Lot n° 533

Affaire DREYFUS. 4 L.A.S., 1899-1906.{CR}Henri ROCHEFORT (1831-1913). 23 septembre 1899, au journaliste Henri Galli (2 pages in-8, une ligne coupée au bas de la première page). Après le procès de Rennes, que Rochefort a suivi depuis...

Estimation : 800 - 1000
Adjudication : 1 235 €
Description
Aix-les-Bains : « Je croyais à l’acquittement et j’en étais malade. Aussi ai-je sauté joie en lisant le jugement […] Il faut croire que l’opinion est bien avec nous jamais l’Intransigeant ne s’est vendu autant que maintenant. Voilà que les torchons dreyfusards se mettent à insulter Galliffet. Ça va être très amusant. […] Nous sommes vainqueurs voilà l’essentiel, mais je vous prie de croire que j’en ai sué jusqu’au dernier moment »…{CR}Mathieu DREYFUS (1852-1930). Paris 7 décembre 1899, à M. Lyret (1 p. in-8), lui adressant la lettre d’Esterhazy (ci-dessous).{CR}Ferdinand ESTERHAZY (1847-1923). 6 septembre, à un ami (1 p. in-8), à propos d’affaires d’argent et de bourse.{CR}Edgar DEMANGE (1841-1925, avocat de Dreyfus). Paris 13 juillet 1906, à un ami (3 p. in-8). Au lendemain de l’annulation par la Cour de Cassation du jugement de septembre 1899. « Depuis un mois que je ne vis plus que pour et à la Cour de Cassation, j’ai perdu de vue la “politique ” et mes “intérêts” ». La politique va prendre du repos et ses intérêts « c’est-à-dire “mes cigares” sont bien compromis » si son ami ne le lui en achète pas quatre boîtes. En post-scriptum, il ajoute : « Que dis-tu de l’arrêt ? »
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