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A ) L'imprimerie clandestine de 1793 à 1795 des guerres de Vendée. B ) Guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique 1778-1782 C ) L'Autrichienne en goguettes ou l'orgie royale. 1789 D ) Lettre de M*** A M. D*** Au sujet de la noblesse commerçante, 1756.
Ce rare pamphlet est attribué, à François-Marie Mayeur, dit de Saint-Paul. Acteur et auteur dramatique français, né à Paris sur la paroisse de Saint-Paul, le 6 juin 1758. En 1789, il émigre vers les Etats-Unis d'Amérique pour fuir ses créanciers, et pour se soustraire aux ressentiments soulevés par la publication de libelles qu'on lui attribuait. Il rentre en France en 1795. En 1801, il est nommé à la direction du théatre de la Gaiétè, à Paris. Il meurt, le 18 décembre 1818. |
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Pamphlet à caractère obscéne et pornographique contre Marie-Antoinette et LouisXVI. Les personages de cet "Opéra proverbe" sont : Louis XVI, la Reine, le comte d'Artois, la Duchesse de Polignac et les gardes du corps. La scéne se passe dans les petits appartements. |
L'IMPRIMERIE, CLANDESTINE et AMBULANTE des GUERRES de VENDEE (1793-1795)
_________________________________________ Extrait de l'ouvrage. "Pasquier et Dauphin - Imprimeurs et libraires de l'Anjou, Angers, 1932". Le 11 décembre 1547, Henri II publia un édit, obligeant les imprimeurs à apposer leurs nom et surnom au commencement de tout livre ; Charles IX, en 1566, les astreignit à ajouter le nom de leur "demourance" ; enfin, une ordonnance de 1618 interdit aux auteurs et correcteurs d'avoir ni imprimerie, ni presse dans leur maison ou ailleurs ; et, dans la suite, cette défense fut étendue à toute personne, de quelque qualité et condition qu'elle fût. Malgré ces règlements, des presses se montèrent en des maisons privées, soit pour procurer un amusement à des amateurs qui avaient le goût des procédés typographiques, soit pour publier des opuscules, pamphlets et journaux auxquels l'autorité religieuse ou le pouvoir civil n'aurait pas donné la permission de paraître. _____________ Le lendemain de la prise de Fontenay-Le-Comte, le 26 mai 1793, les chefs royalistes rédigèrent une proclamation aux habitants, intitulée "Adresse aux Français" ; elle avait été imprimée par Pierre-Aimé Elies, de Niort, compositeur à Fontenay, chez Cochon-Chambonneau ; aussitôt après, Elies reçut l'ordre d'emballer, chez cet imprimeur et son collègue Testard, la collection des caractères, deux presses et le reste du matériel, qui devaient servir à monter un atelier à Châtillon-sur-Sèvre, auprès du conseil supérieur ; Elies avait promis de suivre le convoi, mais il réussit à s'enfuir ; seuls restaient deux de ses camarades qui avaient été également requis par les commandants généraux ; il fallait se procurer d'autres imprimeurs. C'est alors que s'offrit Pierre Chambart. Né le 13 août 1760, à Juigné-sur-Loire, près d'Angers, Chambart d'abord apprenti dans cette ville, puis compagnon à Nantes, était revenu à Angers, pour se marié. En juin 1793, les Vendéens entraient victorieux à Angers ; Chambart se présenta au général royaliste d'Elbée qui, aussitôt, lui ordonnant d'emporter des carractères, pris sur place ; chez Pavie ( imprimeur ) et se rendit à Châtillon-sur-Sèvre, où il occupa les deux presses montées. L'imprimerie dura quatre mois ; le 9 octobre, le général républicain Westermann entrait dans la ville et il y trouvait une partie du matériel d'imprimerie ; le reste avait été emporté par les royalistes et jeté dans le puits du château de la ville de Beaupréau, d'où Chambart vint le retirer un an après. C'est en 1794, que le général royaliste Stofflet l'établit dans la forêt de Maulévrier ( proche de la ville de Cholet ) où il imprima, avec le matériel retrouvé dans le puits de Beaupréau, un certain nombre d'affiches et proclamations que nous connaissons : 1 ) Affiche - "Réglement au sujet de la circulation des assignats de la prètendue République Française. Du 2 août 1793, an I, du régne de Louis XVII." A Châtillon sur Sèvre, de l'imprimerie royale du conseil supèrieur, 1793. Signée à l'origine Gabriel, Evêque d'Agra président. ( affiche vendu à Fontenay-le-Comte, le 10 juin 1995 ) 2 ) "Manifeste des royalistes de la Vendée en Réponse à l'Admistie qui leur a été Offerte, par la Convention (28 janvier 1795)". A Maulévrier, imp. de Chambart, s.d., ( 1795 ), in.8°. ( Montglond.t.3.p.330 ). 3) "Au Républicains Français égarées, manifeste de Stofflet écrit par Bernier qui le contresigne "Commissaire général, au nom du roi, en conseil militaire tenu à Maulévrier le 28 janvier 1795". ( Arch. hist. de la guerre, armée de l'Ouest, février 1795, cité par Chassin, "Les pacific. de l'Ouest, t.1,p.147.) 4 ) "Au nom du Roi, Le Conseil militaire de l'armée d'Anjou et Haut Poitou aux habitants de son arrondissement, datée de St-Macaire, le 24 février 1795". De l'imprimerie royale de Maulévrier, Chambart imprimeur. ( Cette pièce, ainsi que les deux qui suivent, a été reproduite parmi les pièces annexes du journal de Lofficial). 5 ) Affiche - " Au nom du Roi, Arrêté des généraux et officiers des armées, réunis. Donné à Jalais (sic) le 2 mars 1795". De l'imprimerie royale de Maulévrier. Chambart imprimeur. 6 ) "Au nom de Roi, le Conseil militaire provisoire des armées du centre et pays de Retz, Aux habitants de son arrondissement." A Maulévrier, ce 8 mars 1795. De l'imprimerie Royale de Maulévrier. 7 ) "Au nom de Roi, le Conseil militaire des armées Catholiques et Royales aux habitants de la division du Loroux... Arrêté à Maulévrier le 24 mars l'an III ( 1795 ) du régne de Louis XVII . " : P.S. Les mouvements de l'ennemi ayant obligé de démonter l'imprimerie, on attend à l'avoir éloigné pour faire imprimer cette proclamation. 8 ) "Réponse des Armées Catholique-Royale, de la Vendée et des Chouans, au Rapport fait à la soi-disant Convention Nationale, dans la séance du 16 juin 1795, par le soi-disant Représentant du peuple le citoyen Doulcet ; suivie de la Proclamation faite par les Chefs des Armées Catholiques et Royales, au nom de Louis XVIII, roi de France et de Navarre, aux fidèles Habitans du Poitou, de l'Anjou, du Maine, de la Bretagne, de la Normandie et de toutes les Provinces de France". De l'imprimerie Royale de Maulévrier, Chambart fils, imprimeur (1795). ( Dernière impression de Chambart ) L'imprimerie dans la forêt de Maulévrier ne dura que six mois. Les armées de la République, ayant envahit la forêt, détruisirent l'imprimerie. Chambart s'était sauvé à temps, et s'était fixé au château du Lavouër, où siégeait alors le quartier général des armées royales ; c'est dans ce château qu'il imprima un certain nombre d'affiches et proclamations. Sa dernière impression fut la pièce citée ci-dessus. En 1796, Chambart abandonna son métier d'imprimeur. Il est mort à l'âge de 91 ans, à l'hospice général d'Angers, en 1851. |
"Extrait du journal d'un officier de la marine de l'escadre de M. le comte d'Estaing " S.L, 1782, in8°, 126 pages avec frontispice le portrait du comte d'Estaing. Edition d'une grande rareté. Ouvrage destiné à jeter le discrédit sur la conduite du comte d'Estaing devant Savannah. Il comporte aussi de nombreuses relations sur la Martinique et la Guadeloupe. Il est attribué à O'Connor...Le comte d'Estaing reçut en avril 1778 le commandement de l'escadre chargée d'aller porter aide et assistance aux insurgents américains. La lenteur de ses mouvements et l'extrême prudence de ses manoeuvres permirent à l'ennemi d'organiser la riposte. Il n'osa franchir les passes de Sandy-Hook pour attaquer New York et alla soutenir l'assaut contre Rhode-Island (août 1779)mais l'arrivée de l'escadre anglaise de Hood empêcha le débarquement et une violente tempête dispersa les combattants. Le comte d'Estaing descendit alors vers les Antilles, manqua l'occasion d'attaquer une escadre anglaise inférieure qu'il aurait pu malmener, échoua en décembre 1778 à l'attaque de Sainte-Lucie et réussit à s'emparer des îles de Saint Vincent et de la Genade (Juillet 1779). Après avoir remporté contre l'escadre anglaise de Lord Byron, le 6 juillet 1779 une victoire qu'il ne sut pas exploiter, il tenta une attaque contre Savannah en Géorgie qui échoua complètement. |
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MANDEMENT DE FRANCOIS II, Roi de France (1544-1560)
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Cette lettre est une réponse à la lettre de l'abbé Coyer sur la "Noblesse commerçante", avec des considérations sur la politique coloniale de la France, à la Louisiane. La Coste partage les opinions de l'abbé Coyer sur l'utilité du commerce et de la marine, mais critique son plan populationniste. Il propose pour remiédier à la dépopulation : A. de fairevenir les protestants émigrés, mais en restreignant l'exercise de leur religion à trois villes situées à l'intérieur du royaume, et dans les endroits les moins cultivés et les moins peuplés ; B. de développer la marine. Quelques réflexions sur le commerce et sur les moyens de peupler la Louisiane. |
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A VOIR HISTOIRE DE QUIBERON. 1795, en Bretagne.
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François de La Noue, dit Bras de Fer. Gentilhomme français calviniste, né à Nantes en 1531.Compagnon d'armes d'Henri IV. Blessé à la tête au siège de Lamballe (Côtes d'Armor) en 1591, il meurt de sa blessure 17 jours après à Moncontour de Bretagne. C'est pendant sa captivité à Limbourg qu'il écrit ses "Discours Politiques et Militaires", où il développe avec beaucoup de sagesse et de connaissance son point de vue sur la politique et l'art de la guerre de son temps. |
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