Lot n° 192
Sélection Bibliorare

ILLE-ET-VILAINE. 26 documents divers XVIIe-XIXe. - Grand diplôme des Hospitaliers Sauveteurs …

Estimation : 400 - 500 EUR
Description
ILLE-ET-VILAINE. 26 documents divers XVIIe-XIXe. - Grand diplôme des Hospitaliers Sauveteurs Bretons pour Barbié du Bocage (1880). - 4 lettres de Gaillard de Kerbertin député de Rennes (1832-1839). - Copie d'époque des « Remontrances du parlement de Bretagne au Roi » (Rennes, 24 janvier 1769). Parchemin concernant l'héritage d'une maison en boutique à Fougères (1671). Lettre de M. de Tournay au comte de Langeron (Saint-Malo, mai 1789). - 2 lettres circulaires de la Société Populaire des Amis de la Liberté et de l'Égalité de Saint-Malo à la Convention nationale (27 juillet 1792). Intéressante lettre d'un nouveau député de l'Ille-et-Vilaine au Conseil des Cinq-cents signée « JD » en particulier sur la restitution des biens aux émigrés (prairial an 6). - Brochure publicitaire de la Maison Kervella de Rennes (fabrique de feux d'artifices et illuminations en tous genres (11 pp. gd in-4, imprimé à Morlaix en 1867). - Dessin à la mine de plomb du XIXe : « vue du champ de Foire de Fougères » - 3 lettres adressées aux Dames hospitalières de Vitré (Saint-Malo et Paris, 1737-1740). - Adolphe de LANTIVY (1796-1850). 5 lettres autographes signées à son ancien compagnon d'école, Maurice Jamet à Vannes. 15 pp. in-4. Saint-Malo (la dernière de Rouen), juin 1815 - septembre 1816. Adresses au dos avec marques postales. Quelques déchirures. Long témoignage sur Saint-Malo et la Bretagne durant la transition de la fin de l'Empire au début de la Restauration, par un jeune marin de la vieille noblesse bretonne. « Nous reçumes par le télégraphe […] que le roi étoit rentré à Paris […]. L'on fit beaucoup de réjouissances, l'on illumina et l'on tira cent-un coups de canon et l'on mit pavillon blanc, ce qui faisoit enrager les militaires qui sont ici en garnison ; ainsi firent-ils le diable pendant toute la nuit du dimanche, ils se mirent à éveiller toute la ville en faisant battre la générale disant que les Anglois étoient aux portes de la ville et qu'ils étoient dix-mille hommes », mais c'était pour faire fuir les habitants et piller leurs maisons. « Le lundi matin ils furent chez le général et le menacèrent de le tuer s'il ne vouloit pas donner les clés du château - le château est une tour qui est garnie de canons et qui domine la ville - et lui dirent que non seulement ils le tueroit, mais même qu'il mettroient la ville à feu et à sang et qu'ils égorgeroient tous les chouans et tous les royalistes qui étoient dans la ville […] ». Le général leur donna la clé, et ce fut le début des exactions.
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