Lot n° 206

Georges-Louis-Marie Leclerc de Buffon (1764-1794) militaire, fils du grand naturaliste. 6 L.A.S. et 2 L.A., juin- octobre 1 781 , à son précepteur Pierre guillebert, avocat au Parlement ; 22 pages in-4, 3 adresses. correspondAnce pendAnt son voyAge...

Estimation : 400 / 500
Adjudication : 2 125 €
Description
en europe Avec le chevAlier de lAmArcK, jeune confrère du grAnd sAvAnt, et mentor de son fils . Les lettres sont écrites d'Utrecht, Liège, Bonn, Gôttingen, Prague, Vienne. Le jeune homme se montre affectueux, soucieux de la santé et de l'avancement de son précepteur, et plus intéressé par les commissions diverses dont il charge celui-ci, que par les capitales européennes qu'il traverse. Il réclame des lettres, annonce l'envoi de livres et d'eau de Cologne, transmet les compliments de Lamarck... À la sortie de Cassel, à cheval, ils se sont égarés et ont couché dans un village « sur la paille » (26 juillet)... Il fait allusion à des correspondances avec Mlle Blesseau, Mlle Thouin, M. Lucas de Bruxelles, M. de Tolozan, le vicomte de Vergennes, Julien de Saint-Paterne, et son père (« il me parle beaucoup de vous et d'une maniere non equivoque », 5 juillet). Il commente la nomination de son ami Geoffroi au poste de secrétaire du comte de Vergennes, « une des places les plus belles, les meilleures, et surtout les plus importantes de Versailles », début fulgurant qui a étonné tout autant M. Barthélemy, secrétaire d'ambassade du baron de Breteuil (12 septembre)... De Vienne, il raconte : « Nous voyons l'empereur tous les dimanches et il a pour moi les mêmes bontés qu'au camp. Le pauvre lA mArcK est bien desagreablement dans tout ce voyage. La première fois on lui dit quelque chose et comme il ne sait pas y repondre et que son air gauche ne previent pas pour lui on ne lui dit plus rien et tout le monde s'en mocque. On ne l'appelle a Vienne que le botaniste tandis que tout le monde s'empresse a me flater » (17 octobre)...
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