Lot n° 143

MONTHERLANT (Henry de). — Ensemble de 20 pièces.

Estimation : 400 - 500 €
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Description
— • 8 lettres autographes signées au directeur de la Revue de Paris, Marcel Thiébaut. 1924-1955 et s.d. Sur ses ouvrages LES OLYMPIQUES (1924), CELLES QU'ON PREND DANS SES BRAS (9 décembre 1950, « Je ne pouvais qu'être... reconnaissant que vous écriviez que son épilogue est "humain", alors que, par je ne sais quel mystère d'aveuglement, certains critiques écrivent de mon personnage masculin qu'il est "inhumain"... »), PORT-ROYAL (12 janvier 1955, « ... Il me semble que votre raccourci - pouvoir totalitaire contre liberté individuelle correspond en gros à la réalité... »), CARNETS (4 mai 1955), etc.
— • Lettre autographe signée et message autographe sur une carte de visite [à Jane Catulle-Mendès]. Paris, 1925. « Concernant son départ prochain pour « l'Andalousie heureuse », la publication dans Comoedia de son livre LES BESTIAIRES, et la mort du fils de sa correspondante au Front en 1917 : « ... Je serai charmé d'avoir vos livres où est évoqué le souvenir de votre fils, et plus encore touché que charmé. La jeunesse, la poésie, et le seul grand sacrifice, hélas !... » Bou-Saada en Algérie, 1928 : « Tous ses remerciements bien sensibles et ses respectueux hommages. »
— • 2 lettres autographes signées au directeur littéraire des éditions Grasset, Louis Brun. 1933. Concernant la réédition en partie originale de La Relève du matin : « ... Je vous signale tout de suite que les corrections apportées à LA RELEVE sont très nombreuses... Ce livre étant d[an]s un état déplorable ; je préférerais ne pas le voir paraître, que de le voir paraître sous sa forme actuelle. Je crois donc qu'il n'y aura rien à conserver de l'ancienne, comme vous voyez... »
— • Lettre autographe signée à l'éditrice new-yorkaise Blanche Knopf. 1938. « Madame Marie Scheikévitch (Mme Carolus-Duran) que vous connaissez sûrement, au moins de réputation, qui est peintre et écrivain, avec force et esprit, qui a aidé Proust dans ses débuts, qui a écrit sur lui, qui réussit tout ce qu'elle veut, et enchante tout ce qu'elle fait, vous envoie cet article sur moi, qui ferait sûrement très bon effet dans la presse de New York... »
— • 4 lettres et cartes autographe signées à Marie Scheikévitch. 1938-1943 et s.d. « ... l'Angleterre, où vingt fois j'aurais dû aller ; mais j'ai toujours reculé, épouvanté par la nécessité où y est un auteur, paraît-il, de voir des gens comme il faut. Et LES GENS COMME IL FAUT, A QUELQUES EXCEPTIONS PRES, ME RENDENT MALADE. Mais vous voici, chère Madame, qui vous employez à nourrir cette vanité, sans que mon précieux équilibre soit rompu ! Vous êtes comme ces déesses dans Homère, qui combattaient à la place du guerrier, en lui laissant croire que c'était lui qui avait remporté la victoire... » (s.d.).
— • Lettre autographe signée à l'écrivain et comédien Jean Claudio. 1951. Sur un recueil de poèmes de son correspondant, probablement Les Fausses joies, et sur une tournée de Jacques Hébertot avec la pièce de Montherlant FILS DE PERSONNE. Joint, quelques pièces concernant Jean Claudio.
— • Lettre autographe signée A ROGER NIMIER. 1954. Belle lettre sur La Rose des sables et sur la critique qu'en a faite son correspondant.
— • Dactylographie avec ajouts et corrections de plusieurs mains dont une autographe, de son article « UNE JUSTIFICATION DE PORT-ROYAL » (12 ff. in-folio). Article publié le 1er mars 1955 dans la Revue de Paris, dans le cadre des polémiques soulevées par sa pièce Port-Royal créée à la Comédie-Française le 8 décembre 1954.
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