Lot n° 159

Paul VERLAINE (1844-1896). Poème autographe signé, À propos d’un “Centenaire” de Calderon, 1881 ; 1 page in-8.{CR}Sonnet recueilli dans Amour (L. Vanier, 1886).{CR}Le manuscrit porte en tête le titre collectif Sonnets malsonnants, sous...

Estimation : 1 000  -  1 500 
Adjudication : 1 950 €
Description
lequel il a été publié, avec cinq autres, dans la revue Lutèce le 3 janvier 1886. Le manuscrit a servi pour l’impression dans la revue.{CR}Sous le titre, Verlaine a inscrit les dates de Calderon : « (1600-1681) », et la dédicace : « à Jose Maria de Heredia », en recommandant aux typographes : « aucuns accents sur Jose, de Heredia et Calderon ». Sous le poème, il a inscrit la date : « [25 biffé] mai 1881 », sa signature (qu’il a biffée), et cette note : « En épigraphe pour tout le groupe de Sonnets : Il y ha cause suffisante de larmes avecques les libertés publicques. (H. de Balzac) ». Tout en bas, le titre du poème suivant : Nébuleuses.{CR}« Ce poète terrible et divinement doux,{CR}Plus large que Corneille et plus haut que Shakspeare,{CR}Grand comme Eschyle avec ce souffle qui l’inspire,{CR}Ce Calderon mystique et mythique est à nous. […]{CR}Calderon, catholique avant tout, noble lyre{CR}Et saints accents, et bon catholique avant tous »…{CR}Le manuscrit présente des variantes avec le texte d’Amour, notamment les quatre derniers vers, tout différents ; citons le dernier tercet :{CR}« Pour mener tout ce train de cuistres fous, ô non !{CR}Votre “fête” st impie est triste entre les fêtes,{CR}Petits pédants, petits sceptiques que vous êtes ! »
Partager