Lot n° 75

Ferdinand ALQUIÉ (1906-1985). — 5 L.A.S., Caen et Montpellier 1941 et s.d., à Maurice Sachs ; 6pages in-4.

Estimation : 200 - 300
Adjudication : Invendu
Description
9 avril 1941. Poursuite d’une conversation sur la vertu, avec citation d'extraits de Hegel…
– Ils se sont manqués au bar du Vouillemont. Il est de retour à Caen : «Il fait froid, surtout en ma nouvelle chambre. J’ai acheté une robe de chambre pour travailler. J’ai retrouvé mes élèves, mes copies, mes préparations, mes cours. Mes malaises»...
– Il évoque le départ précipité de Sachs, «suivi de mille étranges signes. Un réseau, qui sans doute était en l’air suspendu, et qui sans doute vous était destiné, s’est abattu sur moi. Je veux dire un réseau de petites histoires et calomnies absurdes, qui m’ont fort irrité ces jours derniers. Et quelques femmes se sont approchées de moi. D’aucune, encore, je n’ai usé, du reste». Il espère le voir à Paris…
– Il a lu son Sabbat avant de quitter Caen et a laissé le manuscrit à l’hôtel ; il a surtout aimé le passage sur M Jacob : «je crois vraiment que vous excellez à peindre les gens, et donc que vous êtes avant tout romancier»…
– Montpellier. «Le mauvais temps de Normandie m’a suivi à Montpellier». Il regrette de n’avoir pas revu Sachs…

On joint une L.A.S. de Jean Wahl à M. Sachs, Lyon 3 juin [1939?] (1 p. in-8).
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