Lot n° 584

Jean-Louis CURTIS (Orthez 1917-1995), romancier et essayiste, prix Goncourt, membre de l'Académie …

Estimation : 400 - 500 EUR
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Description
Jean-Louis CURTIS (Orthez 1917-1995), romancier et essayiste, prix Goncourt, membre de l'Académie française. 12 lettres autographes signées à André Fraigneau. 17 pp. in-4, in-8 et in-12. Paris, 1957-1985. Une carte déchirée et réparée au ruban adhésif. Belle correspondance amicale et littéraire. Il souhaiterait publier un numéro spécial des Cahiers des saisons, consacré à Jean Cocteau, et souhaite sa collaboration. « Je voudrais (et j'espère) y joindre ceux de : Mauriac, Aragon, Mme de Vilmorin, Nimier. Le portrait de Cocteau auquel collaboreraient ces cinq peintres seraient, je crois, quelque chose de très, très bien […] ». « […] Je savais par Michel Déon et par Jacques Bremer, que la pièce vous avait plu ; mais c'est trop gentil de me l'écrire, - et si bien ! Merci, de tout cœur. Je n'ai choisi ni le décor palladien, ni les robes, - tout cela s'est fait en dehors de moi, quoiqu'avec mon accord de principe. Quant à 1880, c'était pour complaire à une comédienne fameuse, qui s'était intéressée un instant à la pièce, et qui trouvait que la mode de cette époque était plus seyante que la mode 1840 […] ». « Quand je serai submergé par le dégoût d'écrire et de publier en même temps que trois cent millions de nos contemporains (et surtout contemporaines), je serai sauvé de ce dégoût par la pensée que vous, et quelques amis, me liront peut-être […] ». Il lui assure un « appui inconditionnel » auprès de la commission d'avance sur recettes au CNC pour l'Âge tendre. Il lui fait part de ses projets littéraires qui l'obligent à décliner une offre de collaboration à un livre, évoque le « l'angoisse d'Apostrophe et le malaise qui a suivi », etc. « J'ai vu depuis des mois ta photo et des hommages en quantité, le dernier dans une revue intitulée « Connaissance des hommes » (ça nous connaît !...) […] ».
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