Lot n° 58
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DE TROY (Jean-François) - VALORY (Jules-Hippolyte, Chevalier de) — 1721-1723. In-8 oblong (197 x 125 mm). Maroquin bleu Recueil d'airs sérieux et bachiques. Élégant recueil manuscrit de chansons avec musique notée, composé de 114 ff. paginés anciennement de 1 à 227 et de 18 feuillets supplémentaires pour les dessins et les tables.

Estimation : 8000 - 12000 €
Adjudication : 24 167 €
Description

1721-1723. In-8 oblong (197 x 125 mm). Maroquin bleu, 3 filets sur les plats, doublure de maroquin rouge à dentelle, dos orné à 5 nerfs avec titre doré RECUEIL D’AIRS, tranches dorées (Reliure de l'époque). Élégant recueil manuscrit de chansons avec musique notée, composé de 114 ff. paginés anciennement de 1 à 227 et de 18 feuillets supplémentaires pour les dessins et les tables.

Les 144 airs à une, deux ou trois voix, listés dans les tables finales sont répartis en 10 sections : Airs tendres (20), Duo tendres (10), Airs bachiques (30), Duo bachiques (12), Duo paysans (7), Papillons (12), Pastorales (12), Airs italiens (11), Trio (6), et Vaudevilles (24). Les airs, anonymes (sauf un air de Cotereau p. 145), tous en français sauf les airs italiens, sont tirés notamment du Recueil d'airs sérieux et a boire de différents auteurs, publié tous les ans de 1695 à 1724 par Christophe Ballard, dont les tables sont organisées en deux sections, l’une sérieuse, l’autre bachique. 

À partir de 1650-1660, l’air de cour laisse progressivement la place à ce qui va être bientôt nommé l’air sérieux. Puis « les registres poétiques se décloisonnent lorsque les thématiques amoureuses se glissent dans les pièces bachiques. … Les auteurs convoquent Cupidon et Bacchus… La thématique de la pastorale émerge alors qu’elle était presque absente des recueils auparavant » (R. Bourcerie, La Musique sous l’empire de Bacchus au XVIIe siècle, 2024, p. 265-268).

L’intérêt essentiel du recueil réside dans ses DIX DESSINS INÉDITS, À PLEINE PAGE, DATÉS DE 1721 À 1723, dans un encadrement à l'encre de Chine (dimension moyenne 10 x 15,7 cm).

Le premier dessin, en tête du volume, contient le titre (RECUEIL D'AIRS SERIEUX ET BACHIQUES) placé dans un cartouche daté 1721. Il est le seul dessin signé, deux fois, en bas à gauche : dans le cadre JH f[ecit] et en dehors du cadre DE TROY Inv. Un satyre-terme vu de dos, avec deux amours à ses pieds, contemple un paysage de bord de mer. Sur la grève des vases antiques, une partition et des instruments de musique (basse de viole à 7 cordes, dessus de viole et traverso).

Les dessins 2 à 9 sont placés en tête des principales divisions du manuscrit.
AIRS TENDRES : Dessin 2, en face de la page 1, daté 1721. Une chanteuse allongée lisant une partition, dans un paysage de montagne avec cascade.
AIRS BACHIQUES : Dessin 3, en face de la page 21, daté 1721. Un satyre-terme et Pan couché partagent des libations dans un décor de caverne, de part et d’autre d’une banquette. Une flûte sur la banquette et une flûte de Pan à terre.
DUO BACHIQUES : Dessin 4, en face de la page 69, daté 1723. Un couple de musiciens, une violiste (basse de viole à 7 cordes) et un flutiste, jouant dans un décor de campagne, un enfant leur tenant une partition et deux enfants assis par terre lisant un autre volume d’airs.
PAPILLONS : Dessin 5, en face de la p. 101, daté 1723. Un couple de paysans dansant dans un paysage rustique.
PASTORALES : Dessin 6, p. 144, daté 1723. Une ronde de trois bergères et un berger, leur chien et leurs attributs de bergers sous un arbre, dans un paysage de bois et de prairies. Le troupeau de moutons observe un couple d’amoureux au fond à droite. Petite déchirure d’1 cm dans la marge supérieure.
AIRS ITALIENS : Dessin 7, précédant la p. 161, non daté. Une musicienne dans un paysage de nuées, un pardessus de viole à ses pieds, sous une voile formée par une partition au texte en italien que tient un enfant, un amour et un autre enfant jouant à ses pieds.
TRIO : Dessin 8, en face de la p. 177, daté 1722. Deux amoureux peu vêtus étendus sur une toile posée sur l’herbe. Accessoires et personnages à l’antique (vase, colonne carrée surmontée d’un pot cassé dont la jeune femme tient un fragment, faune renversant son bâton, Cupidon (ou plutôt l’Hymen) s’envolant vers un groupe de 4 amours (l’Instant désiré…).
VAUDEVILLES : Dessin 9, placé en face de la p. 193, avec le titre Chansons nouvelles et la date 1723 dans un cartouche. Un violoniste sur des tréteaux devant la statue équestre de Henri IV sur le Pont-Neuf est accompagné d’un jeune chanteur et d’un couple distribuant des vaudevilles ou des chansons satyriques au public. Dans le fond le palais de la Cité, la Sainte-Chapelle (?) et Notre-Dame. Ballard publie à Paris en 1717 La Clef des Chansonniers, ou Recueil des Vaudevilles depuis 100 ans et plus, notez et recueillis pour la premiere fois, qui contient plus de 300 vaudevilles.

Le dixième et dernier dessin, avant les Tables, porte la date de 1721 inscrite dans un cartouche et dévoile l’identité du destinataire du manuscrit : une jeune femme laurée assise sous un arbre, appuyée sur des partitions, tient enchaînés les aigles héraldiques qui supportent les armes en couleurs de Louis-Guy-Henry, marquis de Valory (écartelé aux 1 et 4 de sable à l'aigle éployé d'argent … aux 2 et 3 d'or au laurier arraché de sinople). Étroite mouillure verticale au centre du dessin et petit manque de matière dans l’un des 4 compartiments de l’écu.

LE MANUSCRIT A DONC ETE EXÉCUTÉ À L’OCCASION DU MARIAGE, INTERVENU LE 24 JUILLET 1721, D’HENRIETTE FRANÇOISE LE CAMUS ET GUY LOUIS HENRI, MARQUIS DE VALORY. Il a été complété entre 1721 et 1723.

Les Tables des différentes sections occupent 5 feuillets à la fin du volume, chacune dans un encadrement et avec des ornements différents appropriés au sujet (arc de Cupidon et torches, cortège d’amours bachiques, chien et accessoires de bergers, un couple d’amoureux dont la femme joue de la guitare baroque à 5 cordes - l’instrument favori de Louis XIV). La première Table, Airs tendres, est signée V[alory] inv. et Pinx.

JH FECIT, DE TROY INVENIT

La double signature un peu énigmatique du premier dessin donne la clef de l’ensemble, dû à un artiste amateur, le chevalier de Valory - sur une idée du grand peintre Jean-François de Troy dont il fut l’élève et dont il donna l’éloge post-mortem à l’Académie en 1762. C’est en revanche sans l’aide de de Troy que Valory a réalisé les Tables ornementées de la fin du volume.

JEAN-FRANÇOIS DE TROY (Paris 1679-Rome 1752) « compte sans conteste parmi les plus brillants artistes de sa génération. Il a beaucoup peint…Si les tableaux de J-F. de Troy sont légion, ses dessins sont rares (Pierre Rosenberg, « Jean-François de Troy dessinateur », Revue du Louvre, 1995, nº 5-6, p. 58-72). Fils du portraitiste François de Troy (1645-1730) qui l'encourage à faire un séjour en Italie de 1699 à 1706, il entre ensuite à l’Académie où il est nommé professeur en 1719. Si ses premières commandes officielles sont postérieures à nos dessins (1724 première commande des Bâtiments du roi, 1725 commande de la Ville de Paris), le jeune homme, passé de l’atelier familial aux cercles mondains, excelle dans le registre du peintre galant, avec des scènes mythologiques (Bacchus et Ariane, 1717) et ces « tableaux de mode dont il introduisit le genre dans la peinture française du XVIIIe » (Colin Bailey, Les Amours des dieux. La peinture mythologique de Watteau à David, Paris, 1991).

Suivons le livre de Christophe Leribault (Jean-François de Troy, 1679-1752, Paris, Arthena, 2002) pour résumer brièvement sa carrière.
« Face à la faiblesse du mécénat officiel, de Troy se tourna vers la plus solvable des clientèles de l'époque, celle des financiers. Selon le chevalier de Valory, qui marque un certain dédain pour ce monde, le peintre y fut encouragé par une prestance avantageuse : « il se forma aux usages de la bonne compagnie et acquit une aisance noble qui le fit accueillir partout d'une façon distinguée. [...] Le luxe de la maison de M. Bernard, ou pour mieux dire les plaisirs, y fixèrent ses assiduités » [...].
Samuel Bernard ne fut pas pour autant l'unique financier dont de Troy reçut d'importantes commandes décoratives.
Parallèlement à la clientèle fortunée qu'il y trouvait pour ses tableaux mythologiques, de Troy tira de la fréquentation assidue des salons mondains une nouvelle inspiration artistique, l'illustration de la vie élégante. [...] De Troy allait produire en 1724, avec la Déclaration d'amour et la Jarretière détachée, des tableaux beaucoup plus ambitieux car ils comportent [...] une intrigue [...] Il est notable qu'au moment où, dans les années 1725, de Troy renouvelait la scène de genre par l'introduction d'une anecdote, il ait fourni par ailleurs quelques illustrations pour une édition de Voltaire [...].
De Troy ne peignit plus, en tout cas, dans la décennie 1730-1740 qui marque la pleine maturité de l'artiste, qu'une dizaine de scènes de genre. Mais cette production restreinte ne compte presque que des chefs-d'œuvre, comme la Lecture de Molière et son pendant, [...] le Déjeuner d'huîtres également en 1735, et le Déjeuner de chasse en 1737 (C. Leribault, chapitre II, passim).

« C'est par le biais de l'illustration d'une œuvre littéraire, La Henriade, que l'artiste dut d'abord s'appliquer à cette recherche d'une certaine vraisemblance. L'ouvrage, si célèbre autrefois qu'il reste connu de nos jours à défaut d'être encore lu, ne fut publié qu'en 1728 à Londres, mais les illustrations qui accompagnaient sa somptueuse première édition avaient été conçues dès 1722-1723 » (C. Leribault p. 78 et P. 100-104). Le dessin du Pont-Neuf doit être rapproché des travaux contemporains pour la Henriade (et l’Allégorie de la Paix).

Il faut enfin noter un goût du peintre pour la musique, probablement familial (cf. le Portrait d’Elisabeth Jacquet de La Guerre par son père), dont témoignent ces musiciennes peintes vers 1715 et le Portrait du musicien Boucon (Leribault, P 35-38).

JULES-HIPPOLYTE FECIT : LE CHEVALIER DE VALORY

Jules-Hippolyte de Valory (1696-1785), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, ancien capitaine de grenadiers au régiment de la marine, est souvent confondu avec son frère aîné le marquis de Valory. C’est bien au chevalier qu’est dû le mémoire sur de Troy lu en 1762 par Wattelet à l’Académie. C’est lui, et non son frère, le « gros marquis » de Frédéric II, qui est portraituré par Carmontelle (Rochelle Ziskin, Private salons and the art world of Enlightenment Paris, Brill, 2023, p. 66 et passim pour la suite).

Selon Mariette il avait été l’élève de Jean-François de Troy : « Valory (Jules-Hippolyte de), chevalier de St Louis, amateur honoraire, a appris à dessiner et même à peindre de de Troy le fils « (Abecedario, V, p. 362).
Son activité de dessinateur et graveur amateur, qui lui valut d’entrer à l’académie en 1747, est attestée par un portefeuille conservé aux Estampes (SNR-1/VALORY, deux gravures d’après Boucher). Elle devait être plus importante : « Le chevalier de Valory : œuvre assez important, suite de petits Paysages à l'eau-forte, 12 p.; divers petits sujets d'après Boucher, étude de femme d'après Watteau, etc. » (Portalis et Beraldi, Les graveurs du dix-huitième siècle. T. 3, p. 340). Il est cité sous le nom de Le Maire de Valory par Neil Jeffares, Dictionary of pastellists before 1800, online édition, Iconographical genealogies.

Le chevalier de Valory était un membre assidu du salon de Mme Doublet, baptisé « la Paroisse », et la plupart des informations à son sujet proviennent de Bachaumont, qui lui légua deux petits paysages d’Immenraet : son amitié avec Crozat de Thiers qui l’accueillait au château de Tugny, avec la famille La Live, avec Octavie Belot, future présidente Durey de Meinières, qui possédait de nombreuses peintures en miniature de la main du chevalier. Rousseau condamna sa liaison avec « mademoiselle d'Ette, qui passait pour méchante, et qui vivait avec le chevalier de Valory, qui ne passait pas pour bon... Je crois que le commerce de ces deux personnes fit tort à madame d'Épinay » (Les Confessions).

Recommandé par Bachaumont, il entra à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1747 comme associé libre (« Jules-Hippolyte Le Maire, chevalier de Valory, virtuose »), et fut nommé amateur le 7 septembre 1765. Est-ce dans ce cadre qu’il s’attela à l’éloge de celui qui avait été son maître ? Valory avait semble-t-il conservé de bons rapports avec de Troy devenu directeur de l’Académie de France à Rome. Une lettre du 16 juin 1749 de Sainte-Palaye à Bachaumont et Madame Doublet en témoigne : « Nous avons aujourd’hui mon frère et moi disné chez Mr de Troy…avec qui nous avons beu de très bon vin de Bourgogne à votre santé ; vous et tous vos amis, surtout M. de Valory ont passé en revue dans notre conversation ».

QUEL A ÉTÉ LE RÔLE DU MAÎTRE DANS CETTE COLLABORATION ? VRAISEMBLABLEMENT JEAN-FRANÇOIS DE TROY A FOURNI LES SUJETS ET LES INVENTIONS. IL NE SEMBLE PAS ÊTRE INTERVENU DANS L'EXÉCUTION, SAUF PEUT-ÊTRE DANS LES DESSINS 3 ET 10.

LE MANUSCRIT EST UN REMARQUABLE TÉMOIN D’UNE ÉPOQUE, LA RÉGENCE, ET DES LIENS QUI S’ÉTABLISSENT ENTRE AMATEURS ET ARTISTES AU XVIIIe SIÈCLE SOUS L’ÉGIDE DE L’ACADÉMIE ROYALE (Charlotte Guichard, « Amateurs and the culture of etching », dans Artists and Amateurs : Etching in Eighteenth-Century France, Metropolitan Museum , Yale university press, 2013, p. 136 sqq).

LE MARQUIS DE VALORY, FRÉDÉRIC II ET VOLTAIRE

Le manuscrit a donc été offert en cadeau de noces par le chevalier à son frère aîné Guy-Louis-Henri, marquis de Valory (1692-1774), qui épousait une jeune veuve et partageait probablement avec elle un goût pour la musique.

Brillant officier issu d’une ancienne famille d’origine italienne - son père était le meilleur élève de Vauban - il troqua en 1739 la carrière militaire pour la diplomatie. Envoyé par le cardinal de Fleury auprès du roi de Prusse, l’habile ambassadeur sut gagner les bonnes grâces du prince héritier, futur Frédéric II, et servit avec succès la politique française à la cour de Berlin. Il accompagna le roi dans ses campagnes de Silésie et de Bohême, avant d’être nommé maréchal de camp en 1745. Il conçut le traité d’Aix-la-Chapelle de 1748 et négocia le mariage du Dauphin avec Marie-Josèphe de Saxe. Le marquis de Valory fut promu lieutenant général le 10 mai 1748 et demanda son rappel à Versailles. Frédéric II lui donna à son départ son portrait peint par son portraitiste Pesne et 180.000 francs. Frédéric II écrivit à Louis XV à son sujet le 2 mai 1750 : “Le Marquis de Valori connaît mon âme, il est depuis dix ans témoin de ma façon de penser sur son sujet. Le caractère du Marquis de Valori m’a paru d’autant plus estimable, que dans toutes les occasions je l’ai trouvé zélé pour les intérêts de Votre Majesté, et pour ses alliés, que sa candeur ne s’est jamais démentie, et que j’ai eu lieu de profiter de l’expérience que ses longs services lui ont donnée dans l’art militaire…Si le Marquis de Valori avait été à mon service, je l’aurai récompensé certainement pour m’avoir été utile le jour le plus décisif de ma fortune. »
Frédéric l’appelait “son cher sacripant” et écrivit sur lui un poème intitulé le Palladion, qu’il envoya à Voltaire - très lié au marquis - qui le rebaptisa la Valoriade : “C’est un ministre d’importance/Envoyé du roi très chrétien/Et sa bedaine et sa prestance,…/Je veux pourtant chanter de ma voix rauque/Ce Valori, ce fameux champion,/Qui par l’effet de son destin baroque,/Des prussiens fût le Palladion…

De nouveau brièvement envoyé en Prusse en 1756, le marquis se retira ensuite dans le château de Bourgneuf près d’Étampes, appartenant à son épouse qui le tenait de son premier mari, Alphonse de Guérin (tué au siège de Fribourg en 1713).
« Lorsqu’il y résidait, il recevait toutes les célébrités de l’époque: princes et princesses du Nord qui étaient de passage à Paris; ses frères, le chevalier de Valori, ingénieur à Cambrai et l’abbé de Valori, grand prévôt de Lille; ses amis Voyer d’Argenson et très souvent Voltaire, […] Enfin, telle était l’affluence des personnes distinguées qui s’y rendaient que la Dauphine, mère du roi Louis XVI, disait un jour: «La cour va être déserte, le vieux marquis de Valori vient de retourner à sa terre d’Etampes…Voltaire séjournait souvent au Bourgneuf. Un jour, il y reçut un soufflet d’une servante qui s’appelait Trinité…Il est question de cette aventure peu agréable, arrivée à Voltaire, dans une lettre que lui adresse Frédéric, roi de Prusse, où il dit : Je vous promets la lecture d’un poème épique de quatre mille vers ou environ, dont Valori est le héros et où il n’y manque que cette servante qui alluma dans vos sens des feux séditieux que sa pudeur sut réprimer vivement» …Le roi de Prusse plaisante souvent son ami sur cette mésaventure, et dans une autre lettre où il l’engage de revenir à sa cour, il ajoute, pour achever de le déterminer, qu’il lui garde «une gentille Hébé de vingt ans, et non une mal-apprise comme la cuisinière de Valory» ( Maxime de la Baume, «Le marquis de Valori (notice biographique, 2008)», Corpus Étampois, consulté online).

La marquise mourut en 1758. Le recueil de musique ne figure ni dans le catalogue de la bibliothèque de Bourgneuf dressé en 1773, ni dans l’inventaire des confiscations révolutionnaires (consultés à l’Arsenal, Ms 5275 et 5394).

Provenance . Valory (famille) - Huquier (timbre sec en bas à droite du titre, marque non citée par Lugt), sans doute Gabriel ou son fils, très probablement en liaison avec un projet de gravure – acquis anciennement dans un catalogue de libraire français à prix marqués avec une attribution à J.F. de Troy.

MANUSCRIT VISIBLE UNIQUEMENT SUR RENDEZ VOUS

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