancelier de France, qui assura lui-même l'éducation du jeune homme et lui légua sa bibliothèque. Il fut l'ami du Roi de Navarre, qui le nomma ambassadeur puis chancelier. Dans cet ouvrage, rédigé avec modération et exactitude, l'auteur reprend l'histoire de l'époque depuis le début de la Ligue en 1576, dénonce les projets des Guise et du roi d'Espagne, recherche les moyens de rendre la paix à la France et examine la question de la conversion de Henri IV. BEL EXEMPLAIRE, CITE PAR BRUNET (II, col. 755), provenant de la bibliothèque Coste (1854, n° 2014, à Potier). Un mors légèrement fendu. est : 500 e Résultat : 700 62 - JEAN DAMASCENE (Saint). Adversus sanctarum imaginum oppugnatores orationes tres. Venise, Aldus (Paul Manuce), 1554. In-8, maroquin violet à long grain, triple filet, rectangle composé d'une large roulette à froid avec motifs d'angle dorés, dos orné de fleurons dorés et roulettes à froid, tranches dorées (Thouvenin). Renouard, p. 158, n° 2. UNIQUE EDITION ALDINE du traité de saint Jean Damascène, intitulé : Contre les adversaires des saintes images, traduit par Pietro Francesco Zino de Vérone. TRES BEL EXEMPLAIRE ELEGAMMENT RELIE PAR THOUVENIN. De la bibliothèque Sir Abdy (II, 1976, n° 110). est : 1.200 e Résultat : 820 63 - LA FONTAINE. Contes et nouvelles en vers. Amsterdam, 1762. 2 volumes petit in-8, maroquin rouge, filets gras et maigres, dos lisse orné, pièces de titre marron, roulette intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque). EDITION DITE DES " FERMIERS GENERAUX ", ET LE CHEF-D'OEUVRE D'EISEN. Elle est ornée de 2 portraits, celui de La Fontaine d'après Rigaud, celui d'Eisen d'après Vispre et de 80 figures hors texte par Eisen, gravées par Choffard, Baquoy, etc. EXEMPLAIRE DE PREMIER TIRAGE comportant la Jonconde avec les deux personnages supprimés sur les autres états, Le Cas de conscience est découvert, Le Diable de Papefiguière est découvert, Féronde ou le purgatoire sans le bonnet, Le Remède avec le plancher, le lit et les rideaux ornés. Notre exemplaire comporte en outre Le Cocu battu et content, gravé par Longueil et non par Leveau. De la bibliothèque Raymond Linard (ex-libris). Quelques rousseurs. Quelques taches sombres sur les plats. est : 4.000 e Résultat : 4 800 64 - LA FONTAINE (Jean de). Les Amours de Psyché et de Cupidon, avec le poème d'Adonis. Paris, de l'Imprimerie de Didot le jeune, an troisième (1795). In-4, maroquin vert, filets, roulettes et très large bordure dorée d'encadrement, fleuron losangé aux emblèmes de l'amour sur le centre des plats, dos orné, dentelle intérieure, tête dorée, non rogné (Pouget). Somptueuse édition ornée d'un beau portrait gravé par Audouin d'après Rigault et de 8 superbes figures de Moreau le jeune, gravées par Dambrun, Duhamel, Dupréel, de Ghendt, Halbou, Petit et Simonet. EXEMPLAIRE SUR GRAND PAPIER VELIN CONTENANT LES FIGURES EN EPREUVES A L'EAU-FORTE PURE ET AVANT-LA-LETTRE, RELIE SUR BROCHURE. Précieux exemplaire provenant de l'ancienne collection Morel-Vindé, relié depuis, dans une belle reliure décorée de Pouget, portant en guise d'ex-libris, un fragment de l'inscription dorée sur papier moiré de la garde de l'ancienne reliure. Coins frottés. est : 3.000 e Résultat : 2 000 65 - [LE BRETON (A.-F.)]. Pièces originales et procédures du procès, fait à Robert-François Damiens, tant en la prévôté de l'hotel qu'en la cour de parlement. Paris, P.-G. Simon, 1757. In-4, veau écaille, triple filet, armoiries au centre, dos orné avec fer à l'oiseau, tranches rouges (Reliure de l'époque). Première édition de ce recueil de pièces relatives au procès du célèbre scélérat Damiens, recueillies et publiées par le libraire et premier imprimeur du roi A-F. Le Breton. Cet imprimeur est resté célèbre comme le premier imprimeur de l'Encyclopédie en 1751. Exemplaire comprenant la table des matières publiée l'année suivante. EXEMPLAIRE AUX ARMES DE D. DE THOMASSIN, MARQUIS DE SAINT-PAUL (Franche Comté), provenance non répertoriée par Olivier. Cachet ex-libris du XIXe siècle sur le titre de la bibliothèque de l'abbaye S.M. Madeleine de Marseille. De la bibliothèque du comte Godefroy de Montgrand avec ex-libris du XIXe siècle. Rousseurs légères. Charnière supérieure refaite et restaurations aux mors. est : 750 e Résultat : 600 66 - [LE MAISTRE DE SACY (Isaac-Louis)]. Le Deutéronome traduit en françois, avec l'explication du sens littéral & du sens spirituel. Jouxte la copie imprimée à Paris, chez G. Desprez, 1686. In-12, maroquin rouge, double filet, armoiries au centre, dos orné de caissons, tranches dorées (Reliure de l'époque). Seconde édition, publiée la même année que l'originale, quoique l'achevé d'imprimer de cette dernière date du 15 mars 1685. EXEMPLAIRE REGLE, EN BELLE RELIURE AUX ARMES DE LA ROCHEFOUCAULD. Auréole légère sur les plats. est : 750 e Résultat : 850 67 - LONGUS. Les Amours pastorales de Daphnis et Chloé. S.l. (Paris, Quillau), 1718. Petit in-8, maroquin rouge, double filet, large et riche dentelle aux petits fers, avec médaillon quadrilobé aux angles et aux milieux, contenant des fers spéciaux représentant des curs percés couronnés, mains de foi et chien passant, dos finement orné, avec médaillons contenant des curs et poignées de mains, dentelle intérieure, doublure et gardes de tabis bleu, tranches dorées (Reliure de l'époque). RAVISSANTE EDITION dite du Régent, car ce fut le régent Philippe d'Orléans, prince artiste et éclairé qui composa des tableaux inspirés par cette pastorale, qu'il fit ensuite graver par Benoît Audran pour illustrer cette édition. L'illustration comprend un frontispice par Coypel et 28 superbes figures dont 13 doubles. Le Longus du Régent, premier livre français dont l'illustration est due à un peintre, devance d'un an les Fables de La Motte illustrée par Gillot, considéré par Dacier comme le premier livre de peintre français. L'exemplaire est enrichi de la figure des petits pieds, attribuée au comte de Caylus, qui ne fait pas partie du livre ayant été gravée en 1728, mais ajoutée aux bons exemplaires. RAVISSANT EXEMPLAIRE, DANS UNE FINE RELIURE A LARGE DENTELLE COMPRENANT DES FERS EMBLEMATIQUES DE L'AMOUR, DE LA FOI ET DE LA FIDELITE. Dos très légèrement passé. est : 7.500 e Résultat : 6 500 68 - LUCRECE. Della natura delle cose, libri sei, tradotti dal latino in italiano da Alessandro Marchetti. Amsterdam (Paris), 1754. 2 volumes in-8, maroquin rouge, large dentelle composée de rinceaux et petits fers avec motif central losangé de même, dos orné de fleurons, tranches dorées (Reliure de l'époque). BELLE EDITION, dédiée au marquis de Vandières, frère de Madame de Pompadour. Elle est ornée de 2 frontispices, de 2 titres gravés par Lemire, d'après Eisen, de figures de Cochin et Le Lorrain gravées par Aliamet, Lemire, Sornique et Tardieu, de 7 vignettes en tête par Cochin et Eisen, gravées par Baquoy et Chenu, de 5 culs-de-lampe par Cochin, Eisen et Vassé, gravés par Aliamet, Baquoy, Gallimard... Exemplaire enrichi de 2 vignettes en tête et de 2 culs-de-lampe en belles épreuves en tirage à part. EXEMPLAIRE REGLE, REVETU D'UNE TRES BELLE RELIURE A LARGE DENTELLE DE L'EPOQUE. Restaurations aux coins. est : 3.000 e Résultat : 2 800 69 - MANUSCRIT. -TETRAEVANGILE ADAPTE A L'USAGE LITURGIQUE. - MANUSCRIT GREC. - XIE SIECLE. Parchemin. 228 ff. non foliotés + gardes vierges mise en place avec la reliure (2 gardes volantes et 2 gardes collées aux contreplats), 116 x 95 mm (le manuscrit a subi un fort rognage, surtout en tête, comme le montre la disparition partielle de certaines rubriques), 22 longues lignes par page ; justification : 84 x 63 mm. Composition. Dans son état actuel, le volume est composé de 28 cahiers : un quinion préliminaire non chiffré et 27 cahiers portant encore pour la plupart leurs signatures d'origine. La fin du manuscrit manque. Les signatures sont généralement de première main ; elles sont situées dans la marge inférieure vers le pli, à gauche en début de cahier, à droite en fin de cahier. Quelques signatures de seconde main (d'un tracé maladroit), généralement placées à l'intérieur des cahiers. Les quatre évangiles ont été copiés seuls dans un premier temps, puis on a ajouté dans un deuxième temps le cahier initial pour les pièces annexes, ainsi que deux folios entre Matthieu et Marc et deux folios entre Marc et Luc. I10 (f. 1-10), II8-VIII8 (f. 11-66), IX10(8 + 2) deux feuillets ont été ajoutés (f. 67-76), X7(8-1) l'avant-dernier feuillet a été coupé (f. 77-83), XI8-XIII8 (f. 84-107), XIV10(8 + 2) deux feuillets ont été ajoutés (f. 108-117), XV8-XXII8 (f. 118-181), XXIII7(8-1) un feuillet a été supprimé sans lacune textuelle (f. 182-188), XXIV8-XXVIII8 (f. 189-228). Reliure de cuir sur ais de bois comportant sur leur chant une rainure continue. Les tranchefiles hautes et le dos lisse lui confèrent un aspect byzantin. Les trois fers utilisés pour orner les plats sont récents. Pas de traces de fermoir ; dos strié, tranches jaspées, avec vestiges d'une inscription grecque sur la tranche de gouttière. Deux signets de gouttière en cuir placés au niveau des deux miniatures. (XIXe siècle). Le contenu. Nota. Les feuillets n'étant pas chiffrés, nous nous référerons ici aux cahiers. - (Quinion initial non chiffré) : Introduction à l'Évangile et lettre d'Eusèbe de Césarée à Carpianus. Canons d'Eusèbe de Césarée. Liste des képhalaia de l'Évangile de Matthieu. - (cahiers 1-8) : Évangile de Matthieu. - (2 folios ajoutés) : Notice d'édition de l'Évangile de Matthieu. Liste des képhalaia de l'Évangile de Marc. - (cahiers 9-13) : Évangile de Marc. Nota. La perte de l'avant-dernier folio du cahier 10 entraîne une lacune textuelle, de panteV gar jusqu'à auton jusqu'à baiptismouV xestwu (Marc 6, 49 - 7, 8). - Dans le cahier 13, formé d'un ternion complété par deux folios, le bifolio central a été plié à l'envers lors d'une des opérations de reliure, et l'ordre du texte s'en est trouvé bouleversé. - (2 folios ajoutés) : Notice de l'édition de l'Évangile de Marc. Liste des képhalaia de l'Évangile de Luc. - (cahiers 14-22) : Évangile de Luc. Nota. Le cahier 22 est composé de 7 folios. Pas de folios ajoutés. Notice d'édition de l'Évangile de Luc. Liste des képhalaia de l'Évangile de Jean. Note d'édition de l'Évangile de Luc (deuxième copie). - (cahiers 23-27) : Évangile de Jean. Nota. La fin est mutilée : thn doxau hu (sic) dedvikaV moi (Jean 17, 22). Annotations postérieures. Elles sont très rares. Dans la marge supérieure du premier folio, une main peu sûre a daté le manuscrit du IXe siècle : aiwuoV. Le début de l'Évangile de Jean, très effacé, a été repassé par une main grecque du XVIe siècle. Le dernier folio actuel comportait l'indication du total des folios. On ne lit plus que : full (a) (les chiffres sont effacés). La décoration. La décoration de ce manuscrit a été réalisée à deux époques différentes. A) La décoration originelle, selon un style fleuri : o La porte, en tête de Matthieu, avec l'initiale béta. o La Le bandeau rectangulaire, en tête de Marc, avec l'initiale alpha. o La Le bandeau rectangulaire, en tête de Luc, avec l'initiale epsilon. o La Le bandeau rectangulaire, en tête de Jean, avec l'initiale epsilon. o La Les lettres dorées : les titres de chaque Évangile sont en lettres majuscules dorées. De l'or a également été passé sur certaines indications marginales et sur certaines initiales, préalablement rubriquées, dans le corps du texte. B) Les deux portraits des évangélistes, à pleine page, sont postérieurs (XIIIe siècle). Ils n'ont d'ailleurs été peints que lorsqu'il restait un folio vierge ; c'est pourquoi il n'y a pas de portraits de Matthieu et de Luc. o La Portrait de saint Marc assis, plutôt dans la position d'un lecteur que dans celle d'un copiste (sa main ne tient pas de calame, et il n'y a pas de pupitre supportant le modèle à copier ; les quelques mots écrits sur l'Évangile ouvert sont tracés maladroitement, avec une belle faute d'iotacisme). o La Portrait de saint Jean debout et dictant ce qui lui est révélé à son disciple Prochore. est : 50.000 e Résultat : 30 000 70 - MANUSCRIT. - BIBLIA LATINA. - INTERPRETATIONES HEBRAICORUM NOMINUM. - BOLOGNE, vers 1270 Parchemin. [A +] 507 ff. 330 x 205 mm. 2 colonnes (222 x 58 mm) par page. Réglure à la mine de plomb. Réclames dans un petit encadrement dans la marge inf. au verso du dernier feuillet de chaque cahier. - Le f. 52v° est blanc ; seule la moitié de la 1ère colonne de f. 219 est écrite ; f. 250 est monté sur un onglet dont la languette est collée en tête du cahier précédent (au f. 240) ; seule la moitié de la 1ère colonne de f. 398r° est écrite, f. 398v° est blanc ; f. 500r°v° est blanc. - Les gardes sont restées blanches. Composition. De manière générale, les cahiers sont de 12 feuillets, mais son épaisseur est adapté aux exigences propres au manuscrit : Garde, un bifeuillet dont le premier feuillet est collé au contreplat (contregarde sup.) ; I12-III12 (f. 1-36), IV6 (f. 37-42), V10 (f. 43-52), VI12-VII12 (f. 53-76), VIII10 (f. 77-86), IX12-XVII12 (f. 87-194), XVIII14 (f. 195-208), XIX11(12-1) le dernier feuillet a été coupé (f. 209-219), XX10-XXII10 (f. 220-249) et un feuillet découpé à la fin du cahier XIX (f. 250), XXIII12-XXXIII12 (f. 251-382), XXXIV10 (f. 383-392), XXXV6 (f. 393-398), XXXVI12-XXXVII12 (f. 399-422), XXXVIII8-XXXIX8 (f. 423-438), XL12-XLIV12 (f. 439-486), XLV8 (f. 499-506) ; un bifeuillet dont le premier f euillet est chiffré (f. 507) et le second collé au contreplat (contregarde inf.). Reliure. Ais de bois, 4 nerfs doubles passant sur le mors, chasses en tête, en queue et en gouttière. Dos refait. Les tranchefiles ne sont pas fixées aux ais : elles se composent d'un bâti constitué d'un rouleau de peau enveloppé dans une gaine de cuir collée à l'intérieur du dos. Couvrure de veau estampé à froid : cadre de quadruples filets, ficelles et petits fers formant des caissons et dégageant au centre un rectangle orné aux angles de grappes et d'un petit fer répété (fleurettes). Il subsiste 4 cornières aux coins extérieurs, les ombilics ont disparus. 4 fermoirs partant du premier plat, une patte avec agrafe subsiste, 2 contre-agrafes subsistent au second plat (XVe s., fin, Italie du Nord). SUPERBE BIBLE DANS LA VERSION DE SAINT JEROME, ENLUMINEE VERS 1270, COMPLETE ET CONSERVEE DANS UNE RELIURE ITALIENNE DE LA FIN DU XVE SIECLE. Contenu. La Bible, dans la version de saint Jérôme, est complète. Deux cahiers ont été remplacés (il est difficile d'imaginer que, à l'origine, ce manuscrit ne comprenait pas les Psaumes). Ils sont d'une main de la fin du XVe siècle, et leur décoration est contemporaine de la copie (vers 1480). Probablement usées par l'usage, les deux cahiers qui contenaient les psaumes ont été otés et remplacés par une copie exécutée à cette occasion : la façon utilisée pour procéder à cette substitution ne laisse aucun doute ; le début du texte a été effacé, afin de commencer la transcription des psaumes au premier feuillet d'un cahier; le raccordement à la fin tombe aussi très exactement, car le copiste a pris soin de diminuer le module de son écriture tout en essayant d'imiter l'écriture du manuscrit d'origine, sans doute pour atténuer la brutalité du passage d'une main à l'autre. Cette opération a donc entraîné quelques remaniements dans le texte et la structure du volume (voir notamment f. 249-250) et la confection d'une nouvelle reliure. Ce manuscrit est très légèrement mutilé de la fin du texte du Pseudo Jérôme, Liber interpretationis hebraicorum nominum. L'étude de cette Bible latine est fondée sur l'édition de R. Weber (Biblia sacra, op. cit.), sans les prologues pour lesquels on renvoie à l'édition procurée par D. de Bruyne (Préfaces, op. cit.). f. 1-499v : BIBLIA LATINA IUXTA VULGATAM VERSIONEM. Prologus : " Frater Ambrosius ". Pentateuchus. f. 1 : Prol. (Préfaces, Hi 1 : p. 1-7). - f. 3v° : Gn cum prol. (Préfaces, Hi 2 : p. 7-8). - f. 24 : Ex. - f. 40v : Lv. - f. 53 : Nm. - f. 68v : Dt. f. 82 : Ios cum prol. (Préfaces, Hi : p. 22-23). - f. 92 : Idt. - f. 102v : Rt f. 103v : I Sm cum prol. (Préfaces, Hi : p. 24-26). - f. 118v : II Sm. - f. 129v : III Reg. - f. 143 : IV Reg. f. 155v° : I Par cum prol. (Préfaces, Hi 1 : p. 30-31). - f. 166v : II Par. f. 180v : I Esr cum prol. (Préfaces, Hi : p. 32-33). - f. 184v : II Esr. - f. 190 : III Esr. f. 195v : Tb cum prol. (Préfaces, Hi 1 : p. 35). f. 199r : Idt cum prol. (Préfaces, Hi 2 : p. 35). f. 204 : Est cum prol. (Préfaces, Hi 3 et Hi 4 : p. 36). f. 209 : Iob cum prol. (Préfaces, Hi 1 : p. 38-39, et Hi 2 : p. 39). f. 220 : Ps. Libri Salomonis. f. 249v : Prol. (Préfaces, Hi 1 : p. 118 ; Hi 3 : p. 119-120 ; Hi 2 : p. 118-119). - f. 250 : Prv. - f. 258v : Ecl cum prol. (Préfaces, Hi 4 : p. 120). - f. 261v : Ct. f. 263 : Sap cum prol. (Préfaces, Is 2 : p. 121 = Bible de Varèse). f. 269 : Sir cum prol. : " Multorum nobis ". f. 285v : Is cum prol. (Préfaces, Hi : p. 123-125 ; Arg : p. 132). f. 304v : Ier cum prol. (Préfaces, Hi : p. 124 ; Ex commentario S. Hieronymi : p. 128 ; Arg : p. 132). - f. 327 : Lam. - f. 328v : Bar cum prol. (add.) (Préfaces, Per : p. 133). f. 331 : Ez cum prol. (Préfaces, Hi : p. 124-125). f. 350v : Dn cum prol. (Préfaces, Hi : p. 125-126). Liber duodecim prophetarum. f. 359 : Prol. (Préfaces, Hi : p. 135 ; 4 : p. 136). - f. 359 ; Os cum prol. " Osee crebro ". - f. 362 : Ioel cum prol. (Préfaces, 137 ; " Iohel filius Phatuel "). - f. 363 : Am cum prol. (Préfaces, p. 137-138 ; " Amos pastor "). - f. 365v : Abd cum prol. (Préfaces, p. 138 ; " Abdias qui interpretatur "). - f. 366 : Ion cum prol. (Préfaces, p. 138-139, 147 ; " Ionas columba "). - f. 367 : Mi cum prol. (Préfaces, p. 139 ; " Micha demorasti "). - f. 368v : Na cum prol. (Préfaces, 139-140 ; " Naum consolator "). - f. 369v : Hab cum prol. (Préfaces, 140-141 ; " Abacuc luctator fortis "). - f. 371v : So cum prol. (Préfaces, p. 141-142 ; " Sophonias spectator "). - f. 372 : Agg cum prol. (Préfaces, p. 142 ; " Aggeus festivus "). - f. 373 : Za cum prol. (Préfaces, 143 ; " Zaccharias "). - f. 376v : Mal cum prol. (Préfaces, p. 143-144 ; " Malachias "). f. 377v : Mcc cum prol. (Préfaces, Isid. : p. 151). Evangelia. f. 399 : Prol. (Préfaces, Hi 1 : p. 153-155 ; Hi 2 : p. 155-156). - f. 400 : Mt cum prol. (Préfaces, p. 170-171). - f. 413 : Mc cum prol. (Préfaces, p. 171-172). - f. 421v : Lc cum prol. (Préfaces, p. 172). - f. 435 : Io cum prol. (Préfaces, p. 173). Epistulae Pauli apostoli. f. 445v : Prol. (Préfaces, Pel 1 : p. 213-215). - f. 446 : Rm cum prol. (" Romani sunt "). - f. 451v : I Cor cum prol. (" Epistula prima " ; Préfaces, Ma : p. 235). - f. 456v : II Cor cum prol. (" In secunda ad Corinthios " ; Préfaces, Ma : p. 235-236). - f. 460 : Gal cum prol. (Préfaces, Ma : p. 236). - f. 461v : Eph cum prol. (Préfaces, Ma : p. 236). - f. 463 : Phil cum prol. (Préfaces, Ma : p. 236). - f. 464v : Col cum prol. (Préfaces, Ma : p. 236-237). - f. 465v : I Th cum prol. (Préfaces, Ma : p. 237). - f. 466v : II Th cum prol. (Préfaces, Ma : p. 237). - f. 467 : I Tim cum prol. (Préfaces, Ma : p. 237). - f. 468v : II Tim cum prol. (Préfaces, Ma : p. 238). - f. 469v : Tit cum prol. (Préfaces, Ma : p. 238). - f. 470 : Phlm cum prol. (Préfaces, Ma : p. 238). - f. 470v : Hb cum prol. (cf. Préfaces, Pel : p. 253-254). f. 474v : Act cum prol. (Préfaces, Ps-Hieronymus : p. 209-210 ; Mo : p. 209 ; Sp : p. 210). Epistulae catholicae VII. f. 487v : Prol. (" Iacobus, Petrus, Iohannes et Iuda VII epistulas " ; Préfaces, Arg : p. 256). - f. 488 : Iac cum prol. (Préfaces, Hi : p. 255-256). - f. 489 : I Pt cum prol. (Préfaces, p. 256). - f. 490 : II Pt. - f. 491 : I Io cum prol. (Préfaces, p. 256). - f. 492v : II Io cum prol. (Préfaces, p. 256). - f. 493 : III Io cum prol. (Préfaces, p. 256). - f. 493 : Iud cum prol. (Préfaces, p. 257). f. 493v : Apocalypsis Iohannis apostoli cum prol. f. 501-507v : Interpretationis hebrecorum nominum incipientarum per .A. licteras (sic). Inc. : Aaz apprehendens vel apprehensio ; des. : aut consurrectio // - Stegmüller, RB 1688, 1 (Ps Beda Venerabilis), Stegmüller, RB 7708-7709 (Stephanus Langton). - Lambert (B.), Bibliotheca Hieronymiana Manuscripta, t. IIIB (Steenbrugis, 1970), n° 402 (Ps Hieronymiana). - CPL 1384°. Saint Jérôme a compilé un glossaire qui porte cet intitulé. L'auteur de celui-ci demeure inconnu, et l'attribution à Bède le Vénérable ( 732) comme à Étienne Langton ( 1228) reste problématique. Il figure régulièrement à la suite de la Bible, quoique moins fréquemment que le Liber interpretationis hebraicorum nominum de saint Jérôme. Il n'a été édité qu'une seule fois, en 1612 à Cologne, avec les oeuvres de Bède le Vénérable.Le texte est mutilé : il doit manquer un bifeuillet. Notons cependant que, à la vue de la reliure, la lacune paraît être de la dimension d'un cahier. Décoration. LA DECORATION REPOSE UNIQUEMENT SUR LES INITIALES. ELLES SONT DE TROIS SORTES : 1) INITIALES ORNEES, GENERALEMENT SITUEES EN TETE DES PROLOGUES DES PRINCIPALES SECTIONS DE LA BIBLE, AU NOMBRE DE 80 (71 DE PREMIERE MAIN + 9 EXECUTEES VERS 1480). 2) INITIALES HISTORIEES, GENERALEMENT SITUEES EN TETE DES GRANDES SECTIONS DE LA BIBLE, AU NOMBRE DE 73 (72 DE PREMIERE MAIN + 1 EXECUTEE VERS 1480). 3) INITIALES FILIGRANEES EN TETE DES CHAPITRES. LES INITIALES ORNEES ET HISTORIEES OFFRE UN EXCELLENT TEMOIGNAGE DE LA PRODUCTION PICTURALE BOLONAISE DES ANNEES 1270, APOGEE DE CE QU'IL EST CONVENU D'APPELER LE " PREMIER STYLE BOLONAIS ". La peinture est réalisée à la gouache, et est exécutée avec fort peu de coloris : le blanc et l'ocre, le bleu et un rouge orangé ; la gamme des tons est élargie un peu par des mélanges et surtout par la dilution des coloris de base : le peintre obtient ainsi des bleus très profonds et des gris de très belle qualité. Caractéristique de la peinture bolonaise autour de 1270, les lettres sont peintes en blanc sur un fond bleu encadré d'un fin liserais blanc ; à l'intérieur des blancs, les plis sont soulignés d'un ocre très pâle ; la structure des bleus est, quant à elle, animée seulement par les variations de la dilution de la couleur. INITIALES HISTORIEES, certaines avec antennes : f. 1 : Prologus (Jérôme à son pupitre remet un phylactère à un messager) ; f. 4 : Gn (la création répartie en 7 épisodes ; la lettre s'achève dans la marge inf. par une Crucifixion entourée de part et d'autre par un ecclésiastique en buste portant un un livre) ; f. 40v : Lv (Moïse) ; f. 53 : Nm (Dieu parlant à Moïse) ; f. 68v : Dt (Moïse et l'armée d'Israël) ; f. 92 : Idc (la mort de Moïse) ; f. 102v : Rt (Élimélech, son épouse Noémi et leurs deux fils, Mahalion et Chélion) ; f. 104 : I Sm (Elchana en prière en présence de ses deux épouses, Anna et Phénenna) ; f. 118v : II Sm (la mort de Saül) ; f. 129v : III Reg (David au chevet d'Abisag) ; f. 143 : IV Reg (la chute d'Ochozias) ; f. 155v : I Par (les Patriarches) ; f. 166v : II Par (Salomon en prière au Temple) ; f. 180v : I Esr (Cyrus veillant à la reconstruction du Temple) ; f. 184 : II Esr (Néhémie écrivant) ; f. 190 : III Esr (la déposition de l'Arche dans le sanctuaire) ; f. 195v : Tb (Tobie aveuglé par une hirondelle) ; f. 199v : Idt (Judith décapitant Holopherne) ; f. 204 : Est (Esther et Assuérus ; au dessous : Esther ; au dessous : loup aîlé) ; f. 209 : Iob (Job, sa femme et deux de ses trois amis, Eliphaz, Baldad ou Sophar) ; f. 220 : Ps (voir au-dessous) ; f. 250 : Prv (Salomon enseignant) ; f. 259 : Ecl (un moine enseignant et tenant dans sa main un objet rond : une astrolabe ?) ; f. 261v : Ct (la Vierge et l'Enfant) ; f. 263 : Sap (Salomon avec l'épée de la Justice et la balance) ; f. 269v : Sir (Sirach figuré par un clerc) ; f. 286 : Is (le martyr d'Isaïe); f. 305 : Ier (Dieu s'adresse à Jérémie) ; f. 327 : Lam (Jérémie en buste, et la chute de Jérusalem) ; f. 328v : Bar (Baruch écrivant) ; f. 331 : Ez (Ézechiel et le Tétramorphe) ; f. 351 : Dn (Daniel parlant aux lions - un ange) ; f. 359 : Os (Osée et Gomer) ; f. 362 : Ioel (Joël annonçant une ère de prospérité) ; f. 363v : Am (Amos berger) ; f. 365v : Abd (ablution avant le festin) ; f. 366v : Ion (Jonas rejeté par le monstre marin) ; f. 367 : Mi (Michée prononçant son oracle devant le peuple) ; f. 369v : Na (Nahum annonçant la destruction de Ninive) ; f. 370 : Hab (Habacuc transporté par la main de Dieu) ; f. 371v : So (Sophonie annonçant le châtiment divin sur les hommes et les animaux) ; f. 372v : Agg (Zorobabel ordonnant la construction du Temple) ; f. 373v : Za (vision de la femme dans le boisseau) ; f. 376v : Mal (oracle de Malachie sur les offrandes) ; f. 377v : I Mcc (combat de chevaliers) ; f. 400 : Mt (l'arbre de Jessé) ; f. 413 : Mc (saint Marc écrivant et son symbole, le lion) ; f. 421v : Lc (saint Luc) ; f. 435v : Io (saint Jean et son symbole, l'aigle) ; f. 446v : Rm (saint Paul remet un phylactère à un messager) ; f. 451v : Prol. I Cor (saint Paul) ; f. 452 : I Cor (saint Paul en buste) ; f. 456v : Prol. II Cor (saint Paul) ; f. 457 : II Cor (Femme couronnée et nimbée au milieu d'un groupe d'hommes nimbés) ; f. 460 : Gal (saint Paul en buste brandissant une épée) ; f. 461v : Eph (saint Paul remet son épître à un messager) ; f. 463 : Phil (saint Paul remet son épître à un messager) ; f. 464v : Col (saint Paul en prison) ; f. 465v : I Th (saint Paul remet son épître à un messager) ; f. 466v : II Th (saint Paul remet son épître à un messager) ; f. 467v : I Tim (saint Paul en buste) ; f. 468v : II Tim (saint Paul en buste) ; f. 469v : Tit (saint Paul en buste) ; f. 470 : Phlm (saint Paul en buste, une épée à la main) ; f. 470v : Hb (saint Paul une épée à la main, et deux Hébreux) ; f. 474v : Act (saint Pierre en habits épiscopaux) ; f. 488 : Prol. Iac (un personnage implorant); f. 488 : Prol. Iac (saint Jacques en buste) ; f. 488 : Iac (un personnage en buste) ; f. 489v : Pt (saint Pierre en buste, bénissant) ; f. 491 : I Io (saint Jean en buste) ; f. 492v : Prol. II Io (saint Jean en buste) ; f. 493 : Iud (Jude, les pieds posés sur un oiseau). INITIALES ORNEES, certaines avec antennes : ff. 3v (D), 82v (E), 103v (V), 180 (E), 180v (U), 195v (C), 199 (A), 204 (L), 256v (G), 258v (M), 269 (M), 285v (N), 331 (C), 350v (D), 359 (R et O), 362 (S et I), 363 (O et A), 365v (A), 366, S et I), 366v (I), 367 (T et M), 368v (N), 369 (N), 369v (M), 370 (A), 371 (M), 371v (S), 373 (A), 373v (Z), 376v (D et M), 377v (M), 399 (B), 399v (P), 400 (M), 413 (M), 421v (L et Q), 435 (H), 445v (P), 446 (R), 451 (C), 457 (P), 460 (G), 461v (E), 463 (P), 464v (C), 465v (T), 466v (A), 467 (T), 468v (I), 469v (T), 470 (P), 470v (I), 474v (C et L), 487v (I), 489 (S), 490v (S), 491v (R), 492v (S), 493 (G, S et I), 493v (A et A). Les initiales filigranées, situées en tête des chapitres, ont généralement la dimension des colonnes qu'elles longent, mais le filigrane proprement-dit peut gagner les marges supérieures et/ou inférieures si la nécessité se fait sentir (initiales très excentrées ; plusieurs initiales dans la même colonne). Ces initiales sont alternativement bleues et rouges et filigranées dans l'autre couleur ; cependant les initiales rouges sont assez souvent filigranées en bleu et rouge. - À ces initiales, il faut ajouter deux grandes initiales filigranées (qui auraient dû être ornées), f. 24 (H) et 389v (F). Le reste de la décoration exécutée à la fin du XIIIe siècle consiste en titres courants dans la marge supérieure et en une capitulation utilisant, l'un et l'autre, le bleu et le rouge. On notera enfin les rubriques : le texte à l'intention du rubricateur, jamais effacé, figure encore dans les marges, dans une écriture minuscule exécutée avec une plume très fine. ON AJOUTERA ENFIN LA DECORATION DES FEUILLETS DES PSAUMES EFFECTUEE VERS 1480. Elle consiste une grande initiale historiée rose sur fond or : f. 222 (David musicien en buste, sous un ciel très bleu), avec un développement important dans les marges supérieure et intérieure : motifs floraux (bleu, rouge, vert, rose et or) ; le reste de la décoration consiste en initiales peintes en rose sur un fond extérieur or à la feuille et intérieur bleu avec pétales de fleurs : f. 224 (D), 227 (D), 229v (D), 232v (S), 236 (E), 239 (C), 242v (D), 246v (E) et 249 (C) ; au-début des psaumes : en alternance, initiales rouges filigranées en violet et initiales bleues filigranées en rouge. Les initiales des versets sont alternativement rouges et bleues. Origine et provenance. Ce manuscrit a été transcrit pour l'usage d'une communauté de Dominicains, comme le montre l'initiale historiée, f. 4. [f. A :] " Bibliotheca loci Sancti Dominici " : sans aucun doute, les Dominicains de Bologne. Bibliographie. L'étude de ce Bible s'appuie sur l'édition de la Vulgate procurée par Robert WEBER, Biblia sacra iuxta vulgatam versionem, 2e éd., Stuttgart, 1975. - [De Bruyne,] Préfaces de la Bible latine, Namur, 1920. - Biblia sacra iuxta latinam vulgatam versionem ad codicum fidem iussu Pii PP. XI, Rome, publication en cours. - CPL = DEKKERS (E.), Clavis patrum latinorum, editio tertia, Steenbrugis, 1995. - CONTI (A.), La miniatura bolognese. Scuole e botteghe, 1270-1340, Bologna, 1981. - AVRIL (François) et GOUSSET (Marie-Thérèse), avec la collab. de Claudia RABEL, Manuscrits enluminés d'origine italienne, 2 : XIIIe siècle, Paris, 1984 (Bibliothèque nationale. Département des manuscrits. Centre de recherche sur les manuscrits enluminés). est : 150.000 e Résultat : 185 000 71 - MANUSCRIT. - DECRETALIUM D. GREGORII PAPAE IX. Manuscrit d'origine flamande (?), de la fin du XIIIe siècle. Parchemin. 210 ff. répartis en 2 volumes contenant chacun 2 parties foliotées indépendamment : t. I : 68 + 58 ff. ; t. II : 63 + 21 ff. - Dimension : 190 x 142 mm. 2 colonnes par page. 35 lignes par colonne. Réglure à l'encre. Composition. T. I : I12 - X12 (f. 1-68 + 1-52), XI6 (f. 53-58). - T. II : I12 - VII12 (f. 1-63 + 1-21). Initiales peintes en rouge et bleu avec filigranes au début de chaque livre. Les titres et chapitres sont soulignés par des initiales alternativement bleues et rouges. Rubriques. Titres courants. Quelques annotations marginales (XIVe et XVe s.) et interlinéaires (au livre IV). Reliure veau marbré. Dos orné avec pièces de titre. Tranches dorées (XVIIIe s.). Contenu. f. 1 : Gregorius episcopus seruus seruorum Dei, dilectis filiis doctoribus et scolaribus universis Parisius commorantibus salutem et apostolicam benedictionem. Rex pacificus pia miseratione disposuit sibi subditos fore pudicos, pacificos et honestos ; des. : et in scolis, districtius prohibemus, ne quis presumat aliam facere absque speciali auctoritate sedis apostolice [Friedberg, t. II, 1-4]. T. I : [LIBER PRIMUS. TITULUS I]. DE TRINITATE ET FIDE CATHOLICA (: add. in margine). Innocentius III in concilio generali. Firmiter credimus et simpliciter confitemur, quod unus solus est uerus Deus ; des. : compromissum non extenditur in compromittentis heredes, si de ipsis non caueatur ibidem [Friedberg, II, col. 1-238]. LIBER SECUNDUS. [TITULUS I.] DE IUDICIIS. Ex concilia Affricano (sic). De Quoduultdeo Centuriensi episcopo quem, cum aduersarius ipsius eum petiisset ad concilium introduci ; des. : exhibere curetis, eidem de iustitiis suis integre respondere. Ex concilia Maguntino [Friedberg, II, col. 239-448]. T. II : [LIBER TERTIUS. TITULUS I.] DE VITA ET HONESTATE CLERICORUM. Ex concilio Maguntino. Ut laici secus altare, quando sacra misteria celebrantur, stare uel sedere inter clericos non presumant ; des. : nisi ab hiis infra spatium prescriptum destiterint, hoc extendi uolumus et appellatione postposita firmiter obseruari [Friedberg, II, col. 449-660]. [LIBER QUARTUS. TITULUS I.] DE SPONSALIBUS ET MATRIMONIIS. Ex concilio Triburiensi. De Francia quidam nobilem mulierem de Saxonia lege Saxonum duxit in uxorem ; des. : concessa sibi tantum ab apostolo utitur potestate, cum in hiis presertim seculares leges non dedignentur sacros canones imitari [Friedberg, II, col. 661-732]. JOLI MANUSCRIT PORTATIF DES QUATRE PREMIERS LIVRES DES DECRETALES DE GREGOIRE IX. Une décrétale est une réponse donnée par le souverain pontife romain à un point de droit incertain soulevé par un individu (évêque, chanoine, abbé, voire laïque). Cette pratique remonte sans doute au IVe siècle ; son foisonnement d'abord, puis l'affermissement de la toute-puissance pontificale, suscitèrent au milieu du XIIe siècle la composition de collections de décrétales. Leur multiplicité et la caractère privé de la plupart d'entre elles compliquaient le travail des canonistes qui ne disposaient pas d'un recueil comparable au Corpus iuris civilis. Aussi, en 1230, Grégoire IX charge un canoniste dominicain, Raymond de Peñafort, de réunir en un volume l'essentiel des décrétales en éliminant les éléments superflus. Cette compilation, publiée en 1234, revêt pour la première fois un caractère officiel. L'appelation qui prévaut est celle de " Décrétales de Grégoire IX " ; elles comportent 5 livres, 185 titres et quelque 2.000 chapitres. Ce manuscrit se démarque par son format. Les manuscrits des Décrétales étant généralement, comme tous les manuscrits juridiques, de très grand format. Les dimensions du nôtre montrent qu'il a sans doute été exécuté pour un usage individuel. Certaines parties sont abondamment annotées, et de nombreuses maniculae ont été dessinées par son utilisateur pour marquer les passages qui retenaient son attention. Le Ve livre des Décrétales manque. La marge inférieure de quelques feuillets (t. I/2, f. 36 ; t. II, f. 32, 49, 51-52, 57-58) a été coupée. En dépit de cela, ce manuscrit reste dans un très bon état de conservation. Origine et provenance. Rien n'indique l'origine de ce manuscrit, mais il est probable, si l'on en juge d'après ses caractères paléographiques et stylistiques, qu'il a été écrit dans le nord de la France, ou en Flandre occidentale. S'il a jamais porté des marques de provenance, elles ont été soigneusement effacées. Tout ce que l'on peut savoir de sa circulation récente vient d'une note portée dans la seconde moitié du XIXe siècle sur la garde inférieure du premier tome : " il vient de la bibliothèque de feu Mr Scourion, secrétaire de la régence de Bruges et bibliothécaire de la ville. Il a été adjugé le 24 octobre 1840 pour quarante six francs à Mr Anselme Jean van den Bogaerde ". Bibliographie. FRIEDBERG (Aemilius), Corpus iuris canonici. Pars secunda : Decretalium collectiones, Leipzig, 1879, réimpr. Graz, 1959. est : 10.000 e Résultat : 13 700 72 - MANUSCRIT. - LIVRE D'HEURES A L'USAGE DE ROME. BRUGES, VERS 1450 Parchemin. 127 ff. 198 x 145 mm (justification : 126 x 80 mm). Réglure à l'encre rouge. 20 longues lignes par page. Composition. Garde papier : 2 feuillets, le premier est collé au contreplat (contregarde), 127 ff. + 1 (f. 127) ; f. 127 est collé à la garde inf. en papier. Contregarde inf. papier. La reliure est trop serrée pour autoriser une collation des cahiers sans risque pour le volume. Le manuscrit paraît cependant être complet. Reliure. Maroquin olive orné d'un triple encadrement de filets et petits fers dégageant au centre un rectangle dont les angles sont décorés de rinceaux de palmettes. Médaillon central ovale entouré de palmettes. Dos plat orné de palmettes dans un encadrement de fleurettes. Tranches dorées. Traces de rubans-fermoirs. Le petit fer dominant figure une palmette très fine, qui n'est pas sans rappeler celle publiée par Gumuchian (Cat. XII, n° 120, et pl. LXIV) sur une reliure du commencement du XVIIe siècle attribuée à Nicolas Eve. Le contenu 1-6v : Calendrier. f. 7-13v : Hore sancte Trinitatis ad matutinas. - 10v : Missa de sancta Trinitate. f. 14-20 : Incipiunt hore de Sancto Spiritu (20v : blanc). f. 21-30v : Incipiunt hore de sancta Cruce, (f. 21rv) : Ad matutinas. - f. 22rv : Ad primam. - f. 23rv : Ad terciam. - f. 24rv : Ad sextam. - 25rv : Ad nonam. - 26rv : Ad vesperas. - f. 27-30v : Ad completorum f. 31-37v : Missa de nostra domina. f. 38-76v : Incipiunt hore beate Marie virginis [ad usum Romanum]. f. 38-49v : [Ad matutinas.] - f. 50-56v : Ad laudes. - f. 57-59v : Ad primam. - f. 60-62v : Ad terciam. - f. 63-65v : Ad sextam. - f. 66-68v : Ad nonam. - f. 69-73v : Ad vesperas. - f. 74-76v : Ad completorum. f. 77-82v : Incipit officium beate Marie quod dicitur pro totum adventum... - f 82rv: Salve regina. f. 83-95v : Incipiunt septem psalmi penitentiales. - f. 90-93v : litanies. f. 96-122v : Incipiunt vigilie mortuorum [ad usum Romanum]. f. 123-126v : Oratio de sancta Maria. f. 123-124v : O Intemerata (" est michi peccatori "). f. 124v-126v : Oratio. Obsecro te (" michi famulo tuo "). Nota. Ces prières ont été rédigées pour un homme. f. 127 (add.) : [Hymnus ad Christum.] Christe qui lux es et dies // noctis tenebras detegis La liturgie. Les heures et l'office des morts sont à l'usage de Rome. Le calendrier, discontinu, est à l'usage de Bruges : on y trouve toutes les fêtes en rouge. Les autres saints fêtés figurent tous dans le calendrier de Bruges, à l'exception de Basilide, martyr, à la place de saint Ruf, le 12 juin (cf. Wieck, The Book of Hours, op. cit., p. 153-156). Les litanies avancent les noms de Loup, Amand et Donat, de Remi et de Vaast, d'Éloi et de Gilles, et celui, plus inattendu, d'Amalberge. Il ne doit pas s'agir là de l'abbesse de Susteren (dioc. de Roermond, dans le Limbourg hollandais), mais plutôt de l'épouse de Witger, mère de l'évêque de Cambrai Emebert, de sainte de Reinelde et de sainte Gudule : morte à Maubeuge, elle est vénérée à Lobbes et à Binche dans le Hainaut. La décoration. 21 GRANDES PEINTURES ORNENT CE MANUSCRIT : f. 7 : La sainte Trinité. f. 38 : L'Annonciation. f. 14 : La Pentecôte. f. 50 : La Visitation. f. 21 : L'arrestation de Jésus au Jardin des f. 57 : La Nativité. Oliviers. f. 60 : L'Annonce aux bergers. f. 22 : Jésus devant Ponce Pilate. f. 63 : L'Adoration des mages. f. 23 : La Flagellation. f. 66 : La Présentation au Temple. f. 24 : Le Portement de croix. f. 69 : Le Massacre des saints Innocents. f. 25 : La Crucifixion. f. 74 : La Fuite en Égypte. f. 26 : La Descente de croix. f. 77 : Le Couronnement de la Vierge. f. 27 : La Mise au tombeau. f. 83 : Le Christ jugeant. f. 31 : La Vierge et l'Enfant. f. 96 : L'Office des morts. La peinture de ce volume le rattache à l'ensemble de manuscrits attribué au Maître aux rinceaux d'or et à ses continuateurs. Le Maître aux rinceaux d'or doit son nom au décor pourpre rehaussé de rinceaux en filigranes d'or dont il orne le fond de ses peintures. Ce nom prête à confusion, car le procédé a pu être inventé de façon simultanée par des miniaturistes issus de milieux divers, mais il désigne en réalités un groupe d'artisans en activité à Bruges (et peut-être à Gand) entre 1420 et 1450. Cette technique, employée constamment par l'artiste pendant une période de sa production, a été adoptée par ses assistants, ses imitateurs, et s'est répandue dans une aire géographique assez vaste, et non encore délimitée ; elle semble avoir connu un grand succès, en particulier en Flandre occidentale, dans les états ouest de Philippe le Bon, et jusqu'en Angleterre. À Bruges, la production de livres d'heures était alors bien organisée en série et les artisans se servaient de modèles ; cette pratique n'autorisait guère d'innovations, mais elle était parfaitement adaptée à la production de manuscrits soignés destinés à une clientèle fortunée, la nouvelle bourgeoisie locale. Le Maître aux rinceaux d'or se caractérise par des types humains très particuliers. Sa manière est plus picturale que celle du Maître de Guillebert de Metz qui est son contemporain, sa palette est plus affirmée mais sans doute moins nuancée ; il exagère davantage la pupille, et peut ainsi donner de l'intensité au regard. Le Maître aux rinceaux d'or arrive à donner un certain volume aux visages, mais il reproduit sans cesse les mêmes traits, les mêmes expressions : toutes leurs caractéristiques restent identiques (yeux, chevelures, attitudes). Moins original que le Maître de Guillebert de Metz, il est donc plus facile à imiter. Sa manière se retrouve donc dans un grand nombre de livre d'heures qui devaient alors satisfaire le goût des nouveaux mécènes de l'époque. Enfin, les manuscrits qui lui sont attribués ne sont pas très originaux dans la décoration de leurs bordures. Mais son influence sur ses contemporains est énorme. L'influence du Maître des rinceaux d'or sur l'artiste qui a exécutée la peinture de ce manuscrit est évidente. Elle est déjà sensible dans la structure des bordures, avec ses longues tiges naissant au centre de la marge inf. et remontant toute la marge de droite pour aboutir presque au centre de la marge sup. Elle est visible sur les fonds ornés de rinceaux d'or (cf. f. 7, 27, 77, 83). Il s'inspire également des thèmes habituels du Maître aux rinceaux d'or, de sa composition, quand il ne la recopie pas (on comparera les f. 62r, 80r et 93r du n° 53 de Joachim M. Plotzek, Andachtbücher des Mittelalters aus Privatbesitz, op. cit., p. 180-181 avec les f. 31, 27 et 83 de notre manuscrit). Dans la Crucifixion, la composition gauche est presque identique à celle qui figure dans un livre d'heures conservé à la Bibliothèque royale Albert Ier à Bruxelles (ms. 9798, f. 20v°), avec saint Jean soutenant une Vierge éplorée et un sol où repose une tête de mort et des fémurs ; le groupe d'individus situé à droite est plus nombreux, et de la bouche de l'un d'eux sort un philactère (cf. Le siècle d'or de la miniature flamande, op. cit., pl. 14). Notre artiste n'a pas l'habilité du Maître aux rinceaux d'or, ni son originalité. Ce n'est pas, non plus, un coloriste de premier ordre, et sa palette peut sembler parfois un peu pâle. Ses paysages avec, dans le lointain, des villages et châteaux rehaussés à l'encre, ne sont pas sans charme. DEUX TYPES DE BORDURES COHABITENT. La première est constituée de simples tiges noires (encre) avec des petites feuilles à l'or et des fleurettes bleues et rouges. Ce type se trouve sur presque toutes les pages, demi bordures dans les marges sup. et inf. réunies par un filet d'or rehaussé d'un filet bleu ou lie-de-vin dans la marge de gauche. Parfois (f. 10v et 123), les bordures se développent sur les trois côtés (marge sup., marge de gauche et marge inf.), avec un décor très simple (tiges noires et petites feuilles à l'or) dans la marge de gauche. Les peintures jouissent de bordures beaucoup plus amples et colorées : il s'agit d'un décor végétal (sans la moindre présence zoomorphe ou humaine) composé de tiges portant de larges feuilles vertes, bleues, rouges, roses. LE RESTE DE LA DECORATION CONSISTE EN INITIALES, BOUTS DE LIGNES ET RUBRIQUES. Trois types d'initiales émergent : De grandes initiales marquent le début des grandes sections du manuscrit ; elles sont peintes en bleu ou rose rehaussé de blanc sur fond or (à la feuille) orné de rinceaux : C (f. 27, 74), D (f. 7, 14, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 38, 50, 57, 60, 63, 66, 69, 77, 83, 96), I (f. 10v, 31), N (f. 28), O (f. 123), S (f. 17). - Le début des prières et lectures est marqué d'une initiale peinte à l'or sur un fond bleu et rose rehaussé de blanc. - Le début des versets est marqué par une petite initiale alternativement bleue filigranée en rouge ou or filigranée bleu très foncé. Lorsque la page n'a pas de bordure, les filigranes se développent légèrement dans la marge. Les bouts de lignes sont bleu clair et or. BEAU MANUSCRIT, DANS UN TRES BON ETAT DE CONSERVATION, AVEC UNE RICHE DECORATION DUE A UN BON ARTISTE QUI, AU-DELA, MET EN EVIDENCE L'INFLUENCE DU MAITRE AUX RINCEAUX D'OR SUR SES CONTEMPORAINS. HARMONIEUSE RELIURE DECOREE DU XVIIE SIECLE. Provenance. " Ces presans mont esté données par Messire Jacques de Laroux seigneur de 1668 ", suivi d'un paraphe. Ex-libris gravé : " ex libris de Dreuzy ". Bibliographie. WIECK (Roger S.), The Book of Hours in Medieval Art and Life, Londres, 1988. - PLOTZEK (Joachim M.), Andachtbücher des Mittelalters aus Privatbesitz, Köln, 1987. - Le siècle d'or de la miniature flamande. Le mécénat de Philippe le Bon. Exposition organisée à l'occasion du 400e anniversaire de la fondation de la Bibliothèque royale de Philippe II à Bruxelles, le 12 avril 1559 (avec une introduction de L.M.J. DELAISSE) Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, 26 juin - 13 septembre 1959. - COLLA (Virginie), Production de livres d'heures à la fin du Moyen Âge. Étude stylistique et codicologique d'exemplaires décorés par le groupe aux rinceaux d'or et conservés à la Bibliothèque Royale de Belgique, H.A.A., Université Libre de Bruxelles, 1998-1999 [mémoire de maîtrise]. - SMEYERS (Maurits), L'art de la miniature flamande du VIIIe au XVIe siècle, Tournai, La Renaissance du Livre, 1998. - G. DOGAER, Flemish Miniature Painting in the Fifteenth and Sixteenth Centuries, Amsterdam, 1987. est : 40.000 e Résultat : 48 000 73 - MANUSCRIT. - [CARTA EXECUTORIA DE HIDALGUIA]. Don Phelippe por la gracia de Dios Rey de Castilla, de Leon, de Granada, de las Dos Cicillias de Jherusalen, de Portugal, de Navarra, de Granada, de E[spaña]. Grenade, 1584-1596. Petit in-folio, 94 ff., veau fauve, double cadre de larges roulettes en entre-deux, rectangle central entièrement couvert de fers aux motifs feuillagés, oiseaux, feuilles et agneaux, dos orné de fleurons à l'oiseau, attaches de soie, tranches dorées (Reliure de l'époque). TRES BEAU MANUSCRIT SUR PEAU DE VELIN, soigneusement calligraphié en bâtarde espagnole de la fin du XVIe siècle, réglé, et ORNE DE DEUX GRANDES PEINTURES A PLEINE PAGE, finement gouachées, aux tons les plus vifs, sur fond doré, dont la première, à double compartiment, représente sainte Anne, la Vierge et l'enfant Jésus, et au-dessous, en attitude d'adoration, l'impétrant de cette Carta, son épouse et ses enfants ; la seconde peinture représente les armoiries de la maison de Morquecho dans un superbe décor floral et cuirs enroulés, et 30 superbes lettrines ornées richement coloriées avec rehauts d'or.L' UNE D'ELLE CONTIENT UN RAVISSANT PORTRAIT DU ROI PHILIPPE II. Carta executoria de noblesse et confirmation commencée dans la chancellerie de Grenade par Juan de Miranda Morquecho, originaire d'Estepa, devant le notaire royal Gaspar de Azpichueta, en 1584. L'arrêt de maintenue de noblesse a été rendu à Grenade, le 6 janvier 1596, en faveur du docteur Pedro Sanz Morquecho. Les six derniers feuillets contiennent le renouvellement de confirmation aux frères Juan et Cristobal Morquecho de Muxica daté du 15 juin 1601, à Santo-Domingo, Gran Canaria. Le dernier cahier est détaché. Second plat avec quelques piqûres de vers. Dos restauré. Frottements. est : 3.000 e Résultat : 5 600 74 - MANUSCRIT. - AUGUSTIN DES ANGES. Universae Log[icae] compendium Ad.m R[everendi] Patris D[omini] Aug[usti]ni de Ang[eli]s auditore Dom[ini]co Spinosa in Coll[egio] Clem[enti]no. [Rome], Anno 1634. Petit in-8, 125 ff.n.ch., maroquin rouge, triple cadre de deux filets et roulettes, armoiries couronnées au centre avec riche bordure aux petits fers, dos orné de fleurons, roulette intérieure, tranches dorées (Reliure romaine de l'époque). INTERESSANTE THESE DE PHILOSOPHIE LOGIQUE soutenue au célèbre Collège Clémentin de Rome, par Augustin des Anges, devant le docteur Domenico Spinosa. MANUSCRIT INEDIT, UNIQUE ET PRECIEUX, SOIGNEUSEMENT CALLIGRAPHIE à l'encre brune sur papier vergé fin, en cursive scolastique romaine de l'âge classique, très abréviative et d'une grande régularité. Manuscrit calligraphié par au moins trois mains différentes, dont une s'apparentant à l'écriture lettrée. Il comporte des réclames à chaque page ainsi que divers ornements à la plume en forme de fleurons. Titre orné d'un superbe encadrement dessiné à la plume, contenant des fleurs, oiseaux et rinceaux feuillagés avec armoiries soutenues par des angelots d'une ravissante facture. Fondé à Rome en faveur des Esclavons nobles, par le pape Clément VIII (Ippolito Aldobrandini), qui prononça l'absolution d'Henri IV, le Collège Clémentin fut une pépinière de grands savants et théologiens ; il a toujours été dirigé par les clercs réguliers somasques. Clerc régulier somasque, Augustin des Anges est né à Angri dans le royaume de Naples, en 1606. Il enseigna la philosophie et la théologie en divers endroits, notamment à la Sapience à Rome. Ayant rempli diverses fonctions et charges dans son ordre, Augustin fut par la suite élu évêque d'Umbriatico en Calabre. Auteur de plusieurs ouvrages publiés à Rome, il mourut en avril 1681. SUPERBE MANUSCRIT PORTANT LES ARMES DU COLLEGE CLEMENTIN sur le titre et sur les plats. Rousseurs. Titre très habilement doublé. Petit accident à un coin. est : 2.500 e Résultat : 1 800 75 - MANUSCRIT. - TRAITE DE L'AUTORITE du roy dans l'administration de l'Eglise gallicane. S.l.n.d. (Paris, vers 1685). In-4, 234 ff., veau fauve glacé, triple filet, armoiries au centre, dos richement orné, tranches jaspées (Reliure de l'époque). MANUSCRIT IMPORTANT ET CURIEUX, d'une écriture cursive, à l'encre brune, très lisible et homogène du troisième quart du XVIIe siècle sur papier vergé fin. Il est divisé en deux parties, chacune comprenant cinq dissertations, sur l'autorité du pouvoir dans l'administration de l'Eglise : chez les Juifs, chez les empereurs romains, dans la première, seconde et troisième race de rois de France. La seconde partie, divisée aussi en cinq dissertations, comprend : de la conduite de l'Eglise en général et de son partage entre la puissance spirituelle et temporelle, de l'autorité du roi touchant l'administration de la foi, la même dans la discipline que concerne le culte ecclésiastique, les personnes ecclésiastiques et enfin l'autorité du roi touchant les biens de l'Eglise. Cet ouvrage, attribué à Talon, semble être celui qui sortit des presses amstellodamoises, chez Pain, en 1700, sous le titre de Traité de l'autorité des rois touchant l'administration de l'Eglise. Cet ouvrage de droit canonique touchant la puissance ecclésiastique et politique et en partie les démêlés d'Innocent XI avec Louis XIV, tente de redéfinir et affermir la politique législative de ce dernier en faveur de l'Eglise gallicane, face à Rome. EXEMPLAIRE AUX ARMES DE NICOLAS LAMBERT DE THORIGNY (1657-1729), conseiller au Parlement de Paris, et prévôt des marchands de Paris. De la bibliothèque Léon Audé, avec ex-libris gravé de la première moitié du XIXe siècle. Coiffes refaites. est : 750 e Résultat : 850 76 - MANUSCRIT. - LA CROIX (Sieur de). Journal du Sr. de la Croix de l'Ambassade de France à la Porte Otomane. 1ère partie. S.l.n.d. (vers 1676). Petit in-4, 465 pages , maroquin rouge, dos orné à 5 nerfs, large roulette d'encadrement autour des plats, bordée de 2 fines dentelles formées des fleurons et petites fleurs de lis alternés, armes au centre des plats, dentelle intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque). BELLE COPIE MANUSCRITE ELEGAMMENT CALLIGRAPHIEE, avec titre, sous-titre et préface écrits à l'or, et en couleurs. Dans son journal, La Croix relate son retour à la Porte en 1673. La table en tête du volume cite les principaux sujets traités : son retour à Constantinople de l'Ile de Chio, Smirne, Voyage à Andrinople, Galipoli, Hierusalem, Voyage de Pologne, la Cour, Election de Sobieski, des Hongrois, Circoncision des Princes, Peste furieuse La dédicace au roi dévoile les intentions de l'auteur : " Sire, aiant eu l'honneur de servir vingt-cinq années V..M.. à la Porte otomane, de travailler avec succès & votre agrément, a diverses negociations importantes, & de faire plusieurs voïages de Constantinople à la cour de V..M.. a celle de Pologne, en Hongrie, trans-silvanie, & Moscovie ; j'en ai dressé Sire un iournal exact que iai illustré de remarques d'histoire, de geographie, et du gouvernement politique de l'Empire Otoman, duquel ie prens la liberté de vous presenter la premiere partie pleine des temoignages de la haute estime que le G.S. fait de l'amitié de V..M.. par la pre-eminence, et la distinction speciale du tiltre d'empereur, qu'il vous donne " Le Sieur de La Croix était Secrétaire de l'Ambassade de Constantinople sous Mr. de Noittel. Cet ambassadeur de Louis XIV auprès du Sultan Mehemet IV, après 3 semaines de négociations renouvela les capitulations avec la Porte le 5 mai 1673. Les Mémoires de La Croix, qui présentent un texte entièrement différent du présent manuscrit, ont été publiées par Claude Barbin en 1683, 2 volumes in-8 (C. et N. Chahine, Guide du livre orientaliste, n° 2539). Première partie seule, dans une reliure aux armes indéterminées (armes féminines, portant un lion). Le catalogue Peyrefitte donnait ses armes à Madame de Maintenon, provenance peu probable, la pièce d'arme étant bien différente du lion d'hermines couronné des Aubigné. De la bibliothèque Roger Peyrefitte (I, 1976, n° 70). est : 2.500 e Résultat : 2 300 77 - MANUSCRIT. - HISTOIRE DU PALAIS ROYAL ou les amours du roy Louis Le Grand. S.l.n.d. (vers 1690). In-12, 140 ff., veau fauve, double filet à froid, dos orné de caissons à froid, tranches ébarbées (Reliure de la fin du XIXe siècle). PRECIEUSE COPIE MANUSCRITE à l'encre brune sur papier vergé fin, datant du dernier quart du XVIIe siècle, de ce célèbre récit sous forme d'historiette des amours de Louis XIV et de madame de La Vallière. Cet ouvrage fut publié anonymement pour la première fois en Hollande en 1667 ; puis attribué à Bussy-Rabutin, il fut réédité à la suite de l'Histoire amoureuse des Gaules. Le présent manuscrit est suivi de l'Histoire de l'amour feinte du roy pour Madame, développement aux Amours du Palais-Royal, pamphlet dont l'édition fut entièrement achetée et détruite sur l'ordre de Madame. Les autres pièces contenues dans le manuscrit sont : L'Emprisonement de Monsieur de Vardes ; ce texte rapporte l'affaire du duel entre le duc de Saint-Simon, père du célèbre mémorialiste, et le marquis de Vardes (1621-1688) ; celui-ci fut humilié et conduit à la Bastille par ordre de la reine. L'Histoire de madame la comtesse de Soissons, de Mr le comte de Guiche et de Mr le marquis de Vardes, suivie de l'Histoire de Mr le marquis de Vardes relate les intrigues de la comtesse de Soissons, nièce de Mazarin, de son amant le marquis de Vardes et d'Armand de Gramont, comte de Guiche, pour faire disgracier Madame de La Vallière. Ces menées aboutirent à l'éloignement de la cour de la comtesse de Soissons et de ses complices. La dernière pièce contenue dans le manuscrit est le Discour ou sermon prononcé à la vesture de madame de La Vallière par monsieur l'évêque d'Aire au Carmellites (sic) de Paris le 2e jour de juin 1674, discours prononcé par l'abbé de Fromentières lors de la prise d'habit de Madame de La Vallière. On sait donc que Louise de La Vallière se retira du monde à l'âge de 30 ans au couvent des Carmélites du faubourg Saint-Jacques, où elle resta 36 ans avant de mourir en 1710. Charnières en partie fendues. est : 500 e Résultat : 500 78 - MANUSCRIT. - SAUVAL (Henri). Histoire secrette de Sauval. S.l.n.d. (Paris, vers 1690). In-4, 254 ff., veau marbré, triple filet, lis aux angles et armoiries au centre, dos lisse richement orné, tranches rouges (Reliure du XVIIIe siècle). INTERESSANT ET CURIEUX MANUSCRIT à l'encre brune de la fin du XVIIe siècle copié par au moins deux mains différentes, vers 1690, en cursive parisienne d'une parfaite lisibilité sur papier vergé fin. Il contient les Amours des rois de France, connus aussi sous le nom de Mémoires historiques et secrets concernant les amours des rois de France, ou enfin Histoire secrète de Sauval avec détails fort piquants sur l'histoire scandaleuse et galante de la cour. Cet ouvrage a été publié pour la première fois dans un cahier séparé, à la fin du troisième volume de la grande Histoire de Paris publiée en 1724, d'après les papiers de l'un des habitués de l'hôtel de Rambouillet, l'avocat et historien Henri Sauval (1623-1676), l'un des meilleurs auteurs sur les Antiquités de Paris. Le manuscrit comprend quatre autres dissertations des plus curieuses ; la première est intitulée La Chronique scandaleuse de Paris, renfermant des détails historiques sur les filles publiques de la ville depuis les temps les plus reculés ; la pièce suivante est l'Arrest touchant les femmes de mauvaise vie de la rue Baille-hoc près S. Merry, puis une remarquable pièce dont le titre porte De la Verole ou du mal de Naples, qui ne se trouve qu'en partie dans l'ouvrage imprimé de Sauval, et fragmentairement dans l'édition du marquis d'Argens ; enfin, sous forme de lettre à Ménage : Des charretes, des coches, des carosses, des chaises et autres voitures, avec détails historiques sur l'origine de ces moyens de transport. Cette dissertation a servi à composer le chapitre des Antiquités de Paris dans lequel ces mêmes matières sont traitées. RELIURE AUX ARMES NON IDENTIFIEES [De France au bâton péri en barre de gueules]. Manuscrit cité par Gay dans la Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour, aux femmes, au mariage (Paris, 1894, I, 168). De la bibliothèque Guilbert de Pixerécourt (1838, n° 1829). Infimes restaurations à la reliure. est : 1.000 e Résultat : 950 79 - MANUSCRIT. - LEGOUVE (Jean-Baptiste). Aurélie. Tragédie. S.l., 1756. In-4, 97 ff.n.ch., basane marbrée, filet à froid, dos orné, tranches rouges (Reliure de l'époque). PRECIEUX MANUSCRIT à l'encre brune sur papier vergé, réglé, vraisemblablement autographe, avec de très nombreuses corrections, ratures et variantes sur 21 bandes de papier de divers formats et sur tout le long du texte de l'ouvrage. C'EST LA SEULE UVRE DRAMATIQUE PUBLIEE par l'avocat et poète Jean-Baptiste Legouvé (vers 1730-1782), auteur d'une tragédie en cinq actes en vers intitulée Attilie, qui n'a pas eu les honneurs de la scène, mais imprimée en 1750, et rééditée en 1775. D'après une note d'avertissement autographe placée au verso du titre : "Cette pièce est la même que celle qui a été imprimée en 1750 sous le titre d'Attilie, à quelques changemens près qui paroissent lui avoir donné le degré de mérite dont elle étoit susceptible". PRECIEUX VOLUME PROVENANT DE LA BIBLIOTHEQUE SOLEINNE (II, 1844, n° 1908). Dans le catalogue de cette collection il est ainsi présenté : "C'est le manuscrit AUTOGRAPHE de l'auteur, avec de nombreux changements également autographes, mais d'une époque postérieure". De la bibliothèque du vicomte Bastard avec longue note autographe sur un feuillet de garde datée de 1847. Rousseurs uniformes, charnières très légèrement fendues, coins frottés. est : 500 e Résultat : 300 80 - MANUSCRIT. - FAVART (Charles-Simon). Tircis et Doristée. Parodie d'Acis & Galatée. Paris, 1752. (Vers 1780). In-8, 39 ff., maroquin rouge, large dentelle dorée, dos lisse orné, doublure et gardes de tabis bleu, tranches dorées (Reliure de l'époque). CHARMANTE COPIE MANUSCRITE de Tyrcis et Doristée, pastorale en un acte de Favart, publiée pour la première fois en 1752. Ce vaudeville constitue une aimable parodie d'Acis et Galatée de Campistron, jouée par madame Favart et quelques intimes de l'auteur : Mademoiselle Astraudi et MM. Rochard, Carlin et Chanville. Manuscrit exécuté à l'encre brune sur papier vergé vers 1780. Il est orné d'un beau frontispice de style rocaille à la lyre, gravé en taille-douce avec rehauts rouges au pinceau, monté en plein, milieu découpé à fenêtre avec titre à la plume et encre noire, et bordure feuillagée orangée au pochoir, ainsi que sur tout l'ensemble des pages. A la fin on trouve une Table pour le rôle de Tircis. Les soulignages tricolores sur les scènes où intervient le personnage de Tirsis, joué par madame Favart, ainsi que l'élégance de la reliure, plaident pour une appartenance vraisemblable de ce manuscrit à l'épouse de l'auteur. Infimes frottements aux coins. est : 1.200 e Résultat : 700 81 - MARCHAND (Etienne). Voyage autour du monde, pendant les années 1790, 1791, et 1792, par Etienne Marchand, précédé d'une introduction historique ; auquel on a joint des recherches sur les terres australes de Drake, et un examen critique du voyage de Roggeween ; avec cartes et figures : par C. P. Claret Fleurieu. Paris, de l'Imprimerie de la République, An VI (1798) - An VIII (1800). 3 volumes in-4, et un atlas grand in-4, maroquin rouge, large encadrement de roulettes dorées et à froid en entre-deux avec fleurons aux angles, armoiries au centre, dos lisse richement orné de motifs dorés et à froid, doublures et gardes de tabis bleu, tranches dorées (Reliure de l'époque). EDITION ORIGINALE de ce magnifique et important ouvrage contenant le récit du second voyage de circumnavigation du globe par des Français (après Bougainville), réalisé par le navigateur Etienne Marchand (1755-1793) sur le vaisseau Le Solide, et publié par Claret de Fleurieu. L'ouvrage contient un abrégé historique de la découverte progressive de la côte du nord-ouest de l'Amérique, depuis 1537, année où Cortez découvrit par mer la Californie, jusqu'en 1791, époque à laquelle Marchand y aborda. Fleurieu a enrichi l'ouvrage avec les observations suggérées par les suiveurs de Marchand : Vancouver et Robert. Les second et troisième tomes sont exclusivement consacrés aux résultats des observations de latitude et de longitude et surtout à l'histoire naturelle des lieux visités ou découverts, et en particulier à l'ornithologie. L'ouvrage est complété par des recherches sur les îles et le port découverts par Francis Drake dans l'océan austral et un examen critique des relations du voyage autour du monde de Jacob Roggeveen. Le quatrième volume contient des observations sur la division et la nomenclature hydrographiques et l'application du système métrique décimal à la navigation, ainsi que 16 superbes cartes gravées en taille-douce, dont 15 dépliantes et une en bis (n° VI). SOMPTUEUX EXEMPLAIRE EN MAROQUIN, AUX ARMES DE LOUIS-ANTOINE D'ARTOIS, DUC D'ANGOULEME (1775-1844), fils aîné de Charles-Philippe, plus tard Charles X. Il épousa Madame Royale, fille de Louis XVI. Grand amiral de France, en 1830 il abandonna ses droits à la couronne en faveur de son neveu le duc de Bordeaux. De la bibliothèque José M. Rodriguez, avec ex-libris daté 1938. Quelques infimes frottements à la reliure. Petit trou en haut du dos du second volume. est : 12.000 e Résultat : 11 500 82 - MARIVAUX (Pierre-Carlet de). uvres de théâtre. Paris, Duchesne, 1758. 5 volumes. - Les Comédies, jouées sur le théâtre de l'hôtel de Bourgogne, par les comédiens italiens ordinaires du roi. Paris, Briasson, 1732. 2 volumes. - Ensemble 2 ouvrages en 7 volumes grand in-12, veau marbré, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison brunes et rouges, tranches rouges (Reliure de l'époque). Ces deux ouvrages qui se complètent, publiés du vivant de l'auteur, comprennent tout le théâtre de Marivaux, soit les 31 pièces. Le premier volume est orné d'un portrait-frontispice de l'auteur, dessiné par Garand et gravé par Chenu. Petits défauts aux charnières, certaines restaurées. Un mors fendu. est : 1.500 e Résultat : 1 000 83 - MARMONTEL (Jean-François). Poétique françoise. Paris, Lesclapart, libraire, 1763. 2 volumes in-8, maroquin rouge, triple filet, dos richement orné de fers à l'oiseau, roulette intérieure, tranches dorées (Reliure de l'époque). EDITION ORIGINALE de cet important ouvrage de Marmontel dont la publication lui ouvrit les portes de l'Académie. Fleuron sur les titres, gravé par Prévost d'après Cochin. SUPERBE EXEMPLAIRE EN MAROQUIN, ORNE AU DOS D'UN FER A L'OISEAU ATTRIBUE A DEROME. De la bibliothèque Thomas Maitland Dundrennan, avec ex-libris du XIXe siècle. Quelques rousseurs. est : 1.500 e Résultat : 900 84 - MARMONTEL (Jean-François). uvres complettes. Edition revue & corrigée par l'auteur. Paris, chez Née de La Rochelle, 1787 [puis Du Fonds de Née de La Rochelle, chez Merlin, 1812, pour les tomes XI et XII], 1788. 17 volumes. - Nouveaux contes moraux. Paris, J.-B. Garnery, Maradan, et Strasbourg, Levrault, An 9 (1801). 4 tomes en 2 volumes. - uvres posthumes de Marmontel. Imprimées sur le manuscrit autographe de l'auteur. Paris, Xhrouet, Deterville, An XIII, 1805 (1804), 1807. 7 volumes. - Ensemble 26 volumes in-12, maroquin vert à long grain, large roulette encadrant les plats et armoiries au centre, dos lisse très richement orné avec treillis, doublure et gardes de tabis rose, tranches dorées (Bradel). PREMIERE EDITION COLLECTIVE EN PARTIE ORIGINALE ET PREMIERE EDITION DES UVRES POSTHUMES de Marmontel, auteur proche de Voltaire, et collaborateur de l'Encyclopédie. Les Nouveaux contes moraux sont ornés d'un portrait de l'auteur par Tassaert d'après Boilly et de 4 jolies figures gravées par L'Epine d'après Monnet. TRES BEL EXEMPLAIRE EN MAROQUIN SIGNE DE BRADEL, AUX ARMES DE LA DUCHESSE DE BERRY (1798-1870), Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, fille de François Ier, roi des Deux-Siciles et de Marie-Clémentine, archiduchesse d'Autriche. En 1816, elle épousa Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, second fils du futur roi Charles X. Ex-libris gravé de la Bibliothèque du château de Rosny (1837, n° 1121). Infimes rousseurs et petits frottements à quelques coins. est : 4.500 e Résultat : 7 500 85 - MAROT (Jean). Le Magnifique chasteau de Richelieu. S.l.n.d. (vers 1660). - VULSON DE LA COLOMBIERE. Les Portraits des hommes illustres françois qui sont peints dans la gallerie du Palais Cardinal de Richelieu. Paris, Charles de Sercy, Guillaume de Luynes, 1655. 2 ouvrages en un volume in-folio, basane brune mouchetée, double filet, dos orné (Reliure de l'époque). Le premier ouvrage contient 20 planches doubles de plans, élévations et vues du château. Le second, dédié au chancelier Séguier, contient une suite de 26 gravures par François Bignon, d'après Zacharie Heince. Elle reproduit les portraits de personnages illustres de l'histoire de France que Richelieu avait fait peindre par Philippe de Champaigne et Simon Vouet dans la galerie de son Palais-Cardinal, l'actuel Palais-Royal. On y voit représentés Duguesclin, Jeanne d'Arc, le chevalier Bayard, Anne de Montmorency, Henri IV, Marie de Médicis, etc. Rousseurs. Nombreux défauts à la reliure. est : 1.200 e Résultat : 1 300 86 - [MIDDLETON (C.)]. Histoire de Cicéron, tirée de ses écrits et des monumens de son siècle ; avec les preuves & des éclaircissemens. Paris, chez Didot, 1743. 4 volumes. - Lettres de Cicéron à M. Brutus et de Brutus à Cicéron. Ibid., id., 1744. - Ensemble 5 volumes in-12, maroquin rouge, triple filet, armoiries au centre, dos richement orné, tranches dorées sur marbrure (Reliure de l'époque). EDITION ORIGINALE des traductions de l'abbé Prévost. Publié en 1741 et par souscription, l'ouvrage de Middleton, expose avec élégance et précision les principaux événements de l'époque de Cicéron, dans une sorte de fresque où se mêlent questions de philosophie, politique, linguistique et détails biographiques. L'ouvrage est orné d'un frontispice dessiné et gravé par Cochin fils. L'abbé Prévost conserva l'original latin en regard de sa traduction. Exemplaire sur grand papier. SOMPTUEUX EXEMPLAIRE EN BELLE RELIURE AUX ARMES DE LA DUCHESSE DE GRAMONT (1730-1794), Béatrix de Choiseul-Stainville, l'une des plus remarquables femmes bibliophiles d'Ancien Régime. Des bibliothèques Sir Thomas N. Abdy, avec ex-libris du XIXe siècle, Cortlandt F. Bishop (1938, n° 438), et Francis Kettaneh (1980, n° 18). Coiffes restaurées. Infimes craquelures aux charnières du premier volume. est : 2.500 e Résultat : 1 500 87 - [MIRABEAU (Victor Riqueti, marquis de)]. Précis de l'organisation, ou mémoire sur les Etats provinciaux. S.l., Mil sept cent cinquante-huit. 2 parties en un volume in-4, maroquin rouge, triple filet, armoiries au centre, dos finement orné, tranches dorées (Reliure de l'époque). EDITION ORIGINALE de la quatrième partie de l'Ami des hommes, dont le faux-titre portait cette mention : L'ami des hommes. Quatrième partie, et complète en elle-même. EXEMPLAIRE DE QUALITE, AUX ARMES NON IDENTIFIEES. [Partie, au premier semé de lis ; au second, semé d'hermines ; timbrée d'une couronne ducale]. Le titre-frontispice a été anciennement dissocié de l'exemplaire. est : 4.000 e Résultat : 5 500 88 - MISSALE ROMANU(M) nup Ipressum cù multis missis de novo additis. Venise, Luc'Antonio Giunti, 1508. In-folio, peau de truie sur ais de bois richement ornée de multiples roulettes formant encadrement, fleurons et médaillon central estampés en brun, cabochons de laiton ciselés aux angles, fermoirs ouvragés, tranches rouges (Reliure de l'époque). Sander, n° 4797. - P. Camerini, n° 119. TRES BEAU MISSEL ROMAIN sorti des presses vénitiennes de L.A. Giunti le vieux (1457-1538), imprimé en caractères gothiques, rouges et noirs, à deux colonnes. MAGNIFIQUE ET ABONDANTE ILLUSTRATION gravée sur bois comprenant sur le titre un bois montrant un soleil dans un cadran et marque typographique au lis florentin, 2 superbes figures à pleine page dans des encadrements architecturaux, 14 grands et riches encadrements avec figures, et de très nombreuses figures de petit format et lettrines ornées dans le texte. De plus, on trouve sur les marges de nombreux bois gravés avec ornements à la grotesque et figures diverses. EXEMPLAIRE DONT L'ENSEMBLE DE L'ILLUSTRATION A ETE FINEMENT COLORIE A L'EPOQUE. Manquent deux feuillets en tête, non illustrés, contenant les mois de Juin à Septembre du calendrier des saints. Ils ont été remplacés par deux feuillets blancs plus courts de marges. Quelques feuillets restaurés anciennement. Notes manuscrites de l'époque à certains feuillets. Un cabochon du second plat manque. est : 5.000 e Résultat : 8 000 89 - MISSEL DE CHAALONS, à l'usage des laïcs. Imprimé par ordre de monseigneur l'évêque comte de Chaalons, pair de France. Chalons, Seneuze, 1749. Petit in-8, maroquin rouge, large dentelle aux petits fers et fers cintrés avec motifs trilobes sur les angles, armoiries au centre, dos richement orné, tranches dorées (Reliure de l'époque). EXEMPLAIRE DE DEDICACE AUX ARMES D'ANTOINE-CLEVIADUS DE CHOISEUL-BEAUPRE (1707-1774), aumônier du roi, archevêque de Besançon, et cardinal-prêtre. Il fut aussi grand aumônier du roi de Pologne Stanislas et primat de Lorraine. Sur la première garde cette mention manuscrite de l'époque : A Monseigneur. Déchirure au premier feuillet de garde blanc. Coiffes arrachées. est : 500 e Résultat : 650 90 - [MONTREUX (Nicolas de)]. Athlette pastourelle, ou fable bocagere. Par Ollenix du Mont-Sacré gentilhomme du Mayne. Lyon, Jean Veyrat, 1592. In-8, maroquin bleu, triple filet, monogramme en bas du premier plat, dos orné, dentelle intérieure, tranches dorées (Thibaron). BELLE REEDITION LYONNAISE de cette pastorale dramatique signée de l'anagramme de Nicolas de Montreux (1561-1610), dont l'originale parut à Paris en 1585, en même temps que son Premier livre des Bergeries. Poète, auteur dramatique et romancier, N. de Montreux fut le bibliothécaire de l'un des esprits les plus lettrés de son temps, Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercur, qui possédait une bibliothèque riche de plus de dix-huit mille volumes. Cette édition semble être celle de 1591, donnée par le même Jean Veyrat, mais avec un titre de relais. BEL EXEMPLAIRE BIEN RELIE. De la bibliothèque Jules Marsan, avec son superlibris doré sur le premier plat. est : 750 e Résultat : 1 300 91 - MORAND (Louis-Charles). De l'Armée selon la charte, et d'après l'expérience des dernières guerres. Paris, Anselin, 1829. In-8, maroquin rouge à long grain, grands fers composés de rinceaux aux angles et armoiries au centre, dos finement orné, doublure et gardes de tabis bleu, tranches dorées (Reliure de l'époque). EDITION ORIGINALE de cet ouvrage du comte Morand (1758-1832), général sous l'Empire et aide de camp de Napoléon pendant les Cent-Jours. L'ouvrage comprend un tableau dépliant. PRECIEUX EXEMPLAIRE AUX ARMES DE LOUIS-ANTOINE D'ARTOIS, DUC D'ANGOULEME (1775-1844), fils aîné du futur Charles X. Il épousa Madame Royale, fille de Louis XVI en 1799. Grand amiral de France, il prit le titre de dauphin à l'avènement de son père au trône. Insignifiants frottements aux coins. est : 500 e Résultat : 1 000 92 - [MOREL DE CHEDEVILLE (Etienne)]. Alexandre aux Indes, opéra en trois actes. Paris, P. de Lormel, 1783. - La Caravane du Caire, opéra en trois actes. Paris, Ibid., id., 1784. - Panurge, dans l'isle des lanternes, comédie lyrique en trois actes. Ibid., id., 1785. - Ensemble 3 ouvrages en un volume in-4, maroquin rouge, filets gras et maigres, chiffre et couronne de lauriers sur les plats, dos lisse orné, tranches dorées (Reliure de l'époque). EDITIONS ORIGINALES de ces uvres de Morel de Chedeville, auteur dramatique attaché au service du comte d'Artois, puis à celui de Monsieur, frère du roi. Il fut directeur de l'Opéra sous le Consulat. BEL EXEMPLAIRE DE L'AUTEUR, FRAPPE A SON CHIFFRE DORE SUR LES PLATS. Des bibliothèques Althorp (ex-libris du XIXe siècle), et L. Gidel (ex-libris moderne). Infimes frottements à la reliure. est : 1.500 e Résultat : 1 100 |
|