ADER Nordmann. Paris. LETTRES & MANUSCRITS AUTOGRAPHES – MARDI 8 OCTOBRE 2024 à 14h00. Vente Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris. Vous pouvez enchérir via la plateforme DROUOT LIVE (+1,8 % HT) Avec INSCRIPTION avant MARDI 8 OCTOBRE à 12h00. Contact pour renseignement : Responsable de la vente à l’étude téléphone : Marc GUYOT – Tel : 33 (0) 1 78 91 10 11 – E-Mail : marc.guyot@ader-paris.fr

Mardi 8 octobre 2024

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Pierre LOUŸS. — Manuscrit autographe, Un roman inédit de Restif, [1913] ; 12 pages in-4 à l’encre violette (la fin manque).

Estimation : 300 - 400
Adjudication : 364 €
Description
Étude sur un roman inédit de Restif de la Bretonne L’Enclos et les Oisea , parue dans la Revue des Livres anciens (1913, n°1).

Le manuscrit de Restif, terminé depuis 1797, était «un recueil de Revies et de soixante nouvelles diverses que réunissait en un seul roman le réseau artificiel d’un conte énorme et singulier». Selon Louÿs, «Restif n’avait aucune liberté d’imagination […] inventer un personnage et lui prêter des aventures était un travail cérébral trop complexe pour ses facultés […] Aussi n’hésitait-il pas à répéter plusieurs fois, le même récit sous plusieurs aspects différents comme un peintre fait des répliques d’un même tableau en changeant les accessoires». Ainsi telle anecdote sur sa fille Agnès existe en cinq versions ; Monsieur Nicolas est une reprise du Paysan perverti et de la Femme infidèle. Cazotte lui suggéra l’idée «d’écrire le journal de sa vie passée telle qu’elle aurait pu être s’il eût été heure . […] Restif lui répondit par les Revies, histoires refaites sous une autre hypothèse du Cœur humain dévoilé». Seule une petite partie fut imprimée par Restif en appendice aux Posthumes (1802) qui furent saisis, le reste des Revies devant être dans l’Enclos et les Oiseaux . À la mort de Restif l’ouvrage «restait inédit ; il l’est encore ; il est même perdu et depuis longtemps». Par hasard Louÿs retrouva dans un catalogue d’autographes une page du manuscrit perdu puis plus tard quelques pages qui restaient chez un marchand, qui n’avait pas identifié le manuscrit et l’avait dispersé. Il se trouve donc avoir 46 pages du livre ; il fait appel aux collectionneurs…

On joint 3 pages autographes (2 signées), fin d’une étude de P. Louÿs sur les imprimeurs rouennais Raphaël du Petit-Val, Abraham Cousturier et Louys Costé.
Plus un dossier de lettres et poèmes de Barthélemy Imbert, dont une traduction de poèmes des Baisers de Johannes Secundus (Jean Second).
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