233
- BROUSSIER (Jean-Baptiste, Comte) Général
(1766-1814) - L.S «Broussier» sur une copie de
lordre de mouvement de la Division. Brauneeken le 13
janvier 1810 - «La colonne du Colonel Magle partira
demain 14 de Tauffere pour se porter avec son artillerie
à Mulbach la même journée. Le
Général Alméras se portera avec sa
colonne à Brixen. Le Gal Teste se portera demain avec
sa colonne à Brauneeken où il restera
jusquà nouvel ordre ...» etc. - 1p.in-fol
- TTB, TB texte 300/400
Résultat :
430,
234 - CAVAIGNAC (Jean Baptiste)
Conventionnel (1762-1829) - L.A.S «Cavaignac» en
tant que représentant du Peuple près
larmée des Côtes de Brest, au
Général Desdorides, Ancenis le 3 août
1793 - «Ce nest pas sans surprise,
général, que je vois plusieurs officiers
affublés encore de leur habit blanc et
réfractaires à la loi qui fixe au 13 juin le
jour où ils doivent tous avoir lhabit
national.Je sais que certains dentre eux consultant
plutot leur parcimonie que lobéïssance
quils doivent à la loi, ont
éloigné lépoque fatale
quelle prescrivait; mais je sais aussi que
dautres se plaisent à arborer une couleur
proscrite par le patriotisme ... Que ceux des officiers qui,
au 10 août courant, nauront pas pris
lhabit national seront destitués.»
2pp.in-4 - TTB & SUP texte 400/600
Résultat :
780,
235 - CHARLOT (Hugues, Baron)
Général (1757-1821) - L.S «h.
charlot» à son en-tête imprimé
(avec vignette) en tant que Général de Brigade
commandant la subdivision de Seine & Oise, à Mr
André Capitaine du Génie, Versailles le 9
messidor an 12 (28 juin 1804) - «... je viens
décrire à Monsieur le Préfet en
le sollicitant vivement de vouloir bien donner les ordres
nécéssaires aux employés aux barrieres
pour faire cesser les difficultés que vous y
éprouvez journellement et pour faire reconnaitre la
carte ... qui vous dispense de la taxe aux
barrières.» 1 p.in-4 - TB/SUP 200/300
Résultat :
360,
236 -
CLERMONT-TONNERRE (Gaspard de)
Aide de camp de Joseph
Bonaparte, Pair de
France en 1815, Ministre de la Marine en 1821 et de la
Guerre de 1823 à 1827 (1779-1865) - Ensemble de 7
lettres (ordres de service - 1823/1828) adressées
à Villaret-Joyeuse, Capitaine de vaisseau - TB
500/800 Résultat
: 1050,
237 -
COMMERCE AVEC LES ILES DE
FRANCE & DE BOURBON
- Copie dépoque dune lettre de M. de
Sartine, Ministre de la Marine, à M. Doyard,
Commissaire Général de la marine à
Nantes. Versailles le 13 nov. 1774 - Sur le commerce avec
les îles de France et de Bourbon - 1p.in-fol - TTB
200/300 Résultat
:380,
238 - DANTON (Georges-Jacques)
Homme politique né en 1759. Avocat au Conseil du Roi
de 1785 à 1791, il se prononça pour la
Révolution, fondant en 1790 le club des cordeliers.
Ministre de la Justice après le 10 août 1792,
il laissa saccomplir les massacres de septembre.
Conventionnel montagnard, il sattacha à la
défense nationale, participant à la
création du Tribunal Révolutionnaire et du
Comité de salut public. Evincé de ce dernier
en juillet 1793, il devint le chef des Indulgents, hostiles
à la terreur, et fut guillotiné le 5 avril
1794 (1759-1794) - Pièce entièrement
manuscrite avec superbe et grande vignette du Conseil
Exécutif Provisoire (B & B No 27) signée
«Danton» et certifiée conforme à
loriginal. Paris le 5 septembre 1792. Loi concernant
la Gendarmerie à Cheval de la 29e div. - 2pp.in-fol
avec cachet rouge
«LOUIS
XVI P.L.G.D.DIEU ET P.LLOY CONSTITUTIONNELLE ROY
D.FRANCOIS.» - SUPERBE
6000/8000
Résultat :
6500,
239 - DANTON (Georges-Jacques)
Homme politique (1759-1794) - Signature au tampon en bas
dune LOI imprimée No 2389 du 30 août 1792
portant que les représentants provisoires de la
Commune, les Citoyens de Paris & les
Fédérés ont bien mérité
de la Patrie - 2 pp.in-4 avec cachet rouge
«LOUIS
XVI P.L.G.D.DIEU ET P.LLOY CONSTITUTIONNELLE ROY
D.FRANCOIS.» - TTB
500/700 Résultat
: 420,
241 - DEJEAN
(Jean-François-Aimé, Comte)
Général, Conseiller dEtat,
Sénateur, Ministre, Pair de France (1749-1824) - L.S
«Dejean» à en-tête imprimé
«Le Ministre Directeur de lAdministration de la
Guerre», au Préfet du département de la
Côte dor à Dijon (avec adresse et marque
de franchise «Directeur/de ladon de la
guerre»), Paris le 17 décembre 1807 - Il informe
le Préfet de la nomination du Sieur Guillemin pour
être attaché en qualité de
chirurgien-sous-aide au 9e régt provisoire faiasant
partie du corps dobservation des côtes de
locéan. 1p.in-fol - SUP 200/300
Résultat :
360,
242 - DUGUA (Charles
François Joseph) Général mort de la
fièvre jaune au Cap-Haïtien à
lîle de St Domingue (1744-1802) - Ordre à
en-tête imprimé de lArmée de St
Domingue (avec vignette) signé «Dugua» en
tant que Général de division chef dEtat
Major, au Quartier Général du Cap le 7
thermidor an 10 (26 juillet 1802, 2 mois 1/2 avant sa mort)
- «.. il est accordé au citoyen Joseph Varennes,
.., blessé, porteur dun certificat des
officiers de larmée de retourner en France ..
il sembarquera sur le vaisseau Le Tourville ..» -
1p.in-fol - TB 600/800
Résultat
:600,
244 - HANRIOT (François)
Général. Général de division le
19 septembre 1793. Prit parti pour Robespierre au 9
thermidor (27 juillet) et fut exécuté le 28
juillet (1759-1794) - P.S «hanriot» en tant que
Commandant en Chef de la section armée des Sans
Culottes ci-devant Bataillon de St Nicolas du Chardonnet,
Paris le 23 janvier 1793. Demande des administrateurs des
départements de Police et Garde Nationale pour payer
la somme de 500 Livres au citoyen Hanriot pour les 6
premiers mois de 1792 pour les frais et dépenses
effectuées par les bataillons à raison de 525
citoyens armés. Signées par les
administrateurs et contresigné par Hanriot pour avoir
reçu le montant désigné - 2pp.in-fol
800/1000
Résultat :
700,
245 - JUGEMENT DE LOUIS CAPET -
Décret imprimé de la CONVENTION NATIONALE No
215 du 6 décembre 1792 (Imprimerie Nationale Paris) -
«Article premier - La commission des vingt-quatre, les
comités de législation & de
sûreté générale nommeront chacun
trois membres qui se réuniront à la commission
des douze. II - Cette commission de vingt-un membres
présentera lundi matin, laxte énonciatif
des crimes dont Louis Capet est accusé; ..» etc.
(8 articles) - 3 pp.in-4 - SUP 500/800
Résultat :
450,
246 - LECLERC (Charles
Victor-Emmanuel) Général
français,époux de Pauline Bonaparte, participa
au coup détat du 18 Brumaire. Il commanda
lexpédition de Saint-Domingue contre Toussaint
Louverture, mais y périt de la fièvre jaune.
1772-1802) L.A.S «Leclerc « à son
en-tête et adressée au citoyen Bourbon
préfet maritime au Havre , du Cap le 17 fructidor an
10 (4 Aout 1802). «Jai reçu, citoyen
préfet, votre lettre relative à la famille de
Grappe. cette famille trouvera auprès de moi la
protection à laquelle ont droit tous les
français...». lettre écrite 6 mois
après sa victoire sur Toussaint Louverture et 3 mois
avant sa mort.1p.in-fol - TTB 500/700
Résultat :
700,
247 - MACDONALD
(Etienne-Jacques-Joseph-Alexandre, Duc de Tarente)
Maréchal de France (1765-1840) - L.A.S «Le Mal
Macdonald», à M. le Comte, Figuières le
21 octobre 1811 - «Monsieur le Comte, les expressions
dont se plaint son Excellence ont pris leurs sources dans ce
qui sest passé à loccasion des
diverses sommes dargent dont jai exigé le
versement dans les caisses. Jai été
offensé à mon tour du mystère
quelle men a fait et plus encore de la
réserve. Je pensais que ma conduite antérieure
envers elle méritait plus de la France, cest la
ce qui ma blessé. Mais ce qui a comblé
ma défiance, cest la lecture de plusieurs de
ses arrêtés pris sur les Sels et tabacs, les
denrées coloniales, les licences, les cuirs de Buenos
aires, les domaines et actes qui lèzent
évidemment les intérets du gouvernement et de
larmée. Ils ont détruits ceux que
javais rendus pour leur conservation, votre Excellence
navait ni caractère, ni autorité pour
les abroger. Le silence gardé sur votre
administration dont vous me deviez compte et sur les motifs
qui nous ont porté à prendre ces diverses
mesures à autorisé lopinion que
jai connue et que je conserverais tant quelle ne
sera pas détruite. ...» 2pp.in-4 - SUP & TB
texte 800/1000
Résultat :
950,
248 -
NAPOLEON Ier (Empereur
des français) -
Fragment du
cercueil [ de
lEmpereur Napoléon ]
en acajou (env. 2x3cm)
collé sur une lettre lauthentifiant
avec cachet du
Ministère de la Marine et des Colonies. Paris le 1er
Janvier 1840 - « Moi, soussigné officier de
la Belle-Poule, certifie que le morceau dacajou de
forme plate et carrée qui accompagne cet écrit
appartenait au quatrième cercueil de lEmpereur
Napoléon à Ste Hélène. Ce
quatrième cercueil lors de louverture de la
tombe fut brisé et distribué aux officiers des
deux bâtiments expéditionnaires
daprès lordre de son Altesse Royale
Monseigneur le Prince de Joinville. Jai extrait de mon
lot la parcelle ci-jointe destinée à Monsieur
Prugneaux fondateur et directeur de la Fraternelle,
assurance mutuelle contre lincendie pour la ville de
Paris. .. Je déclare que lexposé
ci-dessus est exact et je lappuie de mon
témoignage.» - 1p.in-4 - SUP 800/1200
Résultat :
19.000,
249 - PACHE (Jean Nicolas) Homme
dEtat, intendant de la Marine à Toulon,
contrôleur des dépenses de la maison du Roi
puis Ministre de la Guerre du 3 octobre 1792 au 4
février 1793 (1746-1823) - L.S «Pache» en
tant que Ministre de la Guerre au Général La
Bourdonnaye (avec adresse et marque de franchise «Mtre
de la guerre»), Paris le 6 décembre 1792.
«Labus dont vous vous plaignez dans votre lettre
du 24 novembre dernier relativement au
dépérissement des boeufs aprovisionés
dans les places du Nord provient uniquement des commissaires
des guerres qui nont pas assez surveillé les
préposés chargés de lentretien et
de la nourriture de ces bestiaux ..» etc.- 2pp.in-4 -
TTB 500/600
Résultat :
500
250 -
ROBESPIERRE (Maximilien
de) dit lIncorruptible (1758-1794)
Conventionnel. Il
instaura le régime de la Terreur et le culte de
lEtre suprême. Guillotiné le même
jour que St Just le 28 juillet 1794 - ST JUST (Louis Antoine
de) Conventionnel. Partisan de Robespierre et du
régime de la terreur (1767-1794) - Pièce
à en-tête imprimé «
EXTRAIT DES
REGISTRES DES ARRETES DU COMITE DE SALUT PUBLIC
» avec TB vignette
emblématique , du 27 germinal an 2 (16 avril 1794)
signé «Robespierre», «St just»,
«BillaudVarenne», «Carnot»,
«c.aPrieur» & «BBarere» - «Le
Comité de Salut Public arrête : Art.1er. En
attendant que les bureaux du ci devant département de
la guerre puissent être transférés dans
les maisons nationales assignées aux
différentescommissions qui se partageront les
détails de la guerre les commissaires membres des
dites commissions se réserverons dans chacune des
maisons actuellement occupées par les bureaux de la
guerre le local qui leur paraitra le plus convenable pour y
établir leur cabine de travail - 2. le local
quils auront choisi, lequel sera réduit au
strict nécéssaire, sera remis à leur
disposotion à compter du 1er floréal prochain
& aussitôt quils y seront installés,
ils en rendront compte au Comité ...»etc.
2pp.in-fol - Petit manque réparé hors du texte
mais superbe document réunissant les signatures de
Robespierre et de St Just 10000/15000
Résultat :
13.500,
Préemption.
251 - REVOLUTION
FRANÇAISE - Ensemble de 50 documents sur la
Révolution dont marques postales, congés
militaires, belles vignettes emblématiques, textes
intéressants, etc. - Bon lot 2500/3000
Résultat
: 3650,
252 -
REVOLUTION FRANÇAISE - 7
Rares plaquettes de la période
révolutionnaire. Imprimées in-8,
: Rapport sur la demande
faite par la Toscane
de rétablir sa
neutralité avec la République Française
(an 3, 11pp.), Circulaire adressée par
Pithou (Evêque du
Calvados) SD (8pp.),
Discours préliminaire au
projet de constitution
pour la Rép.
Française par
Boissy dAnglas
(1795, 63pp.), Plan
dadministration sur les Affaires du Temps (1789,
25pp.), Discours prononcé à la Barre de
lAssemblée Nationale par le procureur
de Seine &
Oise (1792, 8pp.),
Représentation des officiers de la
Sénéchaussée de Lyon (1787, 24pp.),
Opinion de
Lamarque
sur les dangers de la
Patrie (Conseil des Cinq-Cents, 15pp.) Est : 900/1200
Résultat
: 800,
253 -
ST BRIEUC
- Plaquette imprimée de
3 pp.in-4 « REPRESENTATIONS très respectueuses
adressées à Sa MAJESTÉ LEMPEREUR
des Français par les habitants de la ville de St
Brieuc ». A St Brieuc le 29 avril 1815 (imp. Bourel) -
TTB 150/250
Résultat :
240,
254 - VEAUX (Antoine Joseph,
Baron) Général de Brigade (1764-Se suicida en
1817) - Lettre du citoyen Gillot Capitaine du Génie
au général Veaux avec annotation autographe
signée «Pour copie conforme le
Général de Brigade Veaux», Bergun le 23
vendémiaire an 9 (15 octobre 1800) - «Jai
lhonneur de vous prévenir, mon
général, que le 20 du courant je suis
passé la montagne de Cette pour me rendre à
Casaccio, là jappris que le bruit était
général dans le pays que le régiment de
Salis devait semparer de la haute et basse engadine et
sétablir dans tous les villages qui en
dépendent : jy appris aussi quil y avait
à Maloya depuis quatre ou cinq jours deux soldats du
même régiment que lon avait placés
là pour recruter dans les grisons et recevoir les
déserteurs Cisalpins ... Aujourdhui
japprend à Bergun par des voyageurs venant de
Ponté que les ennemis se proposent de passer
lAlbula et de sétablir dans la gorge de
Bergun ..» etc. - 1p.in-fol - TTB & TB texte
400/600 Résultat
: 550,
255 - VENDOME (César de
Bourbon, duc de) Fils naturel légitimé
dHenri IV et de Gabrielle dEstrées
(1594-1665) Il intrigua contre Richelieu et fut
interné à Vincennes (1626-1630) puis
sexila. Revenu en France en 1643, il reçut en
1651 le gouvernement de la Bourgogne - L.A.S «Cesar de
vendome» à Monsieur du Hirel capitaine et
gouverneur de la ville et château de Lamballe (lettre
avec adresse, cote Pothion 2.200F), Annet le 13 octobre 1614
- Lettre concernant les affaires de la Bretagne et notamment
linterdiction de démolir une muraille, la
levée des deniers pour les guets de sa place, les
droits de capitainerie, etc. «2pp.1/2 in-fol - TTB
1000/1200
Résultat :
1380,
256 - VIGNOLLE (Martin, Comte
de) Général (1763-1824) - L.A.S
«Vignolle» en tant que Général de
Division, Chef dEtat Major Général. Au
Quartier Général à Raab le 30 juin 1809
- «Daprès les ordres de S.a.i le Prince
Vice roi, le 25e regiment de chasseurs à cheval
quittera demain la position quil occupe dans
lisle de Baesie sous Raab, lorsquil aura
été remplacé par un régiment de
la Don Montbrun, pour se rendre le même jour à
Wiessburg, et le lendemain deux juillet à
Kitzé où il sera sous les ordres de S.E.le
Général Baraguey dhilliers ...» 1
p.in-4 - TTB 200/300
Résultat :
360,
257 - VIGNOLLE (Martin, Comte
de) Général (1763-1824) - L.A.S
«Vignolle» en tant que Général de
Division, Chef dEtat Major Général,
à un général à Villach le 12
novembre 1809 - «Jai lhonneur de vous
informer que daprès les intentions de S.a.i, le
Général Almeras reçoit lordre
daller prendre le commandement de la division
Broussier qui doit faire partie des troupes que vous
commandez. Il va se rendre à Lientz ...
Daprès les disposition du prince Vierzoi, cette
division ne devrait se porter plus avant , quautant
que, forcé par les mouvemens des tyroliens, vous
jugeriez convenable de la faire mouvoir ...» etc. -
1p.in-fol - TTB & TB texte 200/300
Résultat
: 280,
GUERRE
DE VENDÉE
258 - AFFAIRE DE QUIBERON 1795 -
FAMILLE DE LA GOURNERIE & DE TALHOUËT- Livre de
Eugène de la Gournerie «LES DÉBRIS DE
QUIBERON, souvenirs du désastre de 1795»
à NANTES Librairie Libaros 1886 - In-8 plein chagrin
marine, dos à nerfs et plats ornés de fleurs
de lys dorées. Envoi de lauteur à ses
neveu et nièce (Rare exemplaire de famille enrichi de
lettres autographes reliées dans louvrage, avec
annotations manuscrites par la nièce de lauteur
en fin de volume où elle précise que deux de
ces lettres ont été trouvées par
elle-même «dans la succession de Mlle de la
Gournerie») - Description sommaire des documents
manuscrits : 1/ Lettre autographe dE. de la Gournerie
à son frères Jules de 4pp.in-4 vers 1880
où il lui fournit différents détails
biographiques à propos de lexpédition de
Quiberon et de ses conséquences, notamment au sujet
de leur oncle Louis de Talhouët lune des
victimes. - 2/Lettre autographe signée du
Général Lemoine (participa activement à
la victoire des Républicains à Quiberon sous
le commandement de Hoche où il essaya, sans prendre
trop de risques toutefois, de venir en aide à la
famille de Talhouët dont le fils Louis fut cependant
exécuté) à Mme de la Gournerie
née de Talhouët datée de Paris 1825
«.. Madame, dans la relation de Quiberon, on a
été assez injuste pour me faire une petite
égratignure sans connaître ni ma personne et
encore moins la conduite que jai tenue lors de ces
malheureux évènements ...» 3/
Réponse de Mme de la Gournerie - 4/ Lettre autographe
de la Comtesse de Talhouët (veuve du héros de
Quiberon) avec marque postale «42/NANTES» sans
date (1797) à propos notamment des biens des
émigrés et de la politique gouvernementale
dalors. - 5/ Deux lettres non datées, non
signées certainement dune personne de
lentourage de la famille de Talhouët racontant
certains faits sur les évènements de Quiberon
- SUPERBE 3000/5000
Résultat :
7500,
259 - AFFAIRE DE QUIBERON 1795
- Rapport fait
à la Convention Nationale par TALLIEN
dans la séance du 9
thermidor an 3 (27 juillet 1795) sur la Défaite des
Émigrés à Quiberon - Plaquette
imprimée de 16pp. petit in-4 reliée - SUP
600/1000
Résultat :
1300,
261 - ASSIGNAT - Faux assignat
de 400 livres du 21 novembre 1792 dit «Faux de
Quiberon» ( absence du A devant TARDIEU ) - Etat B/TB,
Rare 800/1200
Résultat :
2000,
262 -
TRAQUE DE CHARETTE -
MARS 1794 - L.A.S
de l'adjudant général Aubertin (l'un des
principaux lieutenants du général HAXO depuis
la reprise de Noirmoutier, celui-ci toujours à la
poursuite de l'insaisissable chef vendéen, lettre
écrite 4 jours seulement avant la rencontre
décisive des Clouzeaux où le
général républicain trouva la mort), en
tant que chef de brigade commandant les forces
républicaines dans l'arrondissement de Machecoul
à en-tête imprimée de l'Armée de
l'Ouest (avec belle vignette imprimée) au citoyen
Vimeux, général divisionnaire commandant
à Nantes. Au quartier général de
Machecoul le 26 ventôse an 2 (16 mars 1794) -
«J'ai reçu mon Général ta
recommandation en faveur du citoyen Soisson, ne doute pas
qu'il ne jouisse de la protection que nous devons tous, dans
ce maudit pays, à un républicain aussi bien
prononcé. J'ignore où est maintenant le
Général Haxo, depuis quinze jours, il est
à la poursuite de l'infâme Charette et de sa
horde vagabonde et fugitive, trois chefs subalternes,
à la forêt de gars (des gâts), sont
tombés sous le feu vengeur des républicains;
les dernières nouvelles de ce Général
m'informoient qu'il étoit aux Blanches Landes, que le
scélérat Charette avoit reçu entre deux
côtes une troisième blessure, qu'il
étoit dans la plus grande détresse, que de 30
voitures qui étoient à sa suite, une vingtaine
étoit tombée en notre pouvoir, dont
quelques-unes portoient leurs blessés, que leur
situation étoit t'elle, que ces gueux
détrempoient la farine dans l'eau pour la cuire
ensuite au feu, sur des thuiles. J'ai bien lieu de croire
que le Général Haxo ne tardera pas de rendre
bon compte de son expédition.» (lettre
citée et reproduite en partie dans l'ouvrage
documentaire de Savary "Guerre des Vendéens et des
Chouans..." Tome 3 page 292, également dans
l'excellente biographie de Charette par Bittard des Portes
"CHARETTE ET LA GUERRE DE VENDEE" page 321) - 2pp.in-fol -
TTB 1800/2400
Résultat :
4800,
263 - ATTAQUE DE NANTES - Lettre
du soldat Toutain adressée au citoyen Vion tailleur
au Havre avec adresse et marque postale
«42/NANTES»), à Nantes le 20 nivôse
an 8 (10 janvier 1800) - «Jemploye un des
premiers instants de convalescence dune longue
maladie, a répondre à votre dernière
qui mest parvenue en son tems la veille de
lattaque de Nantes par les brigands, je fus
rencontré par cinq deux dans des landes
à 6 lieues dici sur la route de Rennes
doù je revenais, ils se sont contentés
de me prendre ma ceinture dans laquelle je rapportais
quelquargent, la nuit suivante ils surprirent la
ville. on tira le canon dalarme à 4 heures du
matin, on se fusilla dans les rues jusquà 5
heures 1/2 que les brigands se retirent. Je fis partie de la
colonie qui les poursuivit et je ne rentrais que 2 heures
après midi accablé de fatigue ..» etc. -
2pp.in-4 - TTB & SUP texte 500/800
Résultat
: 1300,
264 - CHOUANNERIE PENDANT LES
CENT JOURS 1815 - BOISHAMON - Pièce manuscrite
à entête de lArmée de Bretagne, 6e
légion dIlle & Vilaine, signée par
le colonel commandant la dite légion «H. Du
Boishamon» (Henri du Boishamon fit les campagnes de
lémigration à larmée de
Condé, débarqua à Quiberon puis
organisa la Chouannerie dans la région de
Vitré. Il fut chef de division pour la région
de Médréac-St Méen avant de participer
aux évènements de 1815) - Certificat pour un
jeune sous-lieutenant de 15 ans «.. qui sest
toujours conduit avec honneur pendant quil a servi
sous nos ordres ..». A St Méen le 1er octobre
1815 - 1p.in-4 - TB 500/800
Résultat
: 1500,
266
- SAPINAUD DE LA RAIRIE
(Charles-Henri-Félicité, de)
Général en Chef
de lArmée Vendéenne, commandeur de Saint
Louis, chevalier de la Légion dhonneur,
député du département de la
Vendée de 1822 à 1827, Pair de France
(1760-1829) - L.S «De Sapinaud gal en chef»
à Mr le Général Travot, le 10 juillet
1815. «Tout est changé, le roi est rentré
dans sa capitale, la bannière des Lys flote sur
toutes les communes de la France; ladresse du
souverain légitime aux français datée
de Cambray le 28 du mois dernier, présente une
garantie à tous il tend les bras à ses enfants
égarés et nexcepte du pardon
général que les grands coupables, encore ne
veut il pasles livrer lui-même à la vengeance
des lois, puisquil laisse ce soin aux deux chambres.
Il nexiste plus dautre gouvernement que le sien,
je pense que vous vous empresserez de le reconnaitre et que
vous retirerez de notre pays les colonnes qui le parcourent.
il ny a plus de raison pour que vos troupes se
mêlent de la police dans ces contrées : leur
présence au contraire ne peut quy exciter des
troubles et occasionner des malheurs partiels quil est
facile déviter. Jai trop bonne opinion de
votre loyauté pour croire que vous veuilliez
persister à tenir une cause que la raison, la justice
et la volontée nationale repoussent. attendons chacun
dans nos positions les ordres du roi et ne mettons pas notre
volonté à la place de la sienne. Maintenez
lordre dans les villes que vous occupez, je me charge
de le maintenir dans le bocage de la vendée. Ralions
nous tous au drapeau sans tache, ne formons plus quune
famille et proscrivons la cocarde tricolore signal des
troubles qui agitent la France depuis 25 (ans). en agissant
nous acquérerons des droits à la bienveillance
du meilleur des Rois.» 2pp.in-4 - TB/SUP &
DE LA PLUS
GRANDE RARETE 6000/8000
Résultat
: 9300,
CORRESPONDANCES
DE LE FIZELIER OFFICIER SOUS LA REVOLUTION &
LEMPIRE
Résultat :
Ensemble des lettres :
9800,
267 Correspondance privée
de 17 lettres du sieur Le Fizelier lieutenant en 1795 et
chef de bataillon en 1813 (il était alors au 16e
régiment provisoire du 6e bataillon du corps
darmée du Maréchal Marmont à
Jugesheim en Allemagne). Tous les textes, dune
écriture lisible, sont dun grand
intérêt historique et retrace
létonnant parcours de ce militaire sur quinze
années entre 1795 et 1810 dont le récit est
dune grande puissance évocatrice. En effet,
parti de lArmée du Nord en 1795, il arrive
à lArmée du Portugal en 1810 (puis
à la Grande Armée en Allemagne en 1813)
après être passé à
lArmée de Hollande en 1798, à Vevey en
Suisse en 1800 pour passer le mont St Bernard et arriver
à lArmée dItalie la même
année, de nouveau à lArmée de
Hollande en 1806, puis à la Grande Armée en
1807 notamment à Königsberg où il fait un
témoignage poignant de la bataille de Friedland,
repart à lArmée du Rhin en 1809,
à lArmée dAllemagne la même
année et à lArmée dEspagne
en 1810. Ces lettres, avec adresse, sont envoyées en
port dû à un de ses frères à
Ernée (Mayenne) et portent toutes une marque postale
darmée (dont certaines rares).
1/ ROTTERDAM (Hollande) - 13
prairial an 3 (13 juin 1795) - «DON G ARMS DU
NORD» en noir Lettre familiale où il parle des
guerres de Vendée et de la soumission
générale des chouans. .. «les feuilles de
Paris que jai lu ce matin qui, au contraire, font
craindre que la guerre de la Vendée se reproduise. Il
y a long-tems que lon soupçonnait
lhypocrisie de Charette ...» (2pp.1/2
in-4)
2/ MIDDELBURG (Hollande) - 28
ventôse an 5 (18 mars 1797) - «DON C ARMS DU
NORD» en rouge Texte familial «... je ne
reçois plus depuis 5 à 6 mois aucune lettre de
mon co-jumeau ...» (1p.1/2 in-4)
3/ MIDDELBURG (Hollande) - 28
vendémiaire an 6 (19 oct 1797) - «DON C / ARM.
DU NORD» en rouge Lettre familiale et militaire dans
laquelle il raconte les difficultés pour un
lieutenant de vivre honnêtement et correctement et
où il fait le récit des évenements
présents «... quand à nous, nous sommes
confinés dans notre île, peut-être pour
la vie, qui ny est jamais longue ... la flotte
hollandaise vient dêtre battue en nos parages
par les anglais qui sont définitivement les
maîtres sur la mer ...» (1p.1/2
in-4)
4/ BERG-OP-ZOOM (Hollande) - 29
ventôse an 6 (19/3/1798) - «DON A HOLLANDE /
TROUPES FOISES» rouge Lettre familiale. (1p.1/4
in-4)
5/ BERG-OP-ZOOM (Hollande) - 6
floréal an 6 (20/4/1798) - «DON A HOLLANDE /
TROUPES FOISES» en rouge «... tu ma dit
quelques fois chaque état a ses peines;
doù le mien, il ne faut pas compter pour rien
celle dessuyer les caprices dune infinité
de chefs dont quelques uns ignorants et grossiers,
gonflés et néanmoins surpris de leur nouvel
état prennent des tons insupportables avec leurs
subordonnés ... Je tassure quune place de
lieutenant procure de quoi vivre et shabiller et pas
un sus au delà ... aujourdhui le
général en chef nous a passé en revue,
deux canonniers, en enfonçant la garyouche dans le
canon ont été emportés par la
mal-adresse de celui qui devait boucher la lumière et
qui ne la pas fait; le coup est parti et a mis ces
deux pauvres hommes comme des chiffons, cétait
des hollandais, il faut moins sen étonner et
sen fâcher ...» (2pp. in-4)
6/ VEVEY (Suisse) - 2 prairial
an 8 (28 mai 1800) - «VeVey» en noir Il
sapprête à passer à
lArmée dItalie et fait le récit de
son voyage sur les bords du lac de Génêve.
«... nous allons à marche forcée en
Italie; dans trois jours nous passerons le fameux mont St
Bernard, le plus haut et le plus difficile de tous
après le mont Blanc; quoiquil ne faille que
quatre heures pour le gravir, on nous fait prendre pour six
jours de biscuits dans la crainte dêtre
arrêté par les neiges qui tombent en tous temps
... quand nous auront effectué ce passage, je
técrirais et te marquerais en même temps
où nous devons être destinés en Italie
quoiquil soit probable que ce soit pour
débloquer gênes; notre demi brigade est
maintenant si faible que je craint quelle ait de la
peine à soutenir la réputation quelle
sest aquise ...» (2p.1/2 in-4)
7/ CARPI (Italie) - 8 thermidor
an 8 (28 juillet 1800) - «ARMEE DITALIE / IERE
DIVON» en noir Lettre dans laquelle il parle de
larchitecture et de lart italien «... une
statue grandeur nature représentant saint
Sébastien écorché, laquelle est aussi
en marbre. on voit les muscles, les veines, les
artères. la peau est pendante par derrière et
fait pour ainsi dire une autre statue ... il faut être
anatomiste pour apprécier la valeur de ce chef
doeuvre de sculpture, dont les anglais ont offerts
deux millions sterlings ... Les promenades publiques sont
belles et bien fréquentées; il est du ton
dy aller en voiture, surtout les dames, voila ce qui
ma le moins plus. Larmistice est finalement
conclue au Rhin; depuis trois à quatre jours, le
bruit court que les autrichiens évacuent mantoue et
ferrare ...» (1p.in-folio)
8/ CANETTO (Italie) - 20
fructidor an 8 (7 sept 1800) - «ARMEE DITALIE /
IERE DIVON» en noir «... demain larmistice
sera rompue, nous avons quitté Carpi et nous sommes
venus occuper une nouvelle ligne dans le mantouan entre
crémone et mantoue. les autrichiens qui
étaient sur la chiesa qui nous sépare
davec eux, se sont retirés dans mantoue et les
environs, je ne sais pas encore si nous les attaquerons ...
les autrichiens ne sont pas très forts; beaucoup sont
malades. Nous ne désespérons pas de les battre
encore comme il faut; mais à quoi sert de se
sacrifier quand la paix ne doit jamais venir ? Qui diable se
serait imaginé que nos victoires neussent pas
été suffisantes pour lobtenir ? Que
faudrait-il donc faire ? Y passer tous les uns après
les autres; voilà notre perspective ! Notre sort
nest-il pas à envier ? Pour mon compte je
men f... et je prend mon parti de belle grâce
... Armée dItalie division du Gal Miolis ou
Miaulis ou Miollis à lArmée»
(2pp.in-folio)
9/ ARNHEM (Hollande) - 4
août 1806 - «DON C. HOLLANDE / TROUPES FSES»
en rouge Après sêtre faché avec
son jeune frère, il reprend la correspondance.
«... comme tu as pu lapprendre par les journaux
nous ne sommes plus que deux régiments
français dans la hollande, le 65e et le notre
occupant les garnisons de la province de Gueldu ...
aujourdhui il faut filer doux avec nous, le roi de
prusse tout comme les autres avec ses belles troupes de
parade et ses 80 beaux escadrons de cavalerie que le pauvre
petit roi de Suède a lair dintimider ...
le roi Louis [frère de Naoléon]
accueilli très froidement à son arrivée
à la Haye, a déjà gagné tous les
coeurs, le choix quil a fait des hommes en place, sa
simplicité, léconomie quil apporte
dans toutes les branches dadministration, enfin la
confiance quil témoigne aux hollandais, lui ont
valu lamitié et lestime de tout le monde
... à présent ils lui préparent une
superbe fête pour son couronnement ...» (1p.1/4
in-4)
10/ PASSEVALK - 5 mai 1807 -
«No 24 / GRANDE ARMEE» en rouge En parlant
dune lettre reçue «... que je nai
reçue quhier, et décachetée,
mest parvenue après avoir été
prisonnière de guerre par les suédois qui ont
fait main basse sur tout un courrier ... tu aura sans doute
appris par les journaux ce qui sest passé entre
notre 8e corps et les suédois, la levée du
siège de Stahfend, notre petite retraite, la
conquête dune vingtaine de lieux de pays dans la
poméranie prussienne par les suédois, leur
fuite quand nous sommes revenus, leur rentrée dans
leurs provinces, quils nont pu faire quen
nous abandonnant de bonnes positions, quelques prises de
canons et quelques centaines de prisonniers. Enfin
larmistice quils ont conclu avec nous le
lendemain ... Nous recevons lordre de quitter le 8e
corps et daller en Pologne ...Pendant 2 mois ..
jai toujours été au quartier
général de M. le Maréchal Mortier,
jétais à sa table, et comme tu peux le
croire, une table de maréchal nest pas mauvaise
..» (2pp.in-4)
11/ CAMP DE TILSIT (Prusse) - 24
juin 1807 - «No 26 / GRANDE ARMEE» en noir
Emouvant texte sur les batailles de Herlsberg et de
Friedland. (2pp.in-4 texte difficile à lire : encre
faible) 12/ KONIGSBERG (Port de la mer Baltique) - 2 juillet
1807 - «No 83 / GRANDE ARMEE» rouge (TRES
RARE)
«... si les gazettes se
sont tues sur le compte du Regt à loccasion de
la petite bataille contre les suédois, cette fois, je
crois quelles le mettront au rang de ceux qui seront
cités le plus avantageusement parcequil a prit
la bonne part à la bataille décisive de
Friedland bien quil ne fut composé que de
conscrits; enfin il a soutenu son ancienne réputation
en rivalisant avec ceux qui ont fait la meilleure
contenance. Dix jours après la bataille de Friedland,
cest à dire aussitôt que jen ai pu
apprendre les résultas qui se développaient
chaque jour et sur des points forts éloignés
du centre où nous étions ...». En parlant
de son régiment «... après la petite
affaire contre les suédois il quitta le 8eme corps et
vint sous les ordres du maréchal Lefèbvre
à Dantzig ... le régiment a seulement
été spectateur à goedstadfet, à
heilsberg mais à Friedland il sest battu
pendant plus de 15 heures, il ya eu 645 hommes tués
ou blessés dont 26 officiers; sur 18 capitaines, 14
sont tombés, 8 sont morts ... je nai pas la
moindre égratignure, jen ai été
quitte pour avoir été deux fois couvert de
cervelle des malheureux qui tombaient à mes
côtés ... comme jai eu la
décoration [Légion dHonneur] le
jour dune revue de lEmpereur, notre
général de brigade a demandé et fait
demander pour moi par M. le maréchal Lannes une place
dans la garde Impériale. Je ne sais encore si je
lobtiendrais, je la préfererais à une
place de chef de bataillon ... jétais à
Tilsit quand lEmpereur Alexandre est venu se confier
au notre au milieu de son armée. La première
entrevue à eu lieu sur un radeau au milieu de la
rivière ...». Le texte continue aussi
passionnant (3 pp. in-4)
13/ GLOGAU (Prusse) - 2 mars
1809 - «No 16 / ARM. DU RHIN» en rouge
Après avoir été 10 mois sans
écrire «... je sais, au contraire que jai
mal fait dattendre la réponse, et même 2
de mon jumeau, ... je commande mon bataillon, mais
cest quand le chef ou un capitaine plus ancien que moi
en sont absents; le régiment est bien en
Silésie ...» (2pp.in-4)
14/ INGOLSTADT (Bavière)
- 24 avril 1809 - «BAUGAL / ARM. DU RHIN» en rouge
«Dans la première affaire sérieuse
quil y a eu avec les autrichiens, jai
été, mon cher ami, blessé à la
jambe gauche dun coup de feu; la balle mest
entré dans le gras de cette jambe et bien quon
mait fait deux incisions pour dilatter la plaie on
na pas trouvé la balle ... on se bat tous les
jours avec avantage, les journaux te parleront de nos
succés. Les autrichiens sont nombreux mais ce sont de
jeunes troupes quon battra infailliblement ...
cest à 3 ou 4 lieues de Ratisbonne que
jai été blessé ... 3e corps Don
St Hilaire à larmée
dAllemagne» (1p.in-4)
15/ AUGSBOURG (Bavière) -
8 juin 1809 - «No 17 ARM. DALLEMAGNE» en
rouge «... je nai pas été
aussitôt guéri que je lespérais
... jai ainsi que tous les autres blessés,
quitté Ingolstadt quand larmée est
allée en avant ... comme je lai marqué,
je ne serai ni estropié ni même boiteux ... je
pourrai être guéri dans 15 jours, je le
désire dautant plus que je sais que les absents
on presque toujours tort. Après la bataille de
Ratisbonne, les deux plus anciens capitaines de regt ont
été fait lun chef de Bon, lautre
baron avec 4000 f. de rente, le troisième plus ancien
a eu à la bataille sa feuille de route pour
lautre monde sil y en a un; si tu avais connu
ces trois camarades tu conviendrais avec moi que le premier
et le troisième ont ce quils méritent,
quant au second ......... je ne dois pas craindre
décrire ce que jen pense, car il
nest pas capable de le lire... la division fait partie
du 2ème corps darmées dont le
général Oudinot a prit le commandement
après la mort du maréchal Lannes ...»
(1p.1/2)
16/ SALAMANQUE (Espagne) - 4 mai
1810 - «No 6 / BAU PRINCIPAL / ARM.
DESPAGNE» en rouge «... je suis
arrivé ici le 21 mars, et depuis que jai mis le
pied en Espagne le 27 février, je suis accablé
de douleurs rumatismales ... jai fait trop
defforts pour me rendre ici où était ma
destination, jaurais dû marrêter les
premiers jours, et ne pas augmenter ma maladie par trois
semaines de marche ...». Il parle ensuite de
lEspagne et des espagnols en concluant quils ne
sont pas si terribles que ça. «82eme regt div.du
Gal Loison» (3pp.in-4)
17/ CAMP DALMIDA
(Portugal) - 30 août 1810 - «No 2 / ARM. DE
PORTUGAL» en rouge «.. il ya bientôt un an,
mon cher ami, que je nai reçu de lettres de toi
... il y 10 jours que jai rejoint et me suis
trouvé au siège de cette malheureuse ville
dAlméda qui datera par une explosion dun
magasin de poudre qui quoique à lépreuve
de la bombe à sauté le premier jour du
bombardement et a détruit en un instant toute une
ville et les 2 tiers de la population. Je
nétais quà demi portée de
canon quand je vis cet affreux spectacle qui était
une horreur ... au 82e, 3Don 6eme corps armée du
Portugal.» Exceptionnel ensemble de 17 lettres
(états divers, certaines consolidées aux plis)
avec marques dArmées en qualité
Moyen/B/TB (cote environ 28.000F) 9000/12000
Résultat total
: 9800,
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