Lot n° 181

OLINA, Giovanni Pietro Uccelliera overo discorso della natura, e proprieta’ di diversi uccelli …

Estimation : 3 000 - 4 000 EUR
Adjudication : 5 800 €
Description
OLINA, Giovanni Pietro Uccelliera overo discorso della natura, e proprieta’ di diversi uccelli Rome, Andrea Fei, 1622 L’ART D’ATTRAPER LES OISEAUX selon Olina, l’intendant de Cassiano Dal Pozzo, le fameux mécène de Poussin. REMARQUABLE EXEMPLAIRE EN RELIURE DE L’ÉPOQUE ÉDITION ORIGINALE ILLUSTRÉE In-4 (234 x 167mm). Armes gravées sur la page de titre. Initiales, bandeaux et culs-de-lampe gravés COLLATION : A-K8 2A6. Quelques erreurs de signatures et de pagination ILLUSTRATION : 66 gravures sur bois à pleine page par Antonio Tempesta, Francesco Villamena, Vincenzo Leonardi ANNOTATIONS : traduction en français du nom des oiseaux et de quelques mots, à l’encre, dans les marges, par une main contemporaine RELIURE DE L’ÉPOQUE. Veau, décor doré, encadrement de filets, dos à nerfs orné, tranches mouchetées Mouillure au titre, quelques rousseurs, petit accroc dans la planche du chardonnet “Ami de Galilée, correspondant de Peiresc, patron de Poussin, mais aussi grand collectionneur d’oiseaux, Cassiano dal Pozzo a veillé de très près à l’élaboration de l’ouvrage ornithologique paru sous le nom de son intendant, Giovanni Pietro Olina. Il s’agit d’un manuel pratique de chasse qui indique, schémas à l’appui, les différents moyens d’attraper et tuer les oiseaux. Hormis quelques oiseaux exotiques, la plupart des cinquante-trois espèces représentées sont originaires des environs de Rome. Bien qu’ils ne le citent jamais, Olina et Dal Pozzo se sont directement inspirés de l’ouvrage d’Antonio Valli da Todi, Il Canto degl’angelli (Rome, 1601), dont une partie des planches a été réutilisée. Gravées à l’origine par Giovanni Maggi et Antonio Tempesta, elles ont, d’après l’avis au lecteur, été retravaillées par Vincenzo Leonardi qui faisait partie de l’atelier du peintre et graveur Francesco Villamena, l’un des artistes attitrés de Dal Pozzo. L’originalité de l’Uccelliera vient donc des planches nouvelles gravées à partir des dessins réunis dans l’immense compilation que Cassiano dal Pozzo avait constituée et qui est connue sous le nom de Museo cartaceo” (Des livres rares). BIBLIOGRAPHIE : Brunet, IV, 179 -- Schwerdt, II, p. 48 -- Anker, 380 -- Nissen, IVB 693 -- Souhart, 355-356 -- Des livres rares depuis l’invention de l’imprimerie, Paris, 1998, n° 106
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