ADER Nordmann. Paris. COLLECTION BRIGITTE ET ROLAND BROCA : LETTRES AUTOGRAPHES & MANUSCRITS PARTIE 2 – MARDI 18 JUIN 2024 à 14h00. Vente Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris. Vous pouvez enchérir via la plateforme DROUOT LIVE (+1,8 % HT) Avec INSCRIPTION avant MARDI 18 JUIN à 12h00. Contact pour renseignement : Responsable de la vente à l’étude téléphone : Marc GUYOT – Tel : 33 (0) 1 78 91 10 11 – E-Mail : marc.guyot@ader-paris.fr

Mardi 18 juin 2024

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Francis JAMMES (1868-1938). Manuscrit autographe signé, L’Église habillée de feuilles, Orthez 1905 ; 52 feuillets d’un cahier petit in-4 (22 x 16,5 cm), cartonnage d’origine demi-percaline bleue à coins.{CR}Manuscrit complet de ce recueil...

Estimation : 1500 - 2000
Adjudication : Invendu
Description
poétique.{CR}Le recueil de poèmes L’Église habillée de feuilles (ou plutôt un « poème » en 38 parties) a paru en 1906 à la Société du Mercure de France. « Ayant fait son retour à l’Église, c’est sans effort qu’il trouve […] dans le sentiment de la distance entre l’infini et la pauvre limitation quotidienne les vers heureux de L’Église habillée de feuilles » (H. Hargous).{CR}Le manuscrit présente de nombreuses ratures et corrections, et des variantes avec l’édition. En marge, Jammes a noté les dates de composition des poèmes du 5 août à novembre 1905.{CR}Il provient de la bibliothèque d’André Gide, qui a inscrit son nom et son adresse (10 Bd Raspail), au verso du premier plat.{CR}On joint 2 L.A.S. de Francis Jammes à André Gide, 3 et 9 décembre 1905 (4 et 3  pages et demie in-8, une enveloppe), relatives à la publication de L’Église habillée de feuilles, dont Gide doit s’occuper avec Vallette : « Ce que j’ai désiré avant tout c’est que cette édition ne me coutât rien. [...] je veux disposer de 100 ex. et n’avoir rien à payer » ; Gide devra choisir le format, le papier, l’impression, choisir les poèmes à publier dans le Mercure et dans Vers et Prose de Paul Fort... « Que tu es donc aimable, toujours l’ancien narcisse uniquement occupé à laisser les autres se mirer. [...] Ah ! mon ami, peut-être, mon Dieu t’eût il jadis choisi pour que tu laissasses là tes pauvres filets à poissons et le suivre. Qu’ils sont ennuyeux ces hommes qui pensent pouvoir assigner à un arbre de ton espèce un espalier pour qu’il arrive à florifier divinement »...{CR}Anciennes collections André Gide (vente Gide, 27-28 avril 1925, n° 169), Alain de Suzannet (ex-libris), puis Daniel Sickles (19 mars 1986, n° 79).
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