Lot n° 171

FINISTÈRE. 13 documents divers XVIIe-XIXe. - Imprimé : « À nosseigneurs des États de …

Estimation : 300 - 400 EUR
Description
FINISTÈRE. 13 documents divers XVIIe-XIXe. - Imprimé : « À nosseigneurs des États de Bretagne, supplient très humblement les maire & échevins de la ville & communauté de Brest » (sur la ruine de l'hôpital de Brest, 2 pp. in-folio, vers 1765). - Parchemin de 1627. Dénombrement à Saint-Goazec. - Cahier manuscrit de 83 pp. in-4. Vente d'une maison aux enchères par licitation à Saint-Martin-des-Champs. Mai 1789. - Lettre de l'abbé de Rocquencourt chanoine de Quimper (1788, à un autre chanoine de Quimper). Lettre de Pierre Pezron à une demoiselle (1650). Prospectus de l'ouvrage Arvos par André Petitcolin. - 2 quittances du garde du pavillon amiral et d'un lieutenant de vaisseau de la compagnie de Tredern (Brest, 1748-1750, parchemins en partie imprimés). - lettre de l'Espine chevalier de Grainville (Morlaix, 1787) + pièce imprimée sur le « numérotage des maisons » à Morlaix (1811) - 3 manuscrits provenant des archives de l'aviateur Maurice Bellonte qui, le premier, en compagnie de Dieudonné Costes, traversa l'Atlantique d'est en ouest. 1928. Intéressants rapports sur les méthodes de navigation aérienne enseignées à Brest. « Exposé des méthodes de navigation aérienne enseignées au stage de Brest » (30 pp. in-folio), « Rapport sur les méthodes d'enseignement du cours de Brest » (7 pp. in-folio) et « Appareils de navigation » (9 pp. in-folio). Il est accompagné d'une lettre d'introduction signée du rapporteur, le pilote Gervais (2 pp. in-folio, datée de Chartres 28 juillet 1928). « Chargé par la compagnie Air Union de suivre le cours de navigation de Brest, nous avons résumé dans ces trois rapports ci-joints les enseignements qui nous ont été donnés […]. Nous avons une foi inébranlable dans la navigation. Nous ne demandons qu'à la communiquer à nos camarades et à faire toutes les expériences qui pourraient faire faire un pas à cette science nouvelle ». - Augustin LE GOAZRE DE KERVELEGAN (Quimper 1748/1825), constituant et conventionnel du Finistère, il fut également maire de Quimper. L.A.S. à « mon cher Bordas » et « vieux collègue » [probablement le conventionnel montagnard Pardoux Bordas]. 1 p. ½ in-4. Consolidation des bords au dos. « Toulgoat près Quimper, 15 thermidor an 11 ». « Il est écrit mon cher Bordas dans le 3e ciel de St Paul, où nous n'allons jamais, ni l'un ni l'autre, que du sein de mes bois et de mes montagnes du Finistère, j'étois destiné à te tourmenter […]. Une place de juge de paix est vacante dans mon voisinage : les habitants désirent le citoyen Jean Le Berre qui te verra à Paris. C'est un homme de mérite et de talent, il pourroit enseigner les grammaires françoise, latine, espagnole, mais ce qui lui sera utile dans la place […] c'est qu'il sait le celtique langue sans laquelle il est impossible d'être bon juge de paix dans nos cantons ruraux […] ». - Jacques-Tanguy-Marie GUERMEUR (Quimper 1750-1798), conventionnel du Finistère. L.A.S., 3 pp. in-4. Quimper, « 25e jour du premier mois de l'an 2 de la République une et indivisible ». Très intéressante lettre sur la violente répression qu'il mène dans le département. Il a été retenu à Brest par Jean Bon Saint-André et Prieur. « Ils n'auront pas manqué de vous dire que je les ai mis à peu près sur la voye de l'infâme conspiration qui a fait rentrer notre flotte […] ». Il a dû faire 2 voyages à Landernau car son administration était « entravée dans sa marche par un comité de surveillance que les intrigants étoient parvenus à composer des hommes pour le moins suspects, elle étoit entravée par une société muscadine qui rivalisoit avec celle sans culottes ». Il a fait exécuter à Quimper divers mandats d'arrêt. « Les plus coupables cependant, l'infernal Abgrall et La Hubaudière y ont échappé pour quelque tems et j'ai de violens soupçons que cela est venu du bureau même de vos collègues qui, je vous dois la vérité, avoient pris pour adjoint à la commission, un certain Belval ci devant procureur général sindic, celui qui a le plus contribué à soulever Brest, l'âme damnée du traitre Kervelegan […] ». On vient de lui apprendre qu'on avait tenté de l'arrêter mais qu'il est en fuite « ce qui est malheureux car il est atteint et convaincu d'énormes dilapidations ». A Landernau, il a appris qu'on avait vu Kervelegan « chasser avec 2 autres dans la palue de Penmarch ». Aussitôt il prit des mesures pour envoyer 30 hommes à sa recherche. « Ce qui fut exécuté, ils souillèrent deux châteaux et ne trouvèrent rien ». Il poursuit sa traque infernale. « Dès que j'appris l'arrestation du scélérat Souchet, de Keroisien, de la femme Kervelegan et de quelques autres, je crus devoir revenir de suite à Quimper, parce qu'actuellement j'ai tous les moyens nécessaires pour poursuivre ces scélérats. Arrivé avant hier dans la nuit, je m'entourai du chef de légion, de Vaucel qui se comporte on ne peut mieux
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