Lot n° 241

TAGORE (Rabindranath) — Gitanjali. (Song Offerings). A collection of prose translations made by the author from the original bengali. With an Introduction by W. B. Yeats.

Estimation : 2000 - 3000 €
Adjudication : 7 250 €
Description
Londres, The Chiswick Press for The India Society, 1912. In-8, bradel percaline écrue, titre doré sur le premier plat, non rogné (Reliure de l'éditeur).Édition originale en anglais, traduite du bengali par l'auteur et précédée d'une introduction du poète irlandais William Butler Yeats. Elle a été tirée à 750 exemplaires sur papier vergé, dont 250 ont été mis dans le commerce. Le frontispice s'orne d'un portrait de l'auteur par William Rothenstein.
C'est en grande partie pour cette traduction anglaise que Rabindranath Tagore reçut le prix Nobel de littérature en 1913. Le recueil parut en français en 1913 dans une traduction d’André Gide intitulée L’Offrande lyrique.
Précieux exemplaire offert par W. B. Yeats à Maud et Iseult Gonne, avec cet envoi autographe sur un feuillet de garde : Maude Gonne / Iseult Gonne / from W. B. Yeats / Dec. 23, 1912.
Importante figure du nationalisme irlandais, l'actrice Maud Gonne (1866-1953) fut la muse et le grand amour déçu de W. B. Yeats (1865-1939), qui la demanda en mariage à quatre reprises, en 1891, 1899, 1900 et 1901, toujours en vain. En 1917, Yeats demanda en mariage la jeune Iseult Gonne (1894-1954), fille de Maud et du député boulangiste Lucien Millevoye, qui refusa elle aussi, mais s'attacha à Yeats comme à une figure paternelle.
Iseult Gonne rencontra personnellement Rabindranath Tagore en 1913 ; inspirée par sa poésie, elle se mit à apprendre le bengali et traduisit en français Le Jardinier d'amour avec Devabrata Mukerjea.
Quelques soulignés et marques de lecture à la plume. Note manuscrite au bas de la p. 46 sur la notion d'unbroken perfection.
Petites déchirures sans gravité en tête de quelques feuillets ; pp. 5-6 un peu froissées.
On joint un poème autographe signé de Rabindranath Tagore copié sur un feuillet in-4 de papier vergé et daté July 28, 1926 ; il s'agit du poème n°58 du recueil (pp. 33-34).
Partager