CONAN HÔTEL D'AINAY LYON. MANUSCRITS - AUTOGRAPHES - ARCHIVES – Deuxième partie - JEUDI 23 JANVIER 2025 à 14h30 - Lyon Hôtel d'Ainay. Vous pouvez enchérir par ordres d’achat ou enchères téléphoniques en envoyant directement votre demande d’ordre d’achat ou votre réservation de ligne à l’étude avant le mercredi 18 janvier à 12h00 Tel. : + 33 (0) 4 72 73 45 67 ou DROUOT LIVE vous pouvez donc enchérir sur la plateformes (+1,8 % HT). AVEC INSCRIPTION AVANT LE MERCREDI 22 JANVIER à 12H00

Jeudi 23 janvier 2025

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Edmond de GONCOURT (Nancy 1822-1896). 34 lettres et 4 cartes autographes signées à Georges …

Estimation : 2 000 - 3 000 EUR
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Description
Edmond de GONCOURT (Nancy 1822-1896). 34 lettres et 4 cartes autographes signées à Georges Charpentier (puis à Eugène Fasquelle pour les 4 dernières). Paris et château de Jean d'Heurs, 40 pp. in-8. 1875-1896. Très intéressante correspondance à son éditeur sur ses publications (Madame Gervaisais, Sœur Philomène, La Fille Elisa, Germinie Lacerteux, Les Frères Zemganno, Italie d'hier, etc.), en particulier, à partir de 1887, sur l'édition du Journal. 16 avril. « Ayant pris le parti de publier notre Journal sans le faire passer avant dans un journal, je me recommande à vous pour hâter l'impression le plus possible, de manière à paraître dans deux mois. Le manuscrit est tout entier prêt, seulement je voudrais relire les années 1863 et 1864, pour quelques adoucissements et quelques suppressions. Mais qu'on commence l'impression immédiatement […] ». Saint-Gratien sept. 87 : « Mon volume du Journal des Goncourt doit être à peu près tiré, s'il ne l'est tout à fait. Mais je ne voudrais pas paraître avant le dix, avant le quinze. J'ai été très souffrant cet été, obligé d'aller consulter Potain, et je voudrais rester un peu à la campagne […] ». 17 octobre. « Je voudrais bien avoir mardi dans la journée 6 exemplaires en feuille pour les extraits dans les journaux […]. Je n'ai pas besoin de vous recommander de ne remettre aucunes épreuves à qui que ce soit, vous savez combien le Figaro est jaloux de la primeur des livres […] ». « Mercredi 87 » : « Je voudrais bien que vous m'envoyassiez le plus tôt possible les exemplaires sur papier extraordinaires de mon journal. Puis je serais désireux que vous fassiez imprimer une petite affiche de la librairie comme pour la Première maîtresse qui contiendrait : Journal des Goncourt Mémoires littéraires 1862-1865 Et en bas le 3ème et dernier volume paraître en avril 1888 […] ». 6 juillet 90. « Voici le manuscrit de la seconde série du Journal. Il y manque 500 lignes que vous recevrez la semaine prochaine, la fin paraissant dans l'Écho de Paris, jeudi prochain. Je voudrais bien que vous remettiez de suite le manuscrit à Chamerot et que vous lui demandiez de marcher, car je voudrais absolument paraître le premier octobre ; et j'ai toujours vu Chamerot mettre au moins trois mois pour l'impression d'un volume. Il faudrait qu'il imprimât le volume tout à fait pareil au 3ème volume de la première série, et avec les blancs qu'on a employés pour ce volume à chaque nouvelle date. Je désirerais avoir les premières épreuves en placard […] ». 27 mai 90. « J'ai fait avec M. Mauro de Zumiga un traité pour une édition illustrée française des Frères Zemganno, moyennant 3000 francs et dont j'ai même touché 4500 francs. Il était entendu que l'édition devait être une édition in octavo, mais à ce qu'il paraît l'in octavo espagnol est l'in-18 français. Je viens donc vous demander, en vous cédant le droit de la publication des volumes de la 2ème série du Journal des Goncourt de me laisser faire cette édition que je vous avais proposé de faire vous-même […] ». Décembre 90. « Mon petit, je crois vraiment que dans ce moment vous devriez faire de grandes annonces dans les journaux qui se lisent sur l'ensemble du Journal, à peu près comme ceci JOURNAL DES GONCOURT Première série : 1er volume 1851-1861 - 2ème volume 1862-1865 - 3ème volume 1866-1870 Deuxième série : 1er volume 1870-1871 […] ». Janvier 1891. « Je voudrais m'entendre avec vous pour fixer la publication du second volume de mon Journal. Des raisons que je vous dirai me font désirer que le volume ne paraisse pas avant le 12 février […] ». Les deux dernières lettres sont écrites les 23 et 26 juin 1896, quelques jours avant son décès survenu chez Alphonse Daudet. « Aujourd'hui je suis tout à fait souffrant […] ».
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