Lot n° 322

Louise-Françoise Maclovie de Coëtquen, duchesse de DURAS (1724-1802) fille de Malo III de Coëtquen, épouse d’Emmanuel-Félicité de Durfort, maréchal duc de Duras (1715-1789) ; elle était héritière par son père du comté de Combourg, que...

Estimation : 150 / 200
Adjudication : Invendu
Description
son mari vendit en 1761 au père de Chateaubriand.Lettre autographe signée « la malle dsse de Duras », à M. Loiseau « avocat au parlement, à Paris » ; 1 page et demie in-4, adresse avec cachet de cire rouge aux armes.M. de Duras souffrant trop de la goutte pour lui répondre, c’est donc elle qui s’en charge, et elle ne cache pas son grand étonnement : « je ne scait qui a put vous dire qu’on vous avoit desservi auprès de moy n’y ce que c’est que l’intrigue et les calomnies dont vous parlé il n’y a aucun fondement personne ne ma rien dit qui puisse vous blesser, je n’ay rien dit n’y rien fait qui put vous marquer de la défiance, je ne scait ce que tout cela veut dire, je n’y entend rien du tout ». Pour elle, chaque partie est certes libre de consulter qui elle veut autant qu’il lui convient, « sans qu’aucune ay le droit de s’en choquer. J’en ay usé de même avec des personnes qui étoient mon conseil depuis 20 ans et en qui j’avois la plus grande confiance ». Elle l’assure qu’elle n’a jamais eu l’intention de lui causer des désagréments : « au contraire je serois très aise de pouvoir vous donner des preuves de la reconnoissance que jay des soins et des peines que vous avez pris. Des circonstances particulières qui ne vous sont nullement personnels décident Mr de Duras à ne donner aucun autre mémoire dans ce moment cy que le petit. La tournure que prendra l’affaire déterminera le parti qu’il prendra par la suite ; il rend ainsi que moy justice à vos talents. Nous serions bien faché que vous imaginaciez que le manque de confiance en vous eut contribué au parti qu’il prend. Votre mémoire ne sortira pas de ses mains », et s’il envisageait de faire des changements, il ne manquerait pas de le consulter...
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