(France) - Histoire des camisards, où l'on voit par quelles fausses maximes de politique, et de religion, la France a risqué sa ruïne, sous le règne de Louis XIV. Londres [?], Moise Chastel, 1744. 2 tomes en 1 vol. in-12° : [12]-280, [2]-368 pp....
Estimation :
200 / 250
Description
(qqs taches ou mouill. marginales). Rel. de l'époque : plein veau, dos à nerfs et caissons fleuronnés à la grotesque, tr. rouges (plats lég. insolés avec qqs taches au plat inf., coins émoussés, lég. usure générale).
Édition originale rare relatant de façon littéraire l'histoire de ces paysans huguenots réfugiés dans les Cévennes suite à la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV. Ils se rebellèrent entre 1702 et 1705 puis de moindre façon jusqu'en 1710 avant une paix définitive en 1715. L'ouvrage fut commandé à l'auteur, resté anonyme bien que parfois attribué à Éleazard Maurillon. Pour ce faire et afin d'établir un ouvrage critique et objectif, il étudia "des mémoires informes ! qui êtoient depuis long-temps le rebut des libraires. Quels mémoires, ni ordre, ni dattes, ni raison, ni sens; mille redites, mille faits inutiles & Confus" (cfr Avertissement), réfuta les Mémoires d'un des chefs camisards, Jean Cavalier, qu'il interrogea à l'aune d'autres sources, et critiqua l'ouvrage de Bruyes qu'il jugeait calomnieux.
Édition originale rare relatant de façon littéraire l'histoire de ces paysans huguenots réfugiés dans les Cévennes suite à la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV. Ils se rebellèrent entre 1702 et 1705 puis de moindre façon jusqu'en 1710 avant une paix définitive en 1715. L'ouvrage fut commandé à l'auteur, resté anonyme bien que parfois attribué à Éleazard Maurillon. Pour ce faire et afin d'établir un ouvrage critique et objectif, il étudia "des mémoires informes ! qui êtoient depuis long-temps le rebut des libraires. Quels mémoires, ni ordre, ni dattes, ni raison, ni sens; mille redites, mille faits inutiles & Confus" (cfr Avertissement), réfuta les Mémoires d'un des chefs camisards, Jean Cavalier, qu'il interrogea à l'aune d'autres sources, et critiqua l'ouvrage de Bruyes qu'il jugeait calomnieux.
